Maria Halle Berry née le à Cleveland (Ohio), est une actrice, productrice et ancienne mannequin afro-américaine.
Elle a remporté l’Oscar de la meilleure actrice en 2002 pour sa performance dans le film dramatique À l’ombre de la haine (2001). Elle est la première Afro-Américaine à avoir reçu ce prix.
Après avoir débuté dans le mannequinat, elle enchaîne les seconds rôles au cinéma durant les années 1990 : Boomerang (1992), Ultime Décision (1996), X-Men (2000), Opération Espadon (2001).
Elle accède à la reconnaissance critique avec deux projets : tout d’abord le téléfilm Dorothy Dandridge, le destin d’une diva (1999), qui lui vaut le Emmy Award et le Golden Globe Award de la meilleure actrice ; puis le drame À l’ombre de la haine (2002), pour lequel elle décroche l’Oscar de la meilleure actrice.
Elle tente donc de s’imposer comme tête d’affiche de blockbusters : mais ceux-ci sont des échecs critiques Meurs un autre jour (2002), Gothika (2003), Catwoman (2004), X-Men : L’Affrontement final (2006) Dangereuse Séduction (2007) et Dark Tide (2012).
Cependant, elle a été l’une des actrices les mieux payées à Hollywood au cours des années 2000 et a pris des parts dans la production de nombreux films dans lesquels elle a joué. Elle est aussi le porte-parole de Revlon.
Dans les années 2010, elle alterne premiers rôles dans des films indépendants : Frankie et Alice (2011), The Call (2013), Kidnap (2017), Kings (2018). Parallèlement, elle interprète des seconds rôles dans des grosses productions : Happy New Year (2011), Cloud Atlas (2012), X-Men: Days of Future Past (2014), Kingsman : Le Cercle d’or (2017) et John Wick Parabellum (2019).
Son père, Jerome Jesse Berry, était un Afro-Américain, travaillant comme gardien du service psychiatrique d’un hôpital, avant de devenir, plus tard, chauffeur d’autobus. Sa mère, Judith Ann Hawkins était une infirmière blanche d’origine anglaise et allemande opérant dans le service où son père travaillait.
La grand-mère maternelle de Berry, Nellie Dicken, est née de Sawley dans le Derbyshire au Royaume-Uni, tandis que son grand-père maternel, Earl Ellsworth Hawkins, est né en Ohio.
Alors qu’elle n’est âgée que de 4 ans, Halle et sa sœur aînée, Heidi Berry-Henderson, ont été élevées exclusivement par leur mère après la séparation de leurs parents. L’actrice a affirmé que sa mère était battue par son père tous les jours, jetée dans les escaliers et frappée à la tête avec une bouteille de vin. Elle ajouta : « Je n’ai pas entendu parler de lui depuis qu’il a quitté le domicile familial. Peut-être qu’il n’est plus vivant ». Elle est victime de racisme dans les cours d’école. Halle Berry est diplômée de la Bedford High School (Ohio) de Cleveland où elle était une pom-pom girl, étudiante d’honneur, rédactrice en chef du journal de l’école et reine du bal. Puis, elle fait ses études universitaire au Cuyahoga Community College. Dans les années 1980, elle participe à plusieurs concours de beauté, remportant Miss Teen All American en 1985 et Miss Ohio USA en 1986. En 1986, elle devient 1re dauphine de Miss USA et 4ème dauphine de Miss Monde. Elle ne remporte pas les concours mais elle se démarque par son charisme et son talent d’actrice. Durant sa participation, elle a dit qu’elle espérait devenir animatrice ou avoir quelque chose à voir avec les médias. Cette interview lui permet de décrocher le plus haut score par les juges. Elle a été la première Afro-Américaine à participer à Miss Monde en 1986.
Elle entame une brève carrière de mannequin, notamment à Chicago, avant de décrocher le rôle d’Emily Franklin son premier rôle à la télévision dans la série The Living Dolls en 1989. Au cours de l’enregistrement de Living Dolls, elle tombe dans le coma et est diagnostiquée diabétique. Après l’annulation de Living Dolls, elle déménage à Los Angeles et enchaîne avec Côte ouest en 1991.
La même année, Halle commence au cinéma au côté de Samuel L. Jackson dans Jungle Fever (1991). Spike Lee lui accorde ainsi son premier rôle important, séduit par la persévérance de l’actrice. Elle incarne une prostituée avec une addiction au Crack. Elle décroche, le rôle d’Angela Lewis dans la mémorable comédie romantique Boomerang (1992), portée par Eddie Murphy, qui la met sur le devant de la scène. Forte de cette nouvelle visibilité, elle décroche l’Image Award de la NAACP et le Prix du meilleur espoir féminin du Club des Journalistes d’Hollywood dans la mini-série d’Alex Haley Queen. Halle Berry participe également au film familial La famille Pierrafeu (1994) en prêtant son apparence à « Sharon Stone », une secrétaire sensuelle qui séduit Fred Pierrafeu.
Ensuite, elle aborde un rôle plus sérieux, en jouant une ancienne toxicomane qui lutte pour la garde de son fils dans Losing Isaiah (1995), se mettant en vedette face à Jessica Lange. Elle interprète Sandra Beecher dans Race the Sun (1996). Ce film basé sur une histoire vraie est tourné en Australie. Elle y partage l’affiche aux côtés de Kurt Russell qu’elle retrouve en hôtesse de l’air dans le film d’action Ultime Décision (1996) de Stuart Baird, avec Steven Seagal. Ce qui lui permet de décrocher le Blockbuster Award. Grâce à cette exposition médiatique, elle enchaîne les projets à la fin des années 1990. Elle tient le rôle principal du thriller Sombres Soupçons (1996). Elle enchaîne avec la comédie loufoque B.A.P.S (1997) et la comédie dramatique Bulworth (1998) aux côtés et sous la direction de Warren Beatty. Halle Berry fait également partie du trio féminin de la comédie dramatique Why Do Fools Fall in Love (1998), aux côtés de Vivica A. Fox.
À noter qu’à partir de 1996, elle devient la porte-parole de Revlon pendant sept ans et a renouvelé son contrat en 2004.
L’année 2000 marque un tournant, récompensant des choix risqués : une incursion à la télévision est couronnée par un succès critique elle remporte le Golden Globe de la meilleure actrice dans un téléfilm ou une mini-série pour son incarnation de Dorothy Dandridge dans un biopic à prestige diffusé par la chaîne HBO en 1999. Puis côté cinéma, elle fait partie de la distribution réunie par Bryan Singer pour son blockbuster X-Men (2000), adaptation du comics éponyme des éditions Marvel. Elle y prête ses traits à Tornade / Ororo Monroe, aux côtés de Famke Janssen, James Marsden et Hugh Jackman. Le film connait un succès critique et commercial surprise, et lance les studios sur la production d’adaptations de comics-books. Bryan Singer avouera avoir été séduit par Halle Berry suite à sa prestation dans le biopic consacré à Dorothy Dandridge.
Elle confirme l’année suivante avec deux longs-métrages tout aussi différents: d’abord le thriller d’action Opération Espadon (2001), de Dominic Sena, où elle incarne les femmes fatales au sein d’une distribution masculine menée par Hugh Jackman et John Travolta. L’actrice y interprète sa première scène topless, pour laquelle elle reçoit 500 000 dollars de bonus à un salaire déjà estimé à 2 millions.
Cette interprétation sexy ne fait pas d’ombre à son autre projet de l’année : le drame À l’ombre de la haine (2001), premier projet hollywoodien du réalisateur germano-suisse Marc Forster. Sa prestation de femme mariée à un condamné à mort, lui vaut un large plébiscite critique, au point de décrocher en 2002 l’Oscar de la meilleure actrice. Le NAACP a fait la déclaration:
« Félicitations à Halle Berry et Denzel Washington pour nous donner espoir et nous rendre fiers. Si cela est un signe que Hollywood est enfin prêt à donner l’opportunité et juger la performance basé sur la compétence et non sur la couleur de la peau. Alors c’est une bonne chose. »
En acceptant son prix, elle a prononcé un discours d’acceptation honorant les précédentes actrices noires qui n’avaient jamais eu l’occasion :
« Ce moment me dépasse, ce moment, je le vis pour Dorothy Dandridge, Lena Horme, Diahann Carroll… Ce moment, je le vis pour les femmes qui sont à mes côtés : Jada Pinkett Smith, Angela Bassett, Vivica A. Fox… Et ce moment, je le vis pour toutes les femmes de couleur qui ont désormais une chance. Car ce soir, une porte s’est ouverte. »
Elle remporte la même année l’Ours d’argent de la meilleure actrice au Festival de Berlin et le Screen Actors Guild Award de la meilleure actrice. Son exposition médiatique culmine cette année-là, lorsqu’elle est choisie pour donner la réplique à Pierce Brosnan dans le 20ème James Bond, Meurs un autre jour (2002), mis en scène par le néo-zélandais Lee Tamahori. Son personnage de Jinx, conçu comme un alter-ego féminin à l’agent secret britannique, est même envisagé comme l’héroïne d’un film dérivé, finalement annulé. Après que celle-ci ait remporté l’Oscar, les scènes ont été réécrites pour lui donner plus de temps de passage à l’écran.
« Il faut pouvoir rire de soi, accepter de prendre des risques quitte à se ramasser. »
L’année 2005 est seulement marquée par sa participation au film d’animation Robots (2005) de Chris Wedge, et l’année 2006 lui permet de revenir dans les hauteurs du box-office grâce au dernier volet de la première trilogie X-Men, avec X-Men : L’Affrontement final (2006) de Brett Ratner. Le blockbuster est le volet le moins bien reçu de la franchise, mais il est aussi le plus lucratif. En revanche, elle officie en tant que productrice exécutive du téléfilm dramatique de George C. Wolfe, Lackawanna Blues (2005) avec notamment Sharon Epatha Merkerson, Carmen Ejogo et Terrence Howard. Le téléfilm est acclamé par la critique et remporte plusieurs prestigieuse récompenses. Son travail de productrice est saluée par une nomination au Primetime Emmy Awards du meilleur téléfilm et la production est élue Meilleur film lors des Black Movie Awards et lors des Christopher Awards.
Le 3 avril 2007, elle a reçu une étoile sur le Hollywood Walk of Fame devant le Kodak Theatre au 6801 Hollywood Boulevard pour sa contribution à l’industrie cinématographique.
Elle a été nommée par Esquire magazine « Sexiest Woman Alive » en octobre 2008, à ce sujet elle déclare :
« Je ne sais pas exactement ce que cela signifie, ayant 42 ans et juste après avoir eu un bébé, je pense que je vais me contenter de l’accepter et de vous remercier. »
La même année, le rappeur Hurricane Chris a publié une chanson intitulée Halle Berry (She’s fine), vantant la beauté et le sex-appeal de l’actrice. Toujours en 2008, elle a été nommée « Sexiest Black Woman » par d’Access Hollywood TV One Accès. Elle est aussi désignée femme de l’année par le célèbre magazine Elle, elle reçoit l’Icon Awards 2008.
Cette même année, elle peut compter sur la nouvelle comédie romantique chorale de Garry Marshall, Happy New Year (2011) pour remplir un peu les salles, à défaut de convaincre la critique.
Son année 2012 est marquée par deux productions radicalement différentes: elle partage d’abord l’affiche du thriller d’action Dark Tide (2012), de John Stockwell, avec son époux Olivier Martinez, qui ne reçoit pas une seule critique positive, puis elle participe à l’ambitieuse fresque de science-fiction Cloud Atlas (2012), co-réalisée par Tom Tykwer et Andy et Lana Wachowski. Ce long-métrage ambitieux, co-produit internationalement, lui permet de jouer plusieurs rôles, comme ses collègues Tom Hanks, Hugh Grant ou encore Susan Sarandon. Le film rembourse difficilement son budget mais il reçoit majoritairement des critiques élogieuses, reconnaissant l’effervescence créative de l’œuvre.
Elle retourne à ses premières amours avec le thriller The Call (2013), de Brad Anderson, doté d’un budget très modeste, le film est un franc succès au box office mondial bien qu’il divise la critique. Elle participe également à l’un des segments de la comédie à sketch-es, très mal reçue, My Movie Project (2013). Elle est pressentie pour le rôle d’Audrey Hepburn dans un remake du film de Fred Zinnemann, Au risque de se perdre (1959), mais l’idée est finalement abandonnée.
En 2016, elle joue un petit rôle dans le film de stand up Kevin Hart: What Now?, qui suit le one man show de ami Kevin Hart, présenté à un public de 50 000 personnes et commercialisé en 2017.
2017 marque l’année de son retour sur le grand écran puisqu’elle multiplie les projets :
Tout d’abord, la sortie du thriller d’action Kidnap (2017), de Luis Prieto, dont elle est l’héroïne et la productrice, est reportée cette année là, suite aux difficultés financières du distributeur. Le film raconte le périple d’une femme, dont le fils vient d’être enlevé dans un centre commercial, qui se met à la poursuite des ravisseurs afin de le récupérer. Cette production qui signe le retour de l’actrice au premier plan, connaît un beau succès et accumule plus de 25 millions de recettes, au moment de sa présentation au Festival du cinéma américain de Deauville. Ce rôle lui permet de décrocher une citation pour le NAACP Image Awards de la meilleure actrice.
Elle rejoint la distribution du second volet des aventures de Kingsman : Services secrets (2015), intitulée Kingsman : Le Cercle d’or (2017), sous la direction du britannique Matthew Vaughn. Ce blockbuster lui permet d’évoluer aux côtés d’autres Oscarisés (Julianne Moore, Jeff Bridges et Colin Firth). et signe aussi les retrouvailles entre l’actrice et la FOX. Son rôle devrait être conservé pour les prochains volets de la franchise. Ce film lui permet de retrouver les hauteurs du box office, il décroche la première place à sa sortie et engrange près de 400 millions de dollars au niveau mondial en fin d’exploitation.
Fort du succès surprise de son premier film Mustang (2015) primé au Festival de Cannes et aux Césars, puis sélectionné aux Golden Globes et Oscars, la réalisatrice franco-turque Deniz Gamze Ergüven engage Halle Berry pour son second long métrage Kings (2017), l’actrice incarne le premier rôle féminin aux côtés de Daniel Craig, le tournage débute fin décembre 2016 et le film raconte la vie d’une famille dans un quartier de Los Angeles, quelques semaines avant les émeutes qui ont embrasé la ville en 1992, suite au verdict de l’affaire Rodney King.
En 2018, Halle Berry reçoit un Matrix Awards, à New York, un prix qui récompense l’ensemble de sa carrière, remis par l’association Women in Communication, comme l’ont autrefois reçu Meryl Streep, Ellen DeGeneres ou encore Michelle Pfeiffer. Cette même année, la boite de production Lionsgate engage l’actrice pour jouer un rôle important dans le troisième volet des aventures de John Wick (2019) porté par Keanu Reeves. Elle y incarne Sofia, une ancienne connaissance de John Wick auprès de laquelle le héros va se réfugier. Ce film pour lequel l’actrice a du suivre l’entrainement le plus intensif de sa carrière ainsi que l’apprentissage du maniement des armes à feu (se cassant même trois côtes pendant le tournage), devient en seulement 10 jours, le plus gros succès de la série de films John Wick, en plus d’une réception critique positive. Pour son rôle, elle décroche une nomination au prix de la meilleure actrice dans un film d’action lors de la cérémonie populaire des People’s Choice Awards.
Enfin, elle fait ses débuts comme réalisatrice pour le long métrage Bruised, dans lequel elle occupe le rôle titre mais aussi le rôle de productrice. Ce drame d’arts martiaux raconte le retour d’une vedette en disgrâce sur le ring qui doit, dans le même temps, conjuguer avec les retrouvailles de son fils. Pour ce projet, elle est assisté des équipes de production et de chorégraphies de John Wick Parabellum (2019).
En parallèle, elle poursuit son travail derrière la caméra en rejoignant la production de la suite télévisée de la comédie Boomerang (1992), dans laquelle elle tenait la vedette aux côtés d’Eddie Murphy. Pour cette adaptation télévisuelle, elle travaille avec la première afro-américaine à recevoir l’Emmy Awards du meilleur scénario pour une série télévisée comique, Lena Waithe. Halle Berry était initialement contre ce projet, d’abord présenté comme un remake, avant d’être convaincue par Lena Waithe en personne lorsqu’il fut finalement décidé d’en faire un spin-off du film. L’actrice a alors changé d’avis et a rejoint la production avec la possibilité de voir son personnage, Angela Lewis, faire quelques apparitions dans cette fiction romantique diffusée par le réseau BET.
Halle Berry a quasiment perdu l’usage de l’oreille droite suite aux violences répétées qu’elle a subies au début des années 1990 (souvent attribuées à Wesley Snipes qu’elle fréquentait alors).
Elle s’est mariée à David Justice, un joueur de baseball. Suite à leur séparation en février 1996, Halle Berry a déclaré publiquement qu’elle était si déprimée qu’elle a envisagé de se suicider. Halle Berry et David Justice ont officiellement divorcé le 24 juin 1997.
De 2001 à 2005, Berry est mariée au chanteur-compositeur et interprète Eric Benét, qui suivait un traitement pour dépendance au sexe en 2002. De 2005 à 2010 l’actrice fréquente le mannequin québécois Gabriel Aubry dont elle a eu une fille prénommée Nahla, née le 16 mars 2008. Halle avouera avoir subi pas moins de 33 tests de grossesse négatifs avant de réaliser son vœu le plus cher : devenir maman.
En 2012, elle fréquente l’acteur français Olivier Martinez qu’elle épouse en 2013 et avec qui elle a un fils prénommé Maceo, né le 5 octobre 2013. Halle Berry et Olivier Martinez annoncent leur divorce en octobre 2015. Un an plus tard, la procédure est suspendue. En effet, le couple tente une réconciliation mais le divorce devient officiel fin décembre 2016.
Concernant l’exposition médiatique, réputée pour être l’une des stars les plus discrètes à Hollywood, Halle Berry s’est exprimée sur son compte Instagram pour répondre à un internaute qui lui demandait pourquoi elle cachait le visage de ses enfants sur les réseaux sociaux :
« Laissez-moi être claire : je n’ai pas du tout honte de mes enfants. J’essaie de trouver des moyens créatifs de les intégrer sur ma page car ils constituent la plus grande partie de ma vie, mais je travaille aussi très dur pour que leur identité reste la plus privée possible car ce ne sont que des enfants. J’ai la conviction, et je ne critique pas ceux qui ont un avis différent, que c’est mon travail de mère de protéger leur intimité du mieux que je peux. Lorsqu’ils seront grands et qu’ils seront en âge et qu’ils voudront partager leur image sur internet, ce sera à eux de faire ce choix, pas à moi. Vous me comprenez ? Passez une bonne journée67. »
Concernant la chirurgie esthétique, Halle évoque la pression que subissent les actrices à Hollywood et n’hésite pas à comparer cela à de la drogue :
« La pression existe. Quand vous voyez tout le monde en faire autour de vous, il y a des moments où vous pensez : pour rester dans le business, est-ce que je dois faire la même chose? Je ne vais pas vous mentir et vous dire que cela ne m’a jamais traversé l’esprit. Mais vieillir c’est naturel et cela arrive à tout le monde. »
Elle affirme, lors de son interview à Yahoo Beauty, préférer vieillir sans avoir recours à ces pratiques. L’ambassadrice de Revlon qui souhaite « toujours ressembler à ce qu’elle est, même si c’est une version plus âgée » pense que « trop de chirurgie finit par vous changer ».
L’actrice s’est exprimée publiquement, en 2017, concernant le manque de diversité et d’opportunités à Hollywood pour les Afro-Américains. Première actrice de couleur à remporter l’Oscar de la meilleure actrice, devenant un symbole pour la communauté et l’un des plus beaux moments de l’histoire de la cérémonie, elle pensait que sa victoire ouvrirait davantage les portes aux disparités ethniques. Malgré quelques progrès constatés depuis sa victoire, elle regrette la faible représentation à l’écran des minorités.
« Les noirs, gens de couleurs, ont seulement une chance de jouer des rôles en fonction de la quantité de films dans lequel on est susceptibles de les inclure. Nous avons besoins de scénaristes, de réalisateurs ou de producteurs de couleurs et non seulement des stars. Nous devons écrire commencer à raconter des histoires qui nous incluent. »
En septembre 2017, l’actrice officialise sa relation avec le rappeur et producteur anglais Alexander Grant, un artiste de seize ans son cadet, principalement connu sous le nom de scène d’Alex da Kid. Début décembre, l’actrice prend finalement la décision de mettre un terme à cette relation.
En 2009, elle reçoit de l’organisation Love Our Children USA le prix « Mothers Who Make a Difference » (« Les mères qui font la différence ») et est nommée porte-parole de la Fondation des enfants atteints de diabète.
Halle Berry est aussi porte-parole de la firme pharmaceutique Novo Disk qui fabrique des produits pour diabétiques, et participe régulièrement à des conférences pour sensibiliser le public à cette maladie.
Elle est également très engagée dans la lutte contre le cancer. Ambassadrice de la marque de cosmétiques Revlon depuis 1995, elle participe notamment aux marches annuelles des Femmes pour la recherche contre le cancer du sein à Los Angeles.
En août 2013, Berry témoigne aux côtés de Jennifer Garner devant le comité judiciaire de l’assemblée d’état de Californie pour défendre un projet de loi qui protégerait les enfants des célébrités contre le harcèlement des paparazzis. Le projet de loi est adopté en septembre de cette même-année.
Pour l’édition 2016 de la campagne destinée à récolter des fonds de la chaîne de magasin Saks Fifth Avenue, Halle Berry devient ambassadrice officielle aux côtés du créateur Christian Louboutin.
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