Novembre 1975, Philadelphie. Rocky Balboa travaille pour Tony Gazzo, un usurier, et dispute de temps à autres des combats de boxe pour quelques dizaines de dollars sous l’appellation de « l’Étalon Italien ». Cependant, Mickey, propriétaire du club de boxe où Rocky a l’habitude de s’entraîner, décide de céder son casier à un boxeur « plus talentueux ». Paulie, un des amis de Rocky, l’encourage à sortir avec sa sœur Adrian, une jeune femme timide et réservée qui travaille en tant que vendeuse dans un magasin d’animaux domestiques. C’est dans une Amérique sombre où les personnages évoluent dans une grande misère économique et morale que débute le film.
Le championnat du monde de boxe catégorie poids lourd est prévu pour le jour du nouvel an 1976, coïncidant avec le bicentenaire des États-Unis. Quand le challenger N° 1 du champion invaincu Apollo Creed se blesse, l’organisateur du combat recherche un nouvel adversaire pour remettre le titre en jeu. La plupart des challengers refusent de se mesurer à Creed dans un délai de préparation si court.
L’idée d’un match contre un boxeur inconnu naît alors. Apollo Creed décide donc d’offrir une chance à un boxeur de seconde zone (en étant cependant sûr de sa propre victoire), et porte son choix sur Rocky Balboa, une fausse patte c’est-à-dire un gaucher dont le surnom de « L’étalon italien » éveille sa curiosité.
Alors que Mickey Goldmill venait de renvoyer Rocky de sa salle d’entraînement, l’ancien boxeur des années 1920 revient sur sa décision et décide de prendre l’Étalon Italien sous son aile. Ce dernier accepte non sans avoir émis quelques réticences. Rocky peut également compter sur son meilleur ami, Paulie, qui le laissera notamment s’entraîner sur des carcasses de viande dans l’entrepôt de conditionnement de viande où il travaille. Pendant son entraînement, Rocky se rapproche progressivement d’Adrian, la sœur de Paulie, qui lui apporte également tout son soutien.
La veille du match, Rocky confie à Adrian qu’il ne pourra jamais battre Creed. Ce qui compte pour lui c’est tenir les 15 rounds contre le champion en titre (« going the distance ») car aucun boxeur n’a été en mesure de tenir autant de round contre l’Astre du Désastre.
Au départ, Creed prend le combat à la légère, pensant ne faire qu’une bouchée de cet illustre inconnu qu’est Rocky. Mais le boxeur amateur met Creed au tapis dès le premier round en portant un puissant uppercut qui surprend le champion. Creed prend alors toute la mesure de son adversaire qui vacille mais ne jette jamais l’éponge. Au quatorzième round, Rocky tombe au tapis mais se relève alors que ses hommes de coin lui conseillent de laisser tomber. Rocky s’accroche et parvient même à rester dans le match. Le 15e et dernier round fait étalage d’une pluie de coups de part et d’autre. Rocky parvient dans un ultime effort à prendre le dessus sur Creed mais la cloche de fin de match retentit. Apollo Creed est déclaré vainqueur par décision partagée.
Rocky n’est pas surpris par la décision des juges, et n’y porte même pas attention. Son but est atteint : il a tenu la distance. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus le moins que rien des bas-fond de Philadelphie. Le film s’achève avec la venue d’Adrian sur le ring alors que Rocky est assailli par les journalistes sportifs. Rocky et Adrian tombent dans les bras l’un de l’autre et se disent « Je t’aime ».
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