Michael Douglas né le à New Brunswick (New Jersey), est un acteur et producteur de cinéma américain.
Aîné des quatre fils de l’acteur Kirk Douglas, il commence sa carrière dans les années 1960 et se fait connaître à la télévision grâce à la série Les Rues de San Francisco (1972-1976).
Il obtient ensuite deux Oscars, le premier en 1976 en tant que producteur pour Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975), le second en 1988 en tant qu’acteur pour Wall Street (1987). Parallèlement, il remporte six Golden Globes, dont le Cecil B. DeMille Award en 2004.
Depuis 2000, il est l’époux de l’actrice galloise Catherine Zeta-Jones avec laquelle il a deux enfants.
Michael Douglas est issu d’une famille d’acteurs. Son père est le célèbre Kirk Douglas (né en 1916), figure majeure du cinéma américain. Sa mère est Diana Dill (1923-2015), une actrice qui évolue essentiellement au théâtre et à la télévision.
Du côté maternel, Douglas a des origines anglaises, irlandaises, galloises, écossaises et françaises. Du côté de son père, l’acteur a des origines russes.
Ses parents divorcent en 1951, alors que le jeune Michael n’a que sept ans.
Il grandit à Westport (Connecticut) avec sa mère et son beau-père, voyant son père lors des vacances, souvent pendant des tournages. Il a aussi été scolarisé à Los Angeles.
Michael Douglas a un frère prénommé Joel (né en 1947) ainsi que deux demi-frères, Peter Douglas (né en 1955) et Eric Douglas (1958-2004).
Il se passionne rapidement pour les arts dramatiques et va étudier dans les années 1960 à l’université de Santa Barbara en Californie. Douglas en sort diplômé d’un Baccalauréat universitaire ès lettres en 1968.
C’est également à cette époque qu’il rencontre l’acteur Danny DeVito, avec qui il fait de la colocation. Les deux hommes se lient d’amitié et partageront souvent l’affiche dans les années 1980, notamment dans La Guerre des Rose (1989).
Tourné avec un budget de 4 000 000 $, le film engendre plus de 100 000 000 $ de recettes à travers le monde et est l’un des plus grands succès cinématographiques des années 1970.
L’acteur reviendra plus tard sur ce succès fulgurant :
« Le budget et les délais n’ont pas été respectés, mais Saul a eu le courage de financer le film au-delà de l’estimation initiale de 2 millions de dollars. Cela nous a coûtés un peu plus de 4 millions de dollars. Ses partenaires m’ont accusé de le mener en bateau. Mais nous savions que nous avions un film…. Quand nous sommes allés voir les majors pour trouver un distributeur, ils ont tous refusé ce qui allait devenir un film nommé pour neuf Oscars. »
Le long-métrage de Miloš Forman est aujourd’hui le deuxième des trois films à avoir gagné les cinq Oscars majeurs, après New York-Miami (1934) et avant Le Silence des agneaux (1991). Il est par ailleurs classé 33ème parmi les 100 meilleurs films de tous les temps par l’American Film Institute.
Fort de ce succès, il enchaîne les tournages. Il est à l’affiche de Morts suspectes (1978) de Michael Crichton. L’année suivante, il joue le premier rôle du film Le Vainqueur (1979) de Steven Hilliard Stern.
La même année, il incarne pour le réalisateur James Bridges le rôle de Richard Adams dans Le Syndrome chinois (1979), film sur les dangers du nucléaire présenté au Festival de Cannes 1979. Pour ce projet, il utilise une nouvelle fois sa casquette de producteur. Les deux têtes d’affiche, Jack Lemmon et Jane Fonda, sont nommées pour les Oscars des meilleurs interprètes.
Il revient sur le devant de la scène, comme acteur et producteur, avec le film d’aventure À la poursuite du diamant vert (1984) de Robert Zemeckis. Le succès est tel que le film remporte deux Golden Globes et est nommé pour un Oscar. Il sera suivi l’année suivante d’une suite intitulée Le Diamant du Nil (1985).
On retrouve l’acteur aux côtés de Glenn Close dans le thriller provocateur Liaison fatale (1987). Avec ses 320 000 000 $ de recettes mondiales, ce film, qui examine les conséquences désastreuses d’une relation adultère, est un succès planétaire, se classant premier au rang annuel du box-office international.
Contre l’avis des studios, le réalisateur Oliver Stone choisit Michael Douglas pour jouer le rôle du financier Gordon Gekko dans le film culte Wall Street (1987). Cette partition pleine de cynisme permet à l’acteur de recevoir la consécration de la profession, en remportant un Oscar du meilleur acteur en 1988.
Il joue ensuite aux côtés d’Andy Garcia dans le polar Black rain (1989) de Ridley Scott, tourné en partie au Japon. Malgré un accueil critique plutôt mitigé, le film engendre tout de même plus de 130 000 000 $ de recettes à travers le monde pour un budget de 30 000 000 $.
Il est dirigé par Danny DeVito, son comparse de toujours, pour les besoins de la comédie La Guerre des Rose (1989). Il est ainsi réuni pour la troisième fois de sa carrière avec Kathleen Turner. Les deux acteurs incarnent respectivement les rôles d’Oliver et Barbara Rose, un couple au bord de la rupture. Michael Douglas est une nouvelle fois nommé aux Golden Globes, cette fois-ci dans la catégorie du meilleur acteur dans un film comique.
Lors de l’ouverture du Festival de Cannes 1992, le film embrase La Croisette en raison de son caractère sulfureux. Le succès est tel que Sharon Stone devient une star internationale et les recettes du long-métrage dépassent plus de 350 000 000 $ au box-office.
À l’issue du tournage de Basic Instinct, l’acteur subit une cure de désintoxication au Sierra Tucson Center. S’il ne s’est jamais vraiment caché de sa consommation d’alcool et de cocaïne, il est probable que cette hospitalisation ait pour origine une infection survenue à la suite de son usage abusif de psychotropes.
Il incarne un chômeur désabusé dans Chute libre (1993) de Joel Schumacher. Ce film, qui s’interroge sur le mercantilisme de la société, bénéficie d’un bon accueil critique.
L’acteur tourne un nouveau film sulfureux avec Harcèlement (1994) de Barry Levinson, aux côtés de Demi Moore. Le succès au box-office dépasse les 200 000 000 $.
On le voit ensuite dans The Game (1997) dans lequel il prête ses traits à Nicholas Van Orton, un riche homme d’affaires pris dans la tourmente d’un jeu imprévisible. Ce long-métrage signé David Fincher obtient de bonnes critiques.
Cette même année, il opère également comme producteur délégué sur le film d’action Volte-face (1997), acclamé par la critique et une nouvelle fois grand succès au box-office pour Douglas.
L’année suivante, l’acteur est à l’affiche d’un remake du film Le crime était presque parfait (1954) d’Alfred Hitchcock. Intitulé Meurtre parfait (1998) et réalisé par Andrew Davis, ce long-métrage engendre près de 130 000 000 $ au box-office.
Parallèlement, il joue un auteur en manque d’inspiration dans Wonder Boys (2000) de Curtis Hanson, aux côtés de Robert Downey Jr, Frances McDormand et Tobey Maguire. Sa prestation lui vaut une nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique. On l’aperçoit également dans un épisode de la saison 4 de la série Will et Grace (2002).
Ensuite, via la société de production indépendante Further Films, qu’il a fondée en 1998, il produit le film Divine mais dangereuse (2001).
Trois générations de Douglas sont réunies dans le film Une si belle famille (2003). L’acteur joue donc aux côtés de son père Kirk Douglas et de son fils aîné Cameron.
Il retourne à la production avec The Sentinel (2006) de Clark Johnson. Aux côtés de l’actrice Eva Longoria, alors héroïne de la série Desperate Housewives, il incarne un agent des services secrets américains devant déjouer un complot visant à assassiner le Président. Ce thriller ne convainc pas vraiment la critique.
La même année, l’acteur prête ses traits au personnage de Bob Thompson pour la comédie Toi et moi… et Dupree (2006) des frères Russo. Malgré un accueil critique assez froid, le succès au box-office international est au rendez-vous.
L’année suivante, il fait l’ouverture du Festival de Deauville ainsi que de celui de Sundance avec le film King of California (2007) de Michael Cahill. Ce film indépendant obtient globalement des critiques positives.
En 2009, l’acteur est récompensé pour l’ensemble de sa carrière par l’American Film Institute qui lui attribue son prestigieux AFI Life Achievement Award.
Michael Douglas reprend le rôle de Gordon Gekko, qui lui avait valu un Oscar vingt-deux ans plus tôt, pour les besoins du film Wall Street : L’argent ne dort jamais (2010). Cette suite est une nouvelle fois tournée sous la direction d’Oliver Stone.
Le film est d’abord acclamé au Festival de Cannes 2010, où il est présenté hors compétition, mais les critiques américaines sont moins tendres à l’égard de ce second volet lors de sa sortie mondiale en septembre.
Au mois d’août de la même année, l’acteur révèle qu’il est atteint d’un cancer de la gorge de stade 4, stade le plus avancé de la maladie. Alors qu’il a perdu seize kilos, il annonce officiellement sa guérison le lors de la 68ème cérémonie des Golden Globes où il est nommé dans la catégorie du meilleur acteur dans un second rôle. Il est d’ailleurs l’invité spécial en clôture de cet événement et reçoit une ovation de la part du public, notamment de la part de Robert Downey Jr et Johnny Depp qui se lèvent pour l’applaudir. Il affirme aller beaucoup mieux et annonce le film récompensé The Social Network (2010).
Douglas confiera plus tard lors d’un entretien exclusif à l’acteur Samuel L. Jackson qu’il ne souffrait en réalité pas d’un cancer de la gorge, mais d’un cancer de la langue. Les raisons invoquées par l’acteur sont d’ordre professionnel.
Il tourne ensuite avec Diane Keaton dans le film Ainsi va la vie (2014), qui marque la seconde collaboration de l’acteur avec le réalisateur Rob Reiner, plus de quinze ans après Le Président et Miss Wade (1995).
Début 2014, sa partition du pianiste Liberace lui vaut de remporter le Golden Globe du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm. Dans la foulée, les studios Marvel annoncent que l’acteur jouera le rôle du Dr. Hank Pym pour les besoins d’Ant-Man (2015), leur prochain blockbuster. La production du film est perturbée par des différends artistiques entre les studios et le réalisateur Edgar Wright. C’est finalement sous l’égide de Peyton Reed que ce long-métrage sort à l’été 2015.
En 2016, il est de nouveau récipiendaire d’un César d’honneur pour récompenser l’ensemble de son œuvre. En effet, il avait déjà été récompensé par l’Académie des arts et techniques du cinéma en 1998. Avec Jeanne Moreau et Jean-Luc Godard, il fait partie des seules personnalités qui ont été récompensées deux fois de ce même prix.
On retrouve l’acteur dans le blockbuster Ant-Man et la Guêpe (2018), film pour lequel il prête une nouvelle fois ses traits au scientifique Hank Pym. Michael Douglas retrouvera ensuite les frères Anthony Russo, Joe Russo, dans la peau de ce même personnage, pour le film Avengers: Endgame (2019) avec Scarlett Johansson, Brie Larson, Chris Hemsworth. Il reprend son rôle dans Ant-Man et la Guêpe: Quantumania (2023) avec Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas et réalisé par Peyton Reed.
Le , il se marie au Plaza Hotel de New York avec l’actrice galloise Catherine Zeta-Jones qu’il a rencontrée au Festival du cinéma américain de Deauville en 1998. Ils ont deux enfants : Dylan Michael, né le et Carys Zeta, née le
Golden Globes :
Autres Prix :
Michael Douglas a été nommé douze fois aux Golden Globes et en a remporté six.
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