Russell Crowe est né à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Il est le fils de Jocelyn Yvonne (née Wemyss) et John Alexander Crowe. Il a un frère, Terry. Il a des ancêtres Maoris, Anglais, Irlandais, Gallois, Allemands, Norvégiens, Écossais, Suédois, Italiens. Il a 4 ans lorsque sa famille emménage en Australie, à Sydney. Il débute à la télévision australienne grâce à la série Spyforce (1971-1973).
L’année de ses 14 ans, sa famille retourne vivre en Nouvelle-Zélande. À 16 ans, il quitte ses études pour poursuivre son ambition de devenir un acteur.
Le premier pas vers la reconnaissance critique est marqué par son apparition dans The Crossing (1990), un drame sur l’amitié, la loyauté qui en découle et les relations amoureuses. En effet, pour son premier rôle principal il incarne Johnny, dont le meilleur ami Sam décide de partir en ville pour sa carrière professionnelle, laissant derrière lui Meg, la femme qu’il aime. Cette dernière va alors peu à peu se rapprocher de Johnny qui se laisse tenter par le charme de Meg. Lorsque Sam réapparait, Johnny est tiraillé entre son ami et la femme dont il est tombé amoureux, remettant en question tout son environnement affectif. La critique encense le film et Russell Crowe est nommé pour l'”Oscar” australien du meilleur acteur et le tournage aura permis au comédien de rencontrer Danièle Spencer, celle qui sera sa future épouse. L’année suivante Russell Crowe décroche l’Oscar australien du meilleur second rôle pour sa performance dans le métrage Proof où il est Andy, un jeune plongeur d’un restaurant que fréquente Martin (interprété par Hugo Weaving), jeune photographe aveugle de naissance avec lequel il va se lier d’amitié. Néanmoins cette rencontre est bouleversée par la jalousie extrême de Célia.
Enfin en 1992, bien avant American History X (1998), on retrouve un Russell Crowe crâne rasé leader d’un groupe de skinheads néonazis ciblant leurs brimades sur la population vietnamienne de Melbourne dans le Romper Stomper (1992) de Geoffrey Wright. Parallèlement à leurs expéditions punitives le groupe d’extrémistes est rejoint par une jolie jeune femme que va rapidement séduire Hando, le personnage de Russell Crowe. Davey, le second de Hando, est également sensible à la nouvelle venue et lorsque cette dernière montre des signes d’impureté aux yeux du groupe à la suite de ses crises d’épilepsie, l’opposition entre le chef et son lieutenant semble inévitable. Ici point de rédemption, Russell Crowe incarne un personnage sauvage, ancré dans ses idées, que rien n’arrête, tout simplement étonnant de froideur et de haine. L’Australian Film Award du meilleur acteur est amplement mérité pour cette composition qui lui ouvre définitivement les portes d’Hollywood.
Grâce à ce rôle, il est repéré en 1994 par Sharon Stone qui le choisit pour partenaire dans Mort ou vif (1995) de Sam Raimi, aux côtés de Leonardo DiCaprio et de Gene Hackman. Deux ans plus tard, il se fait véritablement connaître pour son rôle dans L.A. Confidential (1997) aux côtés de Kevin Spacey.
Il poursuit dans une veine noire et adulte en étant dirigé par Michael Mann dans le thriller Révélations (1999), dont il partage l’affiche avec Al Pacino. Il prend plusieurs kilos pour le rôle, et livre une performance tourmentée, saluée par la critique, et par sa première nomination à l’Oscar du meilleur acteur.
Il s’apprête pourtant à enchaîner avec le rôle qui va marquer le plus grand tournant de sa carrière.
Maintenant que Maximus est trouvé, le tournage peut débuter. Néanmoins les soucis vont s’enchaîner et les retards vont s’accumuler. Les prises de vues ont commencé en Angleterre mais le scénario n’est pas finalisé, Russell Crowe s’agace de devoir apprendre ses répliques au compte-gouttes, et les versions du scénario défilent sous les yeux de l’acteur. Au départ, Maximus devait retrouver sa famille vivante lors de l’épilogue, ensuite il s’agissait d’une histoire de vengeance où le général devenait finalement le protecteur de Rome. Il fallut donc plusieurs versions avant qu’on en arrive à celle qui a été imprimée sur la pellicule et qui a bien plus de force et d’impact que ce qui avait été envisagé au départ. En dehors des réécritures intensives, le décès du comédien Oliver Reed qui incarnait le propriétaire des gladiateurs Proximo soumit Ridley Scott à un véritable casse-tête pour mettre en boîte la dernière scène où il était censé apparaître.
En mai 2000, le film sort en salle, bénéficiant d’un budget atteignant les 100 millions de dollars avec les frais de promotion et traitant d’un genre disparu depuis plus de 30 ans à Hollywood, ce qui en fait une affaire risquée. Pourtant, à la surprise générale Gladiator (2000) rapporte près de 200 millions de dollars aux États-Unis et plus de 450 à travers le monde. En février 2001, Russell Crowe décroche l’Oscar du meilleur acteur, qui lui avait échappé l’année précédente, et Gladiator (2000) obtient l’Oscar du meilleur film.
En fin d’année, le succès bien plus relatif du modeste thriller d’action, L’Échange (2000), de Taylor Hackford, fait davantage parler de lui pour la relation sentimentale de l’acteur avec sa partenaire à l’écran, Meg Ryan.
Il enchaîne avec un autre rôle majeur : celui de John Nash Jr dans le biopic Un homme d’exception (2001), de Ron Howard. Sa performance habitée lui vaut de nouveaux une poignée de nominations et récompenses.
L’année 2003 est marquée par la sortie de Master and Commander : De l’autre côté du monde (2003), une ambitieuse fresque maritime naturaliste, qui lui permet de retrouver Paul Bettany, et de tourner sous la direction d’un compatriote, l’acclamé cinéaste Peter Weir. Le film déçoit commercialement, mais reçoit un accueil critique extrêmement positif.
Puis tourne coup sur coup une poignée de films avec Ridley Scott, et ce dans des genres très différents : la comédie dramatique champêtre Une grande année (2006) ; le polar American Gangster (2007), avec Denzel Washington ; le thriller géopolitique Mensonges d’État (2008), avec Leonardo DiCaprio ; et enfin la fresque historique Robin des Bois (2010), où il prête ses traits au héros éponyme. Le long-métrage est projeté pour l’ouverture du festival de Cannes 2010, mais déçoit la critique. Le box-office est lui aussi en deçà des attentes du studio.
Il se distingue aussi dans le western 3 h 10 pour Yuma (2007), mis en scène par James Mangold, dont il partage l’affiche avec Christian Bale ; et donne la réplique à Ben Affleck dans le thriller politique britannique Jeux de pouvoir (2009), de Kevin Macdonald.
Le 12 avril 2010, l’acteur reçoit la 2ème étoile sur le célèbre Walk of Fame d’Hollywood. Il est entouré de son épouse Danielle, du producteur oscarisé Brian Grazer, du réalisateur Ron Howard et du présentateur Jay Leno.
Il partage l’affiche du polar Broken City (2013) avec les stars Mark Wahlberg et Catherine Zeta-Jones. Cependant, le film est un échec critique et commercial. La même année, il prête ses traits à Jor-El, le père biologique de Superman dans le film Man of Steel (2013), l’épisode reboot de la franchise Superman. Il a été choisi par Zack Snyder et Christopher Nolan pour ainsi succéder à Marlon Brando, dans le Superman (1978) de Richard Donner.
L’année 2014 est marquée par la sortie de trois films, notamment la romance fantastique Un amour d’hiver (2014), réalisée par Akiva Goldsman le scénariste d’Un homme d’exception (2001), et portée par Colin Farrell, qui est un flop critique et commercial. Le biopic Noé (2014), projet personnel de Darren Aronofsky, qui lui permet de retrouver Jennifer Connelly comme épouse à l’écran, divise la critique.
Il fait aussi ses débuts de réalisateur (après deux expériences dans le registre du documentaire) avec la fresque historique La Promesse d’une vie (2014). Un film racontant l’histoire d’un fermier, qu’il interprète lui-même, à la recherche de ses fils disparus durant la Première Guerre mondiale, lors de la bataille des Dardanelles. Les critiques sont positives, mais le film ne rembourse pas son budget.
La comédie dramatique Fathers and Daughters (2015), écrite et réalisée par l’italien Gabriele Muccino est un échec critique et commercial.
Il s’aventure pour la première fois dans le registre de la comédie, en incarnant l’un des deux héros de The Nice Guys (2016), film d’action écrit et réalisé par Shane Black. Il évolue aux côtés de Ryan Gosling également à contre-emploi.
Russell Crowe est fidèle en amitié et, à l’occasion, propose aux réalisateurs le nom d’un ami pour interpréter l’un de ses protagonistes. Ce fut le cas en 2003, dans Master and Commander : De l’autre côté du monde, de Peter Weir. Le Dr Stephen Maturin est ainsi incarné par Paul Bettany. En 2010, Ridley Scott lui doit Alan Doyle pour interpréter le ménestrel Allan-a-Dale, dans Robin des Bois (2010).
Il fait partie d’un groupe d’abord intitulé 30 Odd Foot of Grunts (diminutif : Tofog), le groupe s’appelle aujourd’hui The Ordinary Fear of God (gardant ainsi les mêmes initiales).
Il est propriétaire d’une ferme de 226 hectares située au nord-ouest de Sydney, en Australie, mais également du célèbre club de rugby à XIII South Sydney Rabbitohs.
Nom du film
Evaluations
Peplum
Biographie, Policier, Thriller
Super Héros
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