Maximus Decimus Meridius (Russell Crowe), général romain renommé, mène une nouvelle fois les légions de l’empereur Marc Aurèle à la victoire en ce jour de bataille en pays germanique. L’empereur, sentant sa fin proche, annonce le soir même en privé à Maximus qu’il souhaite lui laisser le pouvoir à sa mort, pour qu’il puisse le transmettre au Sénat et que Rome devienne à nouveau une République.
Marc Aurèle préfère le général à son propre fils, Commode, qu’il sait pertinemment ambitieux et immoral, et aucunement animé d’une réelle compassion pour la plèbe. Lorsque le vieil empereur annonce la nouvelle à son fils, Commode, jaloux de l’amour que son père porte à Maximus, l’étouffe, devenant ainsi le nouvel empereur. Lorsque peu après, Commode demande à Maximus de s’engager à le servir, ce dernier (se doutant du meurtre) lui oppose un refus. L’empereur ordonne alors à Quintus (compagnon d’armes de Maximus) son exécution, ainsi que celle de sa famille résidant en Hispanie romaine. Emmené en forêt, Maximus réussit à désarmer ses gardiens et à fuir, blessé. Parvenu sur ses terres après plusieurs jours et affaibli, il découvre les corps de sa femme et de son fils de huit ans, calcinés et pendus devant la maison familiale.
Après avoir sombré dans un profond coma, Maximus est récupéré par des marchands d’esclaves, puis soigné et emmené à Zucchabar en Maurétanie Césarienne où il est vendu à un riche propriétaire et négociant local, un laniste dénommé Proximo. La nouvelle vie de Maximus consiste alors à combattre dans l’arène en tant que gladiateur. Aux cotés de Juba qui devient son ami et d’autres gladiateurs comme leur entraîneur Hagen, il trouve là un début d’exutoire à sa brutale destitution et à la perte de tout ce qui comptait pour lui. Maximus est bientôt surnommé « l’Espagnol », par la foule assistant aux combats. Saisissant tout l’intérêt qu’aurait pour lui de se retrouver devant le nouvel empereur, l’Espagnol obtient de Proximo de pouvoir combattre dans le Colisée romain.
Bientôt les premiers jeux débutent et les gladiateurs de Proximo entrent en scène dans un simulacre d’une bataille antique. Ils sont confrontés à des chars tirés par des chevaux et sont sensés, d’après le “scénario”, mourir dans l’arène. Mais grâce à son talent militaire, Maximus aidé de Juba, Hagen et les autres gladiateurs prennent le dessus et gagnent la bataille sous les acclamation de la plèbe en délire. Après ce combat épique, et souhaitant féliciter personnellement le groupe de gladiateurs, Commode demande à « l’Espagnol » d’ôter le masque de métal cachant son visage et de se présenter. À contrecœur, Maximus révèle son identité en promettant à Commode une vengeance certaine :
« Mon nom est Maximus Decimus Meridius, commandant en chef des armées du Nord, général des légions Felix, fidèle serviteur du vrai empereur Marc Aurèle. Père d’un fils assassiné, époux d’une femme assassinée, et j’aurai ma vengeance dans cette vie ou dans l’autre. »
Commode demande à Quintus (devenu chef de la garde prétorienne), l’exécution des gladiateurs mais la foule s’offusque et lève le pouce pour demander la grâce des combattants. Commode doit de se résigner et les gladiateurs sont épargnés sous les acclamations du peuple.
Lucilla, la sœur de Commode, secrètement amoureuse de Maximus et sachant la vie de ce dernier en danger le rejoint en cellule. Elle veut la chute de son frère et une rencontre entre Maximus et le sénateur Gracchus, un fervent défenseur de la république mais Maximus la rejette, toujours traumatisé par le meurtre de sa famille. Commode organise un duel ou Maximus doit se battre contre le champion invaincu de Rome, Tigrix de Gaule. Bien que tout soit organisé afin de favoriser la victoire de Tigrix, Maximus sort une nouvelle fois victorieux du combat. Commode descend dans l’arène et provoque Maximus à vouloir le tuer mais ce dernier ne mord pas à l’hameçon et repart sous les cris de joies de la foule. Parmi elle se trouve Cicéron son ancien fidèle serviteur et ami qui lui redonne espoir en lui apprenant que ses hommes sont campés tout près et seront près à suivre leur ancien général pour renverser l’empereur.
Avec l’aide de Lucilla, Maximus accepte finalement de rencontrer le sénateur Gracchus et lui expose son projet. De cette rencontre décisive, l’espoir du retour de la République semble pouvoir timidement renaître. Mais Lucius, le jeune fils de Lucilla, témoin d’une conversation entre sa mère et le sénateur Gracchus, fait involontairement allusion à cette discussion en présence de son oncle qui décide du coup de contrecarrer le projet de révolte. Avec l’aide de Falco, un sénateur corrompu, Commode fait donner la garde prétorienne qui fait prisonnier Gracchus puis attaque le camp des gladiateurs. Plusieurs hommes sont tués (dont Hagen et Proximo) pour permettre à Maximus de s’évader. Le général retrouve Cicéron mais ce dernier est à son tour tué et lui-même est repris ainsi que plusieurs survivants dont Juba. Commode a gagné. Amoureux de sa sœur depuis longtemps, il veut lui donner un héritier mais lui promet aussi la mort de son fils Lucius si elle s’enfuit ou met fin à ces jours.
Reste le problème Maximus dont Commode ne peut se permettre de faire assassiner car cela risquerait d’en faire un martyr et fragiliserait sa légitimité déjà contestée. Il opte alors pour un combat singulier dans l’arène entre Maximus et lui-même. Il retrouve le général enchainé dans les souterrains du Colisée et le blesse d’un coup de dague. Le combat débute dans un Colisée plein. Maximus, blessé, chancelle mais résiste face à Commode qui finit désarmé. Ce dernier réclame une arme mais Quintus empêche ses hommes d’intervenir. En dernier recours, l’empereur saisit sa dague mais Maximus retourne l’arme contre lui et le tue. A bout de force, Maximus demande la liberté des derniers gladiateurs et du sénateur Gracchus ; puis il finit par s’écrouler à son tour avant de mourir dans les bras de Lucilla. Le retour de la République à Rome, comme le souhaitait Marc Aurèle le Juste, est désormais possible.
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