Trois mois après la fin du Grand Blond avec une chaussure noire (1972), le capitaine Cambrai (Michel Duchaussoy), qui enquête sur la mort étrange du colonel Milan, intercepte une lettre de François Perrin (Pierre Richard), qui file le grand amour avec Christine (Mireille Darc) à Rio de Janeiro, dans laquelle il avoue à son ami Maurice (Jean Carmet) la supercherie du colonel Toulouse (Jean Rochefort). Cambrai convainc le nouveau ministre de la Défense (Jean Bouise) de demander au colonel Toulouse de lui présenter le grand blond, décrit dans un dossier du colonel Milan comme un agent exceptionnel.
Toulouse envoie deux agents à Rio avec pour mission d’abattre le grand blond, annonçant anticipativement sa mort au ministre. Ce dernier insiste pour faire rapatrier son corps et lui décerner la légion d’honneur à titre posthume.
Après l’« enterrement », le capitaine Cambrai survient et accuse ouvertement Toulouse et Perrache d’avoir non seulement causé la mort du colonel Milan mais également celle du grand blond. Il s’appuie notamment sur Maurice et la lettre reçue de Rio. Toulouse remporte la première bataille en leur affirmant que le grand blond est bien vivant et revient prochainement.
Mis en difficulté, il doit désormais prouver que le grand blond est bien un agent secret. Il se rend à Rio et fait enlever Christine afin de faire pression sur Perrin et l’obliger à collaborer. Le grand blond revient à Paris, affublé de la panoplie complète de l’agent secret, à la plus grande incompréhension de Maurice et sa femme Paulette, venus l’accueillir à l’aéroport.
Ayant réussi à déjouer le piège du capitaine Cambrai, qui avait convaincu le ministre de confier une mission périlleuse au grand blond, Toulouse veut à présent donner une bonne leçon au capitaine Cambrai, dont il ressort qu’il a passé l’essentiel de sa carrière dans les bureaux, ne supportant pas l’action de terrain ou la vue du sang. Il prépare une mise en scène où le grand blond échappe à une fusillade, avec notamment un agent mourant dans les bras de Cambrai. Le stratagème fonctionne à merveille… mais Toulouse ignore que Perrin a abandonné son revolver à son départ. Cambrai et Maurice découvrent ainsi qu’il s’agissait en réalité de tirs à blanc et comprennent qu’il s’agissait d’une supercherie.
Lorsque Toulouse et Perrache relâchent Christine et ramènent celle-ci au domicile de Perrin, ils le trouvent au lit avec Paulette. Christine s’en va, dépitée.
Toulouse prévoit à présent de faire exécuter le grand blond le soir même, en plein concert et en présence du ministre. Ceci afin de clore définitivement ce dossier gênant tout en convainquant les sceptiques que, via cette fin tragique, le grand blond était réellement un agent secret. Lorsque le capitaine Cambrai le menace d’utiliser le témoignage de Maurice contre lui s’il venait à abattre le grand blond, il doit donner l’ordre à ses tueurs d’interrompre l’opération. C’est alors que Christine survient, monte sur la scène et abat Perrin. Le capitaine Cambrai survient et révèle qu’il s’agissait en réalité de tirs à blanc et que Perrin n’est pas mort et que l’opération était montée avec la complicité de Perrin et des autres musiciens de l’orchestre. Acculé et accusé publiquement, le colonel Toulouse annonce qu’il veut s’éviter le déshonneur d’un jugement et on le voit se suicider d’une balle dans la tête. Alors que Perrin se réconcilie avec Christine, il apparaît que Toulouse ne s’est en réalité pas suicidé et prend la fuite, en compagnie de Perrache, en direction de l’aéroport d’Orly.
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