Acteur
Photo de Henri Guybet.

Informations personnelles

  • Nom de naissance: Henri Jules Louis Guybet
  • Date de naissance: 21 décembre 1936
  • Lieu de naissance: Paris (France)
  • Taille: 1.80 m
  • Nationalité: Français

Biographie

 

Henri Guybet est un acteur français, né le  à Paris, dans le 14ème arrondissement.

Membre fondateur du Café de la gare avec Romain Bouteille, Coluche, Patrick Dewaere et Miou-Miou, il devient ensuite un second rôle prolifique du cinéma français, dans de grands succès comiques comme Quelques messieurs trop tranquilles (1972), Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), plusieurs films avec Pierre Richard tel Le Retour du grand blond (1974), ainsi que On a retrouvé la septième compagnie (1975) et La Septième Compagnie au clair de lune (1977). Il s’impose plus tard comme une figure du théâtre de boulevard. En plus de cinquante ans de carrière, il n’a accédé qu’à un unique rôle principal au cinéma, dans Le Pion (1978).

Il s’illustre également dans le doublage, notamment dans le rôle du dinosaure en jouet Rex des films Toy Story.

Henri Guybet passe son enfance dans le 19ème arrondissement de Paris, avenue Simon-Bolivar où sa mère est couturière. Il s’inscrit au cours de Dullin tenu par Lucien Arnaud. Engagé par Jean Vilar, il débute dans le rôle d’un hallebardier dans Antigone au Théâtre national populaire.

Puis il passe au café-théâtre au sein du Café de la gare, aux côtés de Coluche, Patrick Dewaere, Romain Bouteille et Miou-Miou à la fin des années 1960. Gérard Oury lui offre son premier grand rôle au cinéma dans Les Aventures de Rabbi Jacob qui connait un très grand succès, où il joue Salomon, le chauffeur juif de Louis de Funès. Henri Guybet devient une vedette au cinéma et à la télévision bien avant Coluche, et Patrick Dewaere, issus eux aussi du Café Théâtre. Son talent comique explose peu après chez Georges Lautner dans Pas de problème (1975) et chez Robert Lamoureux qui le choisit pour remplacer Aldo Maccione qui demandait un cachet jugé trop élevé, dans On a retrouvé la septième compagnie (1975). Deux grands succès qui lui permettent de décrocher le rôle principal du film Le Pion (1978), où il interprète Bertrand Barabi, un « pion » qui, encouragé par une jeune veuve (Claude Jade), fait ses premières armes en tant que romancier et rencontre un succès inespéré. C’est son seul premier rôle et restera son seul rôle romantique. Vers la fin des années 1970, il tourne plusieurs « nanars » et devient un second rôle récurrent. Au théâtre, il devient un grand nom du théâtre de boulevard.

À partir de 1981, il ne trouve plus de grands rôles marquants au cinéma. Il ne tente pas la comédie dramatique, refusant par exemple des rôles de policier, ou de truand, mais accepte de jouer des personnages considérés comme « sympathiques », comme pour le rôle du soldat Tassin dans les deuxième et troisième films de la trilogie de Robert Lamoureux, La Septième Compagnie. Son personnage finit par lasser les cinéastes et les producteurs, que certains considéraient comme passé de mode, et qui hésitèrent par la suite à lui donner des rôles d’envergure, le cantonnant le plus souvent à des seconds ou des troisièmes rôles, dans des films à petits budgets qui ne marquent pas le public. Ainsi, au milieu des années 1980, Henri Guybet tourne le plus souvent pour la télé, dans des téléfilms. Aussi, il s’investit dans le théâtre de boulevard, un genre de spectacle qu’il apprécie particulièrement, en jouant par exemple des pièces de Feydeau. En 1985, il sort un 45 tours, T’as ta tête où ?

Pendant les années 1990 il a moins de succès, en comparaison de l’« âge d’or » des années 1970 et du tout début des années 1980, où il côtoyait de grands cinéastes comme Georges Lautner ou Gérard Oury. En effet, son personnage n’évoluait guère, cantonné le plus souvent à des comédies légères, et abonné aux rôles de Français dits « moyens ». Cependant, au milieu des années 1970, il était populaire, et le public se souvient de lui dans le film Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), où il côtoyait Louis de Funès, et son Pion aux côtés de Claude Jade ou dans quelques films de Lautner. Henri Guybet participa aussi à des spots publicitaires.

Aujourd’hui encore, il fait de nombreux doublages dans des films d’animation (Toy Story, 1001 pattes, etc.). Au cinéma, il est rarement en tête d’affiche, mais plutôt abonné aux seconds rôles, ou rôles de troisième couteau (petits rôles secondaires), ou à de simples apparitions. Son fils Christophe Guybet est également comédien.

En 2012, le journaliste et réalisateur Gilles Botineau se penche sur son parcours et lui consacre un portrait documentaire de 52 minutes, Henri Guybet, le rire tranquille, revenant sur l’ensemble de sa carrière. L’occasion pour le comédien de raconter son histoire et évoquer ses illustres partenaires.

 

Récompense

  • Gérard du Cinéma 2011 : Trophée du Gérard de l’acteur qu’on croyait mort depuis 1985 et qui en fait tournait encore (dans Protéger et servir)
Source: Wikipédia

 

Filmographie

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Photo de Henri Guybet.

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Bande annonce Le retour du grand blond (1974)

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