Acteur
Photo de Christopher Lee

Informations personnelles

  • Nom de naissance: Christopher Frank Carandini Lee
  • Date de naissance: 27 mai 1922
  • Lieu de naissance: Londres (Angleterre)
  • Taille: 1.96 m
  • Nationalité: Anglais
  • Date de décès: 7 juin 2015 (à 93 ans)

Biographie

 

Sir Christopher Lee est un acteur, producteur, orateur, musicien, chanteur et photographe britannique, né Christopher Frank Carandini Lee le  dans le quartier de Belgravia de la cille de Londres et mort le  à Chelsea dans la ville de Londres en Angleterre.

C’est l’un des acteurs britanniques les plus prolifiques, avec plus de 225 films à son actif. Il est également célèbre pour sa polyvalence artistique.

En 1958, il est révélé au cinéma grâce à son interprétation légendaire du comte Dracula dans une série de films produits par les studios britanniques Hammer Film Productions. Par la suite, sa haute stature et sa voix de basse lui ont valu d’interpréter principalement des personnages inquiétants : il est apparu dans de nombreux films d’épouvante, sans se limiter au genre. Il incarne le méchant Francisco Scaramanga dans L’Homme au pistolet d’or (1974), un film de la saga James Bond.

Il est aussi familier de l’univers de Sherlock Holmes. Après avoir incarné sir Henry Baskerville dans Le Chien des Baskerville (1959), il interprète trois fois le célèbre détective, ainsi que son frère Mycroft dans La Vie privée de Sherlock Holmes (1970).

À la fin de sa carrière, Christopher Lee apparaît dans de grandes productions hollywoodiennes telles que Sleepy Hollow (1999) et, à plus de 80 ans, dans deux sagas majeures où il se fait remarquer à nouveau dans des rôles d’antagonistes marquants : Star Wars, où il incarne le comte Dooku, et Le Seigneur des anneaux où il interprète Saroumane. Il reprend ce personnage dix ans plus tard dans la trilogie Le Hobbit et meurt peu après, à l’âge de 93 ans.

Il est anobli en 2009, devenant ainsi sir Christopher Lee.

 

Enfance, formation

Christopher Lee naît à Belgravia, un quartier de Londres, le . Fils de Geoffrey Trollope Lee, lieutenant-colonel dans le 60ème régiment d’infanterie royal (60th King’s Royal Rifle Corps) et de la comtesse Estelle Marie Carandini di Sarzano, il a une sœur de cinq ans son aînée, Xandra (future mère de l’actrice Harriet Walter). Il est le cousin par alliance de Ian Fleming, auteur de la série des James Bond.

Espérant intégrer le très prestigieux Eton College, le jeune Christopher est d’abord admis à la très sélective école préparatoire Summer Fields School, dans la région d’Oxford, où il étudie la littérature classique, le grec ancien et le latin.

À la suite de quelques revers de fortune liés à la grande crise économique, sa famille le contraint à concourir à une bourse scolaire qui lui échappe de très peu à Eton, mais qu’il obtient en seconde tentative à Wellington College, une institution plus ouvertement militaire. Désargentée et séparée de son beau-père ruiné, sa mère lui enjoint d’abandonner ses études pour gagner sa vie un an avant d’aborder le second cycle.

En 1939, alors âgé de 17 ans, il assiste à la dernière exécution publique en France, à Versailles.

Enchaînant de petits emplois de coursier à la City, il se porte d’abord volontaire pour combattre l’Union soviétique aux côtés de la Finlande lors de la guerre d’Hiver. Il croise à cette occasion l’écrivain français d’extrême droite Jean Fontenoy lors du trajet en cargo qui le conduit en Scandinavie. En 1941, l’année même de la mort de son père, militaire en retraite, il s’engage dans la Royal Air Force en espérant devenir pilote. Comme une défaillance du nerf optique l’en empêche, on l’affecte au service des renseignements dans l’encadrement de pilotes. Lors de la reconquête de l’Afrique du Nord, durant toute la Seconde Guerre mondiale, au Long Range Desert Group et au Special Operations Executive, il est promu au grade de « flight lieutenant » (capitaine) au moment de contribuer à la dénazification de l’Allemagne, ce qui l’amène à croiser quelques grands criminels de guerre et à témoigner de l’horreur des camps de concentration.

 

Carrière

Premiers rôles (1946-1956)

Après la démobilisation de 1946, Lee ignore encore ce que sera son avenir professionnel. Sur une suggestion de son cousin, le diplomate italien Nicolò Carandini, il opte pour le métier d’acteur et décroche un contrat de sept ans avec la firme cinématographique Rank. Il débute sa carrière d’acteur dans deux épisodes de la série Kaleidoscope (1946 et 1947). Il débute au cinéma dans la romance fantastique L’Étrange Rendez-vous (1948) de Terence Young. La même année, il joue aux côtés de Sir Laurence Olivier dans une adaptation cinématographique d’une pièce de Shakespeare, Hamlet, laquelle a la particularité de l’associer pour la première fois à l’écran à son futur compagnon de route, Peter Cushing. Lee peine pendant dix ans avant de s’imposer dans le métier, sa trop grande taille (1,97 m) et son physique latin l’écartant de tout rôle significatif. Le plus souvent, en effet, les vedettes préfèrent s’entourer de partenaires au physique « standard » et d’une taille inférieure ou égale à la leur, afin qu’ils ne puissent « attirer l’attention du public » durant leurs scènes.

Au cours des années 1950, Lee tourne dans une trentaine de films, le plus souvent dans de petits rôles, parfois supprimés au montage. La plupart sont des films de seconde zone, destinés à une diffusion purement locale, mais quelques grands classiques du film d’aventure se détachent du lot : Capitaine sans peur (1951) de Raoul Walsh, Le Corsaire rouge (1952) de Robert Siodmak, Les Quatre Plumes blanches (1955) de Zoltan Korda, Au sud de Mombasa (1956) de George Marshall. De nombreux engagements à la télévision le préservent souvent du chômage. S’il ne parvient pas encore à se hisser au rang de vedette, Lee se forge progressivement une solide réputation d’acteur de second plan. Signe d’une certaine reconnaissance, son nom est de plus en plus souvent mentionné aux génériques.

 

Dracula

En 1957, il est remarqué pour sa grande taille, qui, de défaut, devient un atout majeur. Il est alors appelé pour tenir le rôle de la créature du docteur Frankenstein, incarné par Peter Cushing dans le film d’horreur Frankenstein s’est échappé (1957) de Terence Fisher. Les droits sur le masque de la créature de Frankenstein étant détenus par Universal Pictures, Lee propose qu’on appose sur son visage un patchwork de visages pour se rapprocher de l’aspect du monstre de Frankenstein décrit par Mary Shelley dans son roman. Ce film, produit par les studios de la Hammer Film Productions, remporte un vif succès auprès du public britannique.

C’est véritablement, avec le film Le Cauchemar de Dracula (1958), également produit par la Hammer, réalisé par le même réalisateur et mettant en scène les mêmes acteurs, que le succès devient mondial. Autrefois interprété par l’acteur américain Béla Lugosi, l’interprétation légendaire du comte Dracula par Christopher Lee permet à celui-ci d’être reconnu en tant qu’acteur et de jouir d’une popularité planétaire dans le monde du cinéma.

Encore aujourd’hui, son nom est indissociable de celui du fameux vampire de Transylvanie. De fait, Christopher Lee reprendra ce rôle à dix reprises dans des films tels que Dracula, prince des ténèbres (1966) de Terence Fisher, Dracula et les Femmes (1968) de Freddie Francis ou Les Cicatrices de Dracula (1970) de Roy Ward Baker.

À la suite du succès de ce premier opus, les studios de la Hammer entreprennent une série de films d’horreur réunissant de nouveau le tandem qu’il forme avec Peter Cushing dans La Malédiction des pharaons (1959) et Le Chien des Baskerville (1959), réalisés par Terence Fisher.

Les deux acteurs partagent ensuite l’affiche dans plus de vingt productions, pour la plupart produites par les studios de la Hammer, lesquels deviennent les initiateurs du renouveau du film fantastique.

Dans les années 1960, habitué aux rôles machiavéliques, Lee tourne dans de nombreux films d’horreur tels que Hurler de peur (1961) de Seth Holt, La Gorgone (1964) de Terence Fisher, Circus of Fear (1966) de John Llewellyn Moxey ou encore Les Vierges de Satan (1968) de Terence Fisher.

Hyperpolyglotte (il parle anglais, allemand, italien, français, russe, espagnol, suédois, hébreu et grec), il tourne également dans des productions étrangères tels que Le Corps et le Fouet (1963) de Mario Bava, La Crypte du vampire (1964) de Camillo Mastrocinque ou encore Le Vampire et le Sang des vierges (1967) de Harald Reinl.

Ses rôles de méchants tels que Fu Manchu (qu’il incarnera cinq fois au cinéma) et Raspoutine, dans Raspoutine, le moine fou (1966) de Don Sharp, sont de véritables succès et accentuent son image d’homme inquiétant et effrayant.

 

Des rôles plus variés (1970-1995)

Dans les années 1970, Christopher Lee continue d’incarner le rôle du comte Dracula et de tourner dans des films d’horreur. Pourtant, trouvant que ce genre de films nuit trop à son image et à son talent d’acteur, il décide d’interpréter des rôles plus variés. Il multiplie les tournages en Europe, est appelé parfois pour un jour seulement et ne sait pas toujours quel est le scénario du film. Il joue des rôles tels qu’Artemidorus dans Jules César de Stuart Burge en 1970, le frère de Sherlock Holmes dans La Vie privée de Sherlock Holmes (1970) de Billy Wilder, le comte de Rochefort dans Les Trois Mousquetaires (1973) puis une suite l’année suivante On l’appelait Milady (1974) signé par Richard Lester ou encore le méchant, Francisco Scaramanga dans un James Bond, L’Homme au pistolet d’or (1974) de Guy Hamilton.

Il interprète encore une fois le comte Dracula mais cette fois-ci sous le signe de la comédie burlesque dans un film français d’Édouard Molinaro Dracula père et fils (1976). La même année, il quitte définitivement les studios de la Hammer pour la Californie.

Son premier film américain, Les Naufragés du 747 (1977) de Jerry Jameson, lui vaut la sympathie du syndicat des cascadeurs, Lee ayant participé aux séances d’apnée durant le tournage du film. Il devient d’ailleurs membre à vie et porte-parole de plusieurs associations de cascadeurs. Il tient le rôle d’un commandant allemand dans le film 1941 (1979) de Spielberg.

Dans les années 1980, loin de s’estomper, la carrière cinématographique de Christopher Lee devient très prolifique, celui-ci accumulant les apparitions autant sur grand écran que sur le petit écran télévisuel.

Il joue dans des films télévisés comme La Salamandre (1981) de Peter Zinner, où il côtoie des acteurs tels que Franco NeroAnthony Quinn et Claudia Cardinale ou encore Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1989) de Buzz Kulik où il retrouve ses compatriotes Eric IdlePeter Ustinov et Robert Morley.

Il interprète le rôle de Charles-Henri Sanson, le bourreau de Louis XVI et Marie-Antoinette entre autres dans le film La révolution française (1989), les années terribles, de Richard t. Heffron.

Bien que ces films redonnent à Lee quelques succès, quoique succincts et passagers, sa notoriété diminue.

Il s’essaie également au doublage pour le long métrage d’animation La Dernière Licorne (1982) dans lequel il interprète le rôle du Roi Haggard tant dans la version originale anglaise que dans la version allemande.

En 1992 il est membre du jury du Festival international du film de Tokyo.

La carrière de Lee semble stagner jusque vers la fin des années 1990 malgré des petites apparitions notables dans des films tels que Gremlins 2 : La Nouvelle Génération (1990) de Joe Dante ou Le Bouffon de l’horreur (1994) de Simon Sprackling.

 

Un retour éclatant (1995 à 2015)

Début de sa collaboration avec Burton, Le Seigneur des Anneaux et Star Wars

C’est à la fin des années 1990 que deux nostalgiques des frayeurs hammeriennes convient Lee à leur table.

Tim Burton réalise Sleepy Hollow (1999) avec Johnny Depp dans lequel Christopher Lee fait une brève mais mémorable apparition. Cette dernière, qui marque la première des cinq collaborations avec le réalisateur, redonne également un second souffle à la carrière de l’acteur britannique.

Il est alors approché par Peter Jackson pour incarner Saroumane dans la trilogie du Seigneur des anneaux aux côtés de Ian McKellenElijah Wood et Viggo Mortensen. Coïncidence, Lee avait déjà remis quelques années plus tôt le Grand Prix du Festival d’Avoriaz au même cinéaste pour son film Braindead (1993). Cette trilogie, adaptée du roman de Tolkien on notera également qu’il est la seule personne de l’équipe du film à avoir rencontré un jour ce dernier, remporte un véritable succès international. Apparaissant dans les versions cinéma des deux premiers volets, ses scènes de Le Retour du roi (2003) ne sont disponibles que dans la version longue du film. Il reprend le personnage pour l’adaptation jeu vidéoludique du troisième volet.

En 2002, à la suite du décès de Richard Harris, il est un temps pressenti avec Ian McKellen, son collègue du Seigneur des anneaux, pour reprendre le rôle d’Albus Dumbledore dans la saga Harry Potter, mais on leur préfère finalement Michael Gambon.

Marchant sur les traces de son ami Cushing, qui avait interprété auparavant le Grand Moff Wilhuff Tarkin dans le premier opus de Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (1977) de George Lucas, Christopher Lee signe à son tour pour la saga homérique du même réalisateur dans le rôle du comte Dooku alias Dark Tyranus dans les deuxième L’Attaque des clones (2002) et troisième opus La Revanche des Sith (2005).

C’est un retour sur scène éclatant. Christopher Lee croule sous les récompenses honorifiques (il est anobli par la reine le  et décoré Chevalier des Arts et des Lettres en France) et artistiques (étoiles sur les « boulevards de la célébrité » à Londres, plusieurs nominations aux Oscars et de nombreuses récompenses spéciales pour l’ensemble de sa carrière).

Carrière dans le métal, performances vocales et sa continuation avec Burton

En 2004, Christopher Lee ajoute une nouvelle corde à son arc en prêtant sa voix comme narrateur du groupe de metal symphonique italien Rhapsody of Fire pour l’album Symphony of Enchanted Lands II: The Dark Secret, pour lequel sa voix profonde donne un excellent rendu dans la logique musicale du groupe. Il participe également au single The Magic Of The Wizard’s Dream, sorti en 2005, en y chantant en duo avec Fabio Lione sur quatre versions de la chanson éponyme, chacune dans une langue différente : anglais, italien, français, et allemand. Il prête aussi sa voix au groupe de heavy metal américain Manowar, toujours en tant que narrateur, pour trois titres de l’album Gods of War (sorti en mars 2007), ainsi que sur le titre Dark Avenger, reprise de leur propre album Battle Hymns, « Battle Hymns MMXI », en remplacement d’Orson Welles qui assurait la narration pour leurs albums au début des années 1980.

En parallèle, Lee élargit encore son expérience et retrouve le personnage de Francisco Scaramanga dans le jeu vidéo GoldenEye : Au service du mal sorti en 2004 et donne voix la même année au personnage de Lucan D’Lere dans le jeu vidéo EverQuest II. En 2005, il double les personnages de DiZ et d’Ansem le sage pour la version anglophone du jeu vidéo Kingdom Hearts 2.

Sous la direction de Tim Burton, Lee retourne au grand écran pour deux métrages fantastiques : Charlie et la Chocolaterie (2005) où il interprète un dentiste inquiétant accompagné une nouvelle fois par Johnny Depp, et le film d’animation Les Noces funèbres (2005), dans lequel Lee prête sa voix à un pasteur loufoque. Il retrouve le cinéaste américain en 2010 pour incarner le Jabberwocky dans Alice au pays des merveilles (2010), puis pour incarner le pêcheur Silas Clarney dans Dark Shadows (2012).

En 2008, de retour dans l’univers de Tolkien, il est le narrateur de la version audio du livre Les Enfants de Húrin de J. R. R. Tolkien et Christopher Tolkien (HarperCollins AudioBooks). La même année, l’acteur prête sa voix au Comte Dooku pour le film d’animation Star Wars: The Clone Wars (2008), reprenant ainsi un rôle qu’il a incarné au cinéma dans les épisodes II et III de la saga Star Wars.

En 2010, Christopher Lee sort sous le nom de Charlemagne un album solo, Charlemagne: By the Sword and the Cross, dans un style opéra métal symphonique. Dans la même continuité, il sort l’album Charlemagne: The Omens of Death en 2013. Il sort en 2012, 2013 et 2014 trois singles, avec des reprises métal de chansons de Noël.

En janvier 2011, il est le narrateur vedette lors du concert du Seigneur des anneaux au Grand Rex à Paris. Sa narration est en français, langue qu’il maîtrise parfaitement. Le  de la même année, il reçoit de la BAFTA, académie britannique des arts audiovisuels, et des mains de Tim Burton, l’Academy Fellowship, récompense pour sa carrière exceptionnelle.

 

Un dernier retour en Terre du Milieu et ultimes rôles

Après une parenthèse avec Hugo Cabret (2011) de Martin Scorsese dans lequel il joue Monsieur Labisse et dans The Wicker Tree (2012), il reprend le rôle de Saroumane dans la trilogie Le Hobbit de Peter Jackson, adaptation du livre Le Hobbit de Tolkien paru en 1937 et également préquelle de la trilogie Le Seigneur des Anneaux de Jackson. Déclarant à plusieurs reprises être intéressé de montrer sur grand écran le passage du bien vers le mal du personnage qui est absent du livre, il ne peut se rendre en Nouvelle-Zélande avec le reste de l’équipe et tourne ses scènes en quatre jours aux studios Pinewood en Angleterre. Il est également à l’affiche du film Train de nuit pour Lisbonne (2013) de Bille August dans lequel il joue le père Bartolomeu.

Il retrouve une nouvelle fois La Terre du Milieu pour la narration du jeu vidéo Lego Le Hobbit en 2014 avant d’également narrer le jeu Deus Ex Machina 2 en 2015.

 

Décès

Christopher Lee meurt le , après avoir été admis au Chelsea and Westminster Hospital de Londres pour insuffisance respiratoire et une insuffisance cardiaque.

 

Distinctions

  • Très vénérable ordre de Saint-Jean, commandeur (1997)
  • Ordre de l’Empire britannique à titre civil, commandeur (2001)
  • Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres (2011)
  • Festival du film de Londres : BFI Fellowship (2013)
Source: Wikipédia

 

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