Francesco Sparanero, dit Franco Nero, est un acteur, réalisateur, producteur et scénariste italien, né le à San Prospero (province de Modène, région d’Émilie-Romagne).
Natif de l’Émilie-Romagne, Franco Nero est élevé à Bedonia et à Milan. Il étudie brièvement à la Faculté d’Économie et de commerce, avant d’abandonner ses études pour intégrer le Piccolo Teatro de Giorgio Strehler à Milan.
Mais Nero a aussi travaillé avec Carlo Lizzani (La Celestina P… R… (1965) à ses débuts), Luis Buñuel (Tristana (1970) avec Catherine Deneuve), Rainer Werner Fassbinder (Querelle (1982) d’après Jean Genet), Damiano Damiani, Giuliano Montaldo, Elio Petri, Luigi Zampa, Pasquale Festa Campanile, Duccio Tessari, Tinto Brass, Marco Bellocchio dans La Marche triomphale (1976), Claude Chabrol dans Les Magiciens (1976), Pupi Avati, le grec Michael Cacoyannis dans Sweet Country (1987)…
Il a incarné les bibliques Abel dans La Bible (1966) de John Huston, Nathan dans David (1997) et Gamaliel dans San Paolo (2000), Lancelot du Lac dans la comédie musicale Camelot (1967), Don José dans L’Homme, l’orgueil et la vengeance (1967), une version western de Carmen (avec Tina Aumont), Rudolph Valentino dans le téléfilm The Legend of Valentino (1975), avec Yvette Mimieux en Natacha Rambova, Jésus Christ dans Stridulum (1979), John Silas Reed dans le film Krasnye kolokola, film vtoroy – Ya videl rozhdenie novogo mira (1983) du russe Serge Bondartchouk), Toscanini (1988), Garibaldi dans la mini série Il generale (1987), Versace dans The Versace Murder (1998), Léonard de Vinci dans le court métrage Le Visionarium (1992) et Saint Augustin dans le téléfilm Sant’Agostino (2010).
Il joue dans d’autres productions originales et étrangères comme La Vierge et le Gitan (1970) de Christopher Miles d’après D. H. Lawrence, Le Moine (1972) d’Ado Kyrou d’après Matthew Gregory Lewis ou Amélia Lopez O’Neill (1991) de Valeria Sarmiento, sur un scénario de Raoul Ruiz, travaillant également avec des cinéastes venus de Yougoslavie, d’Hongrie ou d’Algérie.
Cependant, c’est le film d’action qui domine sa carrière : westerns (nombreuses compositions de Mexicains et d’Indiens), policiers, films de guerre, voire l’horreur et la science-fiction, avec pour partenaires masculins (souvent américains) Lee J. Cobb dans La Mafia fait la loi (1968), Jack Palance dans El mercenario (1968), Klaus Kinski, Tomás Milián dans Companeros (1970), Martin Balsam dans Confession d’un commissaire de police au procureur de la République (1971), Eli Wallach dans Et viva la révolution ! (1971), Anthony Quinn dans Los amigos (1973), Telly Savalas dans Le Salopard (1973), Sterling Hayden, Ben Gazzara, Michel Constantin, Fabio Testi, John Saxon ou Don Johnson dans Les Bâtards (2008). C’est en véritable star internationale qu’il apparaît dans les superproductions La Bataille de la Neretva (1969) ou L’Ouragan vient de Navarone (1978). C’est encore dans ce registre qu’il s’impose en méchant face à Bruce Willis dans le blockbuster 58 minutes pour vivre (1990). Il joue dans le court métrage L’ultimo pistolero (2002).
Mais, dans ses films d’action ou dans des œuvres plus intellectuelles, Nero collectionne aussi les partenaires féminines les plus séduisantes : Claudia Cardinale dans La Mafia fait la loi (1968) et Lucia et les gouapes (1974), Giovanna Ralli, Florinda Bolkan, Charlotte Rampling, Nathalie Delon dans Le Moine (1972), Joanna Shimkus dans La Vierge et le Gitan (1970), Barbara Bach, Jennifer O’Neill, Virna Lisi dans Croc-Blanc (1973) et sa suite Le retour de Croc Blanc (1974), Dalila Di Lazzaro, Susan George, Laura Morante, Ursula Andress ou Laura del Sol, sa compagne Vanessa Redgrave à plusieurs reprises, et les partenaires masculins les plus prestigieux : Fernando Rey, James Mason, Helmut Berger, Max von Sydow ou Christopher Lee… Nero tente d’ailleurs une carrière romantique à la télévision avec Le Pirate en 1978, en prince du désert aux côtés d’Anne Archer, mais c’est en prêtre égyptien retors qu’il marque le plus dans le péplum Les Derniers Jours de Pompéi (1984). L’exotisme lui colle à la peau.
Actuellement, il est encore très actif, à la télévision ou au cinéma dans des rôles secondaires.
En 2005, Franco Nero a réalisé Forever Blues. Après avoir doublé Topolino dans Cars 2 (2011), l’acteur a tourné dans un épisode de New York, unité spéciale (2011) où il incarne un haut dignitaire italien accusé de viol, une fiction inspirée par l’affaire Dominique Strauss-Kahn.
Il revient dans Django Unchained (2012) de Quentin Tarantino, un western hommage à son film le plus célèbre.
En 2017 il est invité à danser lors de la quatrième semaines de la 12ème saison du programme phare de la Rai 1 en Italie, Ballando con le stelle, au côté de sa femme Vanessa Redgrave.
Il est marié à l’actrice Vanessa Redgrave, avec qui il a eu un fils, l’écrivain et réalisateur Carlo Nero, en 1969. Le couple se marie en 2006, près de quarante ans après leur première liaison.
Nom du film
Evaluations
Western
Action, Art Martiaux
Western