Gravity (2013)

Drame, Science-Fiction | 91 min
Évaluation:
7.7/10
7.7
Affiche Gravity (2013)

Information du film

Histoire du film

 

La navette spatiale Explorer effectue une mission de maintenance sur le télescope spatial Hubble (mission STS-157). Trois astronautes sont dans l’espace en train d’effectuer des travaux sur le télescope amarré dans la soute de la navette lorsque le centre spatial de Houston informe l’équipage qu’un satellite russe a été détruit par un missile, engendrant un nuage de débris spatiaux. De prime abord sans danger, les débris se multiplient par réaction en chaîne (syndrome de Kessler) et certains d’entre eux se dirigent droit vers les astronautes. Ceux-ci se préparent à réintégrer la navette spatiale. Mais il est trop tard, les débris sont sur eux. L’astronaute Ryan Stone (Sandra Bullock), qui était amarrée au bras télécommandé de la navette, se trouve propulsée dans l’espace et, dans la panique, perd de vue la navette et ses collègues. Le commandant de la navette, Matt Kowalski (George Clooney), qui a également survécu et qui dispose, contrairement à sa collègue, d’un MMU (ou d’un engin très ressemblant) lui permettant de se déplacer, parvient à la rejoindre. Il l’arrime à lui à l’aide d’un câble et, grâce à la propulsion de son MMU, l’emmène à sa suite jusqu’à la navette spatiale. Hélas, à bord, il n’y a pas d’autres survivants et les destructions l’ont rendue inutilisable.

Le seul espoir semble être la Station spatiale internationale, à 100 kilomètres de là. Matt espère regagner la Terre à bord d’un vaisseau Soyouz amarré à la station spatiale. Le parcours dans l’obscurité sidérale est l’occasion d’un échange entre les deux rescapés et Ryan confie à Matt comment elle a perdu sa fille au cours d’un banal accident. Depuis, elle est hantée par ce destin tragique. Presque à court d’oxygène, ils arrivent à la station spatiale, qui a également été ravagée par les débris spatiaux et que ses occupants ont déjà évacuée à l’aide d’un premier Soyouz. Ils constatent qu’il ne reste donc plus qu’un vaisseau Soyouz amarré, dont le parachute s’est déployé sans doute à la suite de l’impact des débris, ce qui le rend inutilisable pour un retour sur Terre. Ayant épuisé tout le carburant du MMU, les astronautes ne peuvent pas réduire leur vitesse trop importante par rapport à leur cible. Ils doivent donc tenter de se freiner en s’agrippant au passage aux divers composants de la station. Ryan réussit in extremis à se prendre les jambes dans les courroies du parachute. Matt, qui n’a pas eu cette chance, est seulement retenu par le câble qui le relie à Ryan. Il comprend que, s’il reste accroché à l’aide du câble, son inertie va les entraîner tous les deux dans le vide spatial. Aussi, en dépit des protestations de la jeune femme, préfère-t-il se détacher de sa collègue. Celle-ci, libérée, se retrouve attirée par la station. À la limite de l’asphyxie, car ayant épuisé sa réserve d’oxygène, elle parvient à pénétrer dans la station par un sas d’un des modules russes tandis que Matt par radio lui communique ses ultimes recommandations avant de disparaître dans l’espace.

Après avoir remis en pression le sas, s’être débarrassé de sa combinaison spatiale et avoir ouvert l’écoutille qui communique avec le reste de la station, elle se dirige vers le poste de télécommunications pour lancer des appels radios à son compagnon, qui restent sans réponse. Elle comprend qu’il doit être mort et se résigne à appeler le centre spatial de Houston, mais ne parvient pas à le joindre. Mais un violent incendie se déclare à bord. Il lui faut s’enfuir dans le Soyouz de secours. Les flammes se propagent dans la structure, mais Ryan parvient à leur échapper. Une fois dans la capsule, elle se concentre sur le tableau de bord que surmonte une petite icône représentant saint Christophe, patron des voyageurs. Elle tâtonne, mais parvient à déclencher la manœuvre de séparation. Malheureusement, les câbles du parachute retiennent le vaisseau à la station. Chaque nouvelle impulsion de ses moteurs l’expose même au risque d’une collision. Ryan est obligée de sortir pour le détacher à la main. Mais bientôt survient à nouveau la vague de débris qui vient d’effectuer un tour complet de la planète. En quelques instants, toute la station spatiale est réduite en morceaux et vole en éclats dans une scène apocalyptique. Ryan, plaquée sur le Soyouz qui subit des dommages, parvient miraculeusement à en réchapper.

Il ne lui reste plus qu’à reprendre place dans le poste de pilotage, mais l’engin ne peut pas assurer son retour sur Terre puisqu’il a perdu son parachute. La seule solution est donc de tenter de rejoindre la station chinoise Tiangong. Heureusement, Ryan a été formée au pilotage du Soyouz. Mais elle découvre que le Soyouz a épuisé son carburant, sans doute dans les manœuvres effectuées pour échapper à la collision avec la station, et qu’elle est condamnée à mort. Elle appelle encore Houston à l’aide, mais elle ne parvient qu’à capter les émissions d’une radio-amateur. Elle comprend qu’elle est en contact avec un Inuit du nom d’Aninquaaq (Orto Ignatiussen). Ryan entend les chiens et les babillements d’un bébé qui, dans sa situation désespérée, lui font regretter les joies simples des Terriens ordinaires. Se sachant condamnée, elle décide de se suicider en vidant l’habitacle de son oxygène.

Mais l’on entend un choc. C’est Matt qui frappe au hublot. Il actionne la poignée et pénètre dans le poste de pilotage, referme la porte et pressurise la cabine. Un dialogue s’engage. Matt suggère à Ryan d’utiliser les rétrofusées de freinage mises en œuvre immédiatement avant l’atterrissage pour remplacer les propulseurs inutilisables sans carburant. Ryan se retourne. Matt a disparu et elle réalise qu’il ne s’agissait que d’une hallucination. Elle reprend ses esprits et rouvre les vannes de l’oxygène. Elle actionne les commandes de séparation des deux éléments du vaisseau Soyouz liés au module de descente dans lequel elle se trouve, afin de permettre l’allumage des rétrofusées. Quelques minutes suffisent à l’astronaute pour rejoindre la station orbitale chinoise. Elle revêt son scaphandre et s’éjecte dans l’espace, alors que le vaisseau s’approche de la station Tiangong. Se servant d’un extincteur pour se propulser, elle se dirige vers la station spatiale chinoise et parvient à s’y accrocher. Elle gagne le sas d’entrée. Cependant, la station chinoise, qui a été également touchée par le nuage de débris, a perdu beaucoup d’altitude et commence à pénétrer dans les couches denses de l’atmosphère. Elle entame une rentrée atmosphérique qui réchauffe les sections avant et imprime des secousses de plus en plus violentes à sa structure.

Aussitôt à bord, Ryan se dirige donc vers le vaisseau Shenzhou qui est amarré à la station. Alors que la station est en train de se désintégrer, elle s’installe, se concentre sur les écrans mais toutes les légendes sur les boutons et les écrans sont en chinois. Heureusement, le vaisseau est d’une conception très proche du Soyouz et Ryan parvient à activer le système et à déclencher la séparation du vaisseau avec la station tandis que celle-ci commence à se désintégrer. Alors que la capsule pénètre dans l’atmosphère, elle échappe de peu aux débris enflammés. Le parachute se déploie, les rétrofusées entrent en action. Enfin, la capsule se pose dans un lac. Les liaisons radio avec Houston sont rétablies. Ryan, saine et sauve, n’est pas au bout de ses peines, car un feu électrique se déclare à bord. Il lui faut ouvrir l’écoutille mais aussitôt l’eau s’engouffre dans l’habitacle. La capsule coule et se pose au fond du lac, heureusement peu profond. Ryan parvient in extremis à s’en extirper. Encore lui faut-il se libérer de son lourd scaphandre. Elle rejoint alors la surface et de là regagne la rive à la nage. Elle prend conscience qu’elle est revenue à la vie. Elle ne dit qu’un mot : « Merci ».

Source: Wikipédia

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