Le Dîner de Cons (1998)

Comédie | 80 min
Évaluation:
10/10
10

Histoire du film

 

Pierre Brochant (Thierry Lhermitte), célèbre éditeur parisien, organise chaque mercredi avec des amis un « dîner de cons » : chaque organisateur amène avec lui un « con », intarissable sur un sujet précis, qu’il a déniché au hasard. Ensuite, les organisateurs se moquent des « cons » toute la soirée sans que ces derniers s’en rendent compte. À l’issue du repas, on choisit le champion.

Un ami, Jean Cordier, lui en a trouvé un fabuleux : François Pignon (Jacques Villeret), employé du ministère des Finances qui se passionne pour les constructions de maquettes en allumettes. Pierre Brochant, victime d’un tour de reins à la suite d’un faux mouvement au golf, décide de le recevoir chez lui avant de l’emmener au dîner, afin de l’« étudier » un peu. Offusquée par le concept d’un dîner de cons et ne souhaitant pas en être complice en rencontrant l’intéressé, Christine (Alexandra Vandernoot), la femme de Pierre, décide de quitter les lieux sous le regard du docteur Sorbier (Christian Pereira) qui semble amusé par le concept de dîner de cons.

Brochant est immobilisé chez lui pour recevoir Pignon et devra se résoudre à renoncer à son dîner. Soudain, Christine laisse un message sur son répondeur pour lui annoncer leur rupture. Pignon, que sa femme a quitté deux ans auparavant avec un collègue stupide, Jean-Patrice Benjamin, comprend sa souffrance psychologique et se met en tête de l’aider malgré les supplications continuelles de Brochant pour être laissé seul.

Brochant demande à Pignon d’appeler le docteur Sorbier pour soigner son tour de reins, aggravé par une chute malencontreuse de Pignon. Une nouvelle maladresse de Pignon lui fait appeler le mauvais numéro dans le carnet d’adresse de Brochant. Lorsqu’il demande le nom de la personne au bout du fil, croyant alors parler à « Marlène, sa sœur », il confie dans le détail à cette dernière la détresse amoureuse de Brochant. Pierre lui dit alors qu’il a révélé à Marlène Sasseur (Catherine Frot), une nymphomane amoureuse de lui, qu’il est désormais disponible. Ce dernier charge alors Pignon de la rappeler et de lui dire que sa femme est rentrée avant que Marlène ne vienne débarquer chez lui. Pignon commet une nouvelle gaffe et Marlène est déterminée à venir. Dans la conversation téléphonique, Marlène suspecte que sa femme est retournée auprès de Juste Leblanc (Francis Huster), qui était le meilleur ami de Pierre, avant qu’il ne lui prenne Christine, femme et coauteure de Leblanc pour leur livre. Pignon et Brochant élaborent un stratagème pour en avoir le cœur net. Pignon se fait passer pour un producteur de films, le belge George Van Brugel des Films du Plat Pays souhaitant adapter au cinéma “Le Petit Cheval de Manège”, un livre écrit à l’époque par Leblanc et Christine. Par maladresse, il révèle à Leblanc le numéro de téléphone auquel il est joignable, qui n’est autre que le numéro de Brochant. Juste Leblanc, qui a démasqué la supercherie, n’a cependant pas gardé de rancœur envers son vieil ami et lui propose de lui dire quelque chose si jamais il en sait plus.

Pierre se prépare à aller au lit et enjoint Pignon de faire barrage si Marlène se rendait chez lui. Prise de remords, Christine décide de rentrer à la maison. Pignon l’intercepte sur le pas de la porte et, la prenant pour Marlène, ment sur l’état affectif de Brochant en lui affirmant qu’il n’est pas affecté du tout par le départ de sa femme. Apprenant de surcroît l’existence d’une maîtresse de son mari, Christine s’en va pour de bon. Pignon confirme à Brochant qu’il a viré Marlène et Juste Leblanc arrive pour aider Pierre à retrouver Christine.

Leblanc suspectant que Christine pourrait s’être réfugiée dans les bras d’un publicitaire connu, l’obsédé sexuel Pascal Meneaux (Bernard Alane), et qui lui a déjà fait des avances, Brochant doit se résoudre à quémander l’aide de Pignon, qui peut lui trouver son adresse, par l’intermédiaire de Lucien Cheval (Daniel Prévost), son collègue du Ministère des Finances qui travaille en ce moment sur le contrôle fiscal de Meneaux. Alors que Pignon regarde le match de foot pour savoir quand est la mi-temps afin d’appeler Cheval tranquillement, il est appelé par Brochant. La véritable Marlène Sasseur est arrivé au domicile de Brochant. Ne désirant pas la voir, Brochant l’éjecte sans ménagement de son appartement. Brochant ordonne alors à Pignon de partir immédiatement mais Leblanc le convainc de rester afin qu’il appelle Cheval. Après une querelle de supporters de football, Pignon invite Cheval à les rejoindre dans l’appartement de Brochant. Branle-bas de combat ensuite pour dissimuler les bibelots et autres tableaux de valeur – provenant visiblement de revenus non déclarés au fisc – qui parsèment l’appartement, Cheval étant “un des meilleurs contrôleurs de la boîte”. N’ayant comme boisson que des grands crus à servir à ses invités, et ayant appris que Cheval s’y connaît bien en vins, Brochant ajoute du vinaigre dans le vin qu’il compte lui servir pour prétendre qu’il vit modestement. Dès son arrivée, Cheval n’est toutefois pas dupe, ayant repéré les marques sur les murs ou la poussière sur les tables qui trahissent la présence récente de certains objets. Cependant, Cheval reste hilare et ne rate jamais une occasion de faire des plaisanteries, au grand dam de Brochant. Ce dernier s’énerve et Cheval lui donne immédiatement l’adresse. Leblanc lui propose une stratégie : appeler Meneaux en se faisant passer pour un ami de son associé et lui faire croire que Brochant et des amis costauds viennent chez lui pour tout casser. Soit Meneaux vire Christine par panique, soit elle n’est pas chez lui. Alors que Pignon n’avait cette fois-ci fait aucune gaffe dans le texte à réciter pour passer le coup de téléphone anonyme à Meneaux, ce dernier lui apprend qu’il n’est pas avec Christine… mais avec la femme de Cheval, son contrôleur fiscal. Désappointé, Cheval rappelle Meneaux et ordonne à sa femme de quitter les lieux immédiatement. Il avale d’une traite le verre de vin trafiqué par Brochant, ce qui l’oblige à se rendre en catastrophe vers les toilettes. Mal orienté par Pignon, il découvre la pièce où ont été entreposés tous les biens de valeur que Brochant voulait lui dissimuler. Reprenant ses esprits, Cheval promet de revenir très prochainement pour un contrôle fiscal en bonne et due forme.

Pignon décroche le téléphone et réceptionne un appel désespéré de Marlène Sasseur, qui regrette de s’être éprise pour Brochant, qu’elle considère méchant et égoïste. Elle lui révèle que Brochant participe chaque semaine à un dîner de cons. Pignon comprend alors la véritable nature du dîner auquel il a été convié.

Brochant apprend ensuite que sa femme a eu un accident de voiture et est hospitalisée. Malgré son tour de reins, il se met en tête d’aller lui rendre visite à l’hôpital. C’était sans compter sans un appel de l’intéressée, qui est toujours fâchée sur Brochant et lui apprend qu’elle ne veut pas le voir. Pignon réclame des explications sur le dîner et le traite de méchant. Ironique avec Pignon et désespéré, il se réfugie dans l’alcool et les médicaments.

Pignon décide alors de sa propre initiative d’appeler Christine. Il réussit à la convaincre de changer d’avis en lui expliquant tous les efforts réalisés par son mari pour la retrouver ce soir, et en lui garantissant qu’il s’est débarrassé de sa maîtresse, s’est réconcilié avec son ami Leblanc et a affronté un contrôleur fiscal. Devant l’incrédulité de Christine, qui suspecte que cette conversation a été commandée par Brochant, Pignon prétexte avoir quitté l’appartement et appeler d’une cabine téléphonique. Au terme de cet appel, tout semble enfin arrangé et Brochant s’excuse humblement auprès de Pignon pour l’avoir considéré comme un « con », s’engageant à ne plus jamais utiliser ce mot à la légère. C’est alors que Christine appelle le domicile de son mari et Pignon décroche le combiné, une nouvelle maladresse qui laissera Christine, voyant que Pignon lui a menti, douter de la sincérité de son mari. Tout est à recommencer. La dernière scène montre Pignon navré essayant de rattraper sa bourde irréparable, devant Brochant répétant sans cesse « Mais quel con ! ».

Source: Wikipédia

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Affiche Le dîner de cons (1998).

Bande annonce Le Dîner de cons (1998)

Comédie

Avis ( 1 )

  • admin8731 16 / 08 / 2018 Reply

    Je me lasse pas de le regarder et je rigole a chaque fois du début à la fin.

    10 / 10
     

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