Patrick Poivre d’Arvor, souvent désigné par ses initiales PPDA, né le à Reims dans la Marne en france, est un journaliste français.
Il a diversifié ses missions à la radio en étant tour à tour reporter, présentateur de journal ou de la revue de presse, animateur, éditorialiste et polémiste. À la télévision, il fut le présentateur-vedette du journal de 20 heures d’Antenne 2 de 1976 à 1983, puis du journal de 20 heures de TF1 de 1987 à 2008.
Patrick Poivre d’Arvor a inspiré la création, en 1988, du personnage de PPD, la marionnette centrale de l’émission de Canal+ Les Guignols de l’info.
Également écrivain, Patrick Poivre d’Arvor a publié une soixantaine d’ouvrages.
Patrick Jean Marcel Poivre naît au domicile parental, 22 rue Talleyrand à Reims. Ses parents sont originaires de Bretagne : sa mère, Madeleine Jeuge (1925-2011), est née à Nantes, de parents auvergnats ; son père, Jacques Poivre (1922-2018), né à Fougères, est représentant en chaussures puis directeur de société. Il a une sœur, Catherine (née en 1948), et un frère, Olivier (né en 1958, diplomate, écrivain et responsable culturel).
Durant toute son enfance, il passe toutes les vacances à Trégastel, en Bretagne, lieu auquel il est très attaché depuis, y ayant acquis une maison.
Durant son enfance à Reims, Patrick se révèle être un garçon timide, solitaire mais également harcelé par ses camarades à l’école. Il déclare que « ses seuls amis étaient les livres ». À 13 ans, il est atteint d’« un début de leucémie » et se fait soigner en Alsace. Cette maladie lui inspire à 17 ans l’écriture de son premier roman Les Enfants de l’aube publié bien plus tard, en 1982. En 1962, Patrick Poivre est bachelier à 15 ans.
Il poursuit ses études à l’Institut d’études politiques de Strasbourg, où il effectue sa première année, profitant ensuite des procédures en place à l’époque pour aller à l’Institut d’études politiques de Paris dont il sort diplômé. Jack Lang, son professeur de droit, se souvient plus tard d’un étudiant « très brillant ».
Il est alors militant des Républicains indépendants (favorables à Valéry Giscard d’Estaing), et responsable régional de son mouvement de jeunesse, les Jeunes républicains indépendants (JRI) dont il a intégré le bureau national avant d’en devenir le vice-président. Il figure d’ailleurs à la une du mensuel France Moderne no 350 de mars 1970, le journal de la Fédération nationale des républicains indépendants.
Parallèlement, il étudie le russe, le polonais et le serbo-croate aux Langues O dont il ne sort pas diplômé.
Il est critique cinématographique pour Valeurs actuelles sous le pseudonyme d’Alexis d’Orgel.
En 1970, âgé de 22 ans, il intègre finalement le Centre de formation des journalistes (CFJ) pour devenir journaliste. Il en sera diplômé l’année suivante. C’est à cette époque qu’il ajoute à son patronyme « Poivre » le pseudonyme « d’Arvor », emprunté à son grand-père maternel, Jean-Baptiste Jeuge, relieur et poète connu sous le nom de plume « Jean d’Arvor », qui l’avait initié à l’écriture et qui est mort quelques mois plus tôt.
Il quitte en 1971 les Jeunes républicains indépendants.
En plus de sa carrière de journaliste et de présentateur il s’essaie aussi au cinéma.
En tant qu’ acteur il incarne souvent son propre rôle comme dans les films Au bout du bout du banc (1979), La gueule de l’autre (1979) avec Jean Poiret et Michel Serrault, L’indiscrétion (1982) avec Jean Rochefort, Promotion canapé (1990) avec Thierry Lhermitte, Le fabuleux destin de Madame Petlet (1995), Que la lumière soit ! (1998) avec Hélène de Fougerolles et Stardom (2000). Il joue sont propre rôle dans Taxi 4 (2007) avec Samy Naceri, Frédéric Diefenthal, Bernard Farcy et réalisé par Gérard Krawczyk. Ainsi que dans le film Toute ressemblance… (2019) avec Franck Dubosc et Jérôme Commandeur.
En , sous la présidence de Jacques Chirac, Patrick Poivre d’Arvor est fait chevalier de la Légion d’honneur, puis élevé en au grade de commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres. Il est aussi officier de l’ordre national du Mérite.
En 2007, il est élu vice-président de l’association des écrivains de Marine, et a donc, à ce titre le grade de capitaine de frégate.
En , Armor magazine lui a décerné le titre de « Breton de l’année ».
Le 26 mai 2011, la rose « Patrick Poivre d’Arvor » a été baptisée lors des journées « jardins, jardin » à Paris.
En , Patrick Poivre d’Arvor brigue le fauteuil numéro 40 de l’Académie française mais échoue, ne récoltant que trois voix (selon les tours) sur vingt-cinq votants. Personne ne sera élu ce jour là.
En , il est intronisé compagnon du Beaujolais lors d’une cérémonie à Villié-Morgon.
Nom du film
Evaluations
Action, Comédie, Policier