Mylène Demongeot est une actrice et productrice française, née le à Nice dans les Alpes-Maritimes en France.
Mylène Demongeot est la fille d’Alfred Jean Demongeot, né le à Nice et de Claudia Troubnikova, née le à Kharkov (Ukraine, Empire de Russie), d’origine russe, décédée en 1986, tous deux mariés le .
Le père de Mylène Demongeot, Alfred Jean Demongeot (1897-1961), est haut fonctionnaire au ministère de l’Économie nationale. Il est le fils de Marie Joseph Marcel Demongeot, chevalier de la Légion d’honneur (en date du 11 juillet 1914), militaire de carrière, commandant d’infanterie, chef de bataillon au 76ème RI, né le à Langres, Haute-Marne, mort le , et marié le , à Nice, avec Clotilde Caroline Innocente Marie Faussone di Clavesana.
Mylène Demongeot a un demi-frère maternel, Léonide Ivantoff, né à Harbin (Mandchourie, Chine) le (mais officiellement le , car il a été « rajeuni » de deux ans par sa mère et son beau-père, pour compenser le retard qu’il avait pris à l’école du fait de leurs nombreux déménagements dans différents pays ; sa date de naissance ayant été « changée » en modifiant ses papiers de naissance d’apatride, alors statut de tous les Russes blancs exilés et de ses parents sa mère et le premier mari de celle-ci).
Mylène Demongeot passe son enfance à Nice (Alpes-Maritimes), les quatre premières années dans une maison sise 1, rue Frédéric-Passy chez sa grand-mère paternelle, ses parents vivant à Paris. Fin 1939, après la déclaration de guerre, ses parents la rejoignent à Nice.
Elle a 13 ans lorsque sa famille s’installe à Paris. Elle apprend le piano avec Marguerite Long et Yves Nat et s’inscrit par ailleurs au cours Simon qu’elle quitte pour suivre celui de Marie Ventura.
Elle débute sa carrière d’actrice dans le film Les enfants de l’amour (1953) de Léonide Moguy.
Parallèlement à ses premiers petits rôles au cinéma à partir de 1953, elle pose pour des photos publicitaires et tombe amoureuse du photographe Henry Coste (1926-2011) qu’elle rencontre en 1956. C’est d’ailleurs grâce à l’un de ces clichés qu’elle devra d’être remarquée par Raymond Rouleau à la recherche de « son Abigail » pour son prochain film Les Sorcières de Salem (1957), rôle qui apporte la consécration à Mylène à 21 ans. Après avoir divorcé, Henry Coste l’épouse en 1958. Ils divorcent en 1968.
À ses débuts, sa blondeur et sa grâce mutine la font rivaliser avec une autre jeune actrice en vogue, Brigitte Bardot. Mais elle va se démarquer de ces comparaisons avec BB, avec laquelle elle partage d’ailleurs une amitié et un même amour des animaux, en diversifiant ses emplois. Elle tourne très tôt dans des productions étrangères, notamment dans Bonjour tristesse (1958) de Otto Preminger et surtout en Italie. Dans ce pays, elle se hisse au rang de star très populaire avec le péplum La Bataille de Marathon (1959) et avec sa participation très remarquée auprès de Laurent Terzieff, dans une mémorable séquence du film Les Garçons (1959) de Mauro Bolognini.
Mylène Demongeot a eu comme partenaires à l’écran quelques-uns des acteurs les plus réputés du cinéma : Jean Marais à plusieurs reprises, dont la trilogie Fantômas, Yves Montand, Henri Vidal dans Une manche et la belle (1957) et Sois belle et tais-toi (1958), Curd Jürgens, David Niven, Steve Reeves, Roger Moore, Dirk Bogarde dans Le Cavalier noir (1961) et Docteur en détresse (1963), Jeffrey Hunter dans L’Or des Césars (1963) et La Marine en folie (1968), Sami Frey, Jean-Paul Belmondo, Michel Piccoli, Gérard Depardieu et des affinités avec de grandes figures comiques de l’écran et de la scène : Louis de Funès, Francis Blanche, Henri Salvador et Pierre Richard.
En 1966, lors du tournage pour la télévision d’un des épisodes des Dossiers de l’agence O, Mylène Demongeot rencontre Marc Simenon, réalisateur et fils de l’écrivain Georges Simenon et l’épouse la même année, avec comme témoins Marcel Achard et Henri Salvador. Pour lui, elle met sa carrière professionnelle au second plan pour le seconder dans ses productions. Ils se marient le .
Elle est capable de tourner aussi bien avec Michel Gérard qu’avec des auteurs comme Bertrand Blier ou Cédric Kahn ou encore de s’impliquer dans des productions comme La Piste du télégraphe (1994) de Liliane de Kermadec ou Victoire (2004) de Stéphanie Murat. Les années 2000 et 2010 continuent à lui offrir une diversité de rôles : elle alterne films à succès, comme 36 Quai des Orfèvres (2004) d’Olivier Marchal, le triptyque Camping (2006), Camping 2 (2010), Camping 3 (2016) de Fabien Onteniente, avec les films de Hiner Saleem qui l’emploie successivement dans Les Toits de Paris (2007) et Si tu meurs, je te tue (2011).
Entre et , Mylène Demongeot est un membre régulier de l’émission radiophonique Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard sur RTL.
Elle joue le rôle de Simone Tournier dans Maison de retraite (2022) avec Kev Adams, Gérard Depardieu, Daniel Prévost et réalisé par Thomas Gilou.
Mylène Demongeot s’est présentée comme candidate aux élections régionales de 1992 en Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la liste Énergie Sud de Bernard Tapie dans les Bouches-du-Rhône.
Elle est membre du comité d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Nom du film
Evaluations
Comédie