Sam Neill, né Nigel John Dermot Neill, le à Omagh, dans le Comté de Tyrone, en Irlande du Nord est un acteur néo-zélandais.
Il est notamment connu pour avoir joué le rôle d’Alan Grant dans le 1er et le 3ème opus de Jurassic Park.
Il se fait remarquer dans Ma brillante carrière (1979), et dans Possession (1981), puis se voit récompenser de l’AFI Award du meilleur acteur pour Un cri dans la nuit (1988).
Il obtient une reconnaissance critique et publique en 1993 pour ses rôles dans La Leçon de piano (1993) de Jane Campion, et surtout Jurassic Park (1993) de Steven Spielberg, qui lui vaut une notoriété internationale.
Il apparait dans À la poursuite d’Octobre rouge (1990), L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (1998) et The Hunter (2011).
À la télévision, il joue dans les séries Merlin en 1998, Les Tudors en 2007 et Peaky Blinders en 2013.
Nigel John Dermot Neill est né le à Omagh, dans le comté de Tyrone en Irlande du Nord. Sa mère, Priscilla Beatrice (née Ingham), est anglaise et son père, Dermot Neill, est un officier néo-zélandais, formé à l’Académie royale militaire de Sandhurst, et stationné chez les Irish Guards. Ils vivent à Armagh. Son arrière-grand-père est le fondateur de Neill & Co à Dunedin en 1861, l’une des plus grosses sociétés d’importation d’alcool de Nouvelle-Zélande.
En 1954, âgé de 7 ans, il déménage en Nouvelle-Zélande avec sa famille. Il est alors inscrit au Christ’s College de Christchurch, avant de suivre des études de littérature anglaise à l’université de Canterbury. Il étudie ensuite à l’université Victoria de Wellington d’où il sort diplômé d’un Bachelor of Arts en littérature anglaise.
À l’école, Nigel Neill prend le prénom Sam pour se différencier des autres Nigel et parce qu’il trouve que ce nom fait moins « ringard ». Il le garde comme nom de scène.
Passionné par le théâtre, Sam Neill se met à jouer avec plusieurs compagnies néo-zélandaises après ses études. Il intègre ensuite la New Zealand National Film Unit avec laquelle il travaille pendant six ans, réalisant des documentaires et apprenant l’écriture d’un scénario et le montage.
Son tout premier rôle comme acteur était dans le téléfilm The City of No (1971) de Ian Cross.
Il commence sa carrière d’acteur au cinéma dans Landfall (1975) de Paul Maunder puis dans le documentaire Ashes (1975) de Barry Barclay. Il obtient le rôle principal de Sleeping Dogs (1977) de Roger Donaldson, puis joue dans Ma brillante carrière (1979) de Gillian Armstrong, face à Judy Davis. Avec ce dernier film, il se fait remarquer par l’acteur James Mason qui use de son influence sur les studios pour que Sam Neill joue le rôle de Damien Thorn adulte dans La Malédiction finale (1981) de Graham Baker, dernier volet de la trilogie La Malédiction. Cette même année, il est le rôle principal au côté d’Isabelle Adjani dans Possession (1981) d’Andrzej Żuławski. Au milieu des années 1980, il est l’un des acteurs à passer des auditions pour succéder à Roger Moore dans le rôle de James Bond. C’est finalement Timothy Dalton qui incarne l’agent 007 dans Tuer n’est pas jouer (1987). Les essais de l’acteur sont visibles dans les bonus du DVD.
Il fait ses débuts à la télévision dans la série The Sullivans (1976) puis dans Young Ramsay (1980). En 1983, il joue dans la mini-série Reilly, Ace of Spies et se voit nommé aux Golden Globe du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm. Ensuite, il joue le marquis de La Fayette dans le film La Révolution française (1989). Il joue dans le téléfilm One Against the Wind (1991) de Larry Elikann pour lequel il est de nouveau nommé aux Golden Globes en tant que meilleur acteur.
Il apparait dans la comédie romantique Sirènes (1994) de John Duigan, le film d’horreur L’Antre de la folie (1995) de John Carpenter la même année, les films de science-fiction Event Horizon, le vaisseau de l’au-delà (1997) de Paul W. S. Anderson en 1997 et L’Homme bicentenaire (1999) de Chris Columbus, et dans L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (1999) de Robert Redford. Il retrouve le personnage du Pr Alan Grant dans Jurassic Park 3 (2001) de Joe Johnston. Dans les années 2000, il n’obtient plus de grand rôle mais joue dans de nombreux films : Dirty Deeds (2002) de David Caesar, Perfect strangers (2003) de Gaylene Preston, Little Fish (2005) de Rowan Woodsen, Angel (2007) de François Ozon, Daybreakers (2009) de Michael et Peter Spierig, The Hunter (2011) de Daniel Nettheim.
En parallèle, dans les années 2000, Sam Neill apparait plus souvent à la télévision. Il joue Merlin dans la mini-série du même nom en 1998 et dans sa suite L’Apprenti de Merlin en 2006. Il est nommé aux Primetime Emmy Awards et aux Golden Globes en tant que meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm. En 2007, il incarne le cardinal Thomas Wolsey aux côtés de Jonathan Rhys-Meyers en Henri VIII dans la première saison de la série Les Tudors, et se voit nommé au Festival de télévision de Monte-Carlo comme meilleur acteur. Il est présent dans Crusoe de 2008 à 2009, et dans Happy Town en 2010. Il joue l’agent du FBI Emerson Hauser dans Alcatraz en 2012, et l’inspecteur Chester Campbell dans Peaky Blinders de 2013 à 2014. Il interprète le général John MacArthur en 2015 dans And Then There Were None, adaptation du roman Dix petits nègres d’Agatha Christie.
Dans sa jeunesse, Sam Neill était atteint d’un fort bégaiement. Il « espérait que les gens ne lui parlent pas pour ne pas qu’il ait à répondre ».
En 1978, il se marie avec une actrice Lisa Harrow, ils divorcent en 1989. La même année, il épouse Noriko Watanabe, une maquilleuse japonaise. Ils ont deux enfants. Ils se sont néanmoins séparés en 2017. Il entame en 2018 une relation avec la journaliste Laura Tingle, relation qui prend fin en février 2021.
En Nouvelle-Zélande, il possède depuis 1993 une propriété agricole dans le district de Central Otago dans l’île du Sud, avec des vignes plantées en pinot noir et riesling. Son vin est vendu sous la dénomination Two Paddocks.
En 1993, il est fait officier de l’Ordre de l’Empire britannique (OBE). En 2006, il devient un Compagnon distingué de l’Ordre du Mérite de Nouvelle-Zélande. Mais en 2009, lorsque le système de chevalerie est remis en place, il refuse le titre de chevalier le considérant « juste bien trop grand, de loin ». En 2002, il est fait docteur honoris causa en littérature par l’université de Canterbury.
Année | Cérémonie | Catégorie | Œuvre |
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1985 | Golden Globes | Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm | Reilly, Ace of Spies |
1991 | Australian Film Institute Awards | Meilleur acteur | Death in Brunswick |
1992 | Golden Globes | Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm | One Against the Wind |
1993 | Australian Film Institute Awards | Meilleur acteur dans un second rôle | La Leçon de piano |
1998 | Primetime Emmy Awards | Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm | Merlin |
1999 | Golden Globes | Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm | |
2000 | Australian Film Institute Awards | Meilleur acteur dans un second rôle | My Mother Frank |
2004 | Australian Film Institute Awards | Meilleur acteur dans une série dramatique ou une comédie | Jessica l’insoumise |
Meilleur réalisateur à la télévision | The Brush-Off | ||
2008 | Festival de télévision de Monte-Carlo | Meilleur acteur dans une série dramatique | Les Tudors |
2012 | AACTA Awards | Meilleur acteur dans un second rôle | The Hunter |
Nom du film
Evaluations
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Action, Aventure
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