Actrice, Réalisatrice
Photo de Sabrina Ouazani.

Informations personnelles

  • Date de naissance: 6 décembre 1988
  • Lieu de naissance: La Courneuve (France)
  • Taille: 1.63 m
  • Nationalité: Française
Social:

Biographie

 

Sabrina Ouazani est une actrice et réalisatrice française née le  à Saint-Denis.

 

Jeunesse et révélation précoce

Née de parents algériens originaires de Sidi Bel Abbès installés en France depuis 1984, Sabrina Ouazani est la deuxième d’une fratrie de trois enfants (un frère ainé Djamel, né en 1986, et une jeune sœur Sarah, née en 1995).

Inscrite par sa mère au casting de l’Esquive (2004), Sabrina Ouazani est retenue par le réalisateur Abdellatif Kechiche qui tourne ce film dans le quartier du Franc-Moisin, à quelques centaines de mètres de sa cité de résidence, l’immeuble Balzac du quartier des 4000 à la Courneuve. Pour ce premier rôle, elle est nommée pour un César du meilleur espoir féminin en 2005.

Elle passe un bac économique et social et une licence d’histoire, mais ne poursuit pas son projet d’entrer dans une école de journalisme car accaparée par le cinéma. Depuis 2012, elle pratique les arts du cirque.

À 20 ans, elle se fiance avec l’acteur Yasmine Belmadi, mais celui-ci décède dans un accident de la circulation le  à Paris : « au fil des années, j’ai réussi à transformer cette tristesse en force ». En hommage, elle crée avec sa famille l’Association Yasmine Belmadi – Les enfants du paradis, qui encourage les nouveaux talents.

 

Confirmation critique (2009-2015)

Elle poursuit avec des films d’auteur remarqués : le drame Adieu Gary (2009), écrit et réalisée par Nassim Amaouche, avec Jean-Pierre Bacri, le thriller psychologique Des hommes et des dieux (2010), de Xavier Beauvois et la comédie dramatique La Source des femmes (2011), de Radu Mihaileanu, menée par Leïla Bekhti.

Parallèlement, elle s’illustre dans la première réalisation de Géraldine Nakache et Hervé Mimran, Tout ce qui brille (2010). Le succès surprise du long-métrage, où elle côtoie de nouveau Leïla Bekhti. Dans la foulée, elle décroche des rôles dans des projets plus grand public.

Ensuite, elle tient les premiers rôles féminins de deux comédies populaires : le buddy-movie à la française De l’autre côté du périph (2012), de David Charhon, menée par Omar Sy, et la satire sociale Mohamed Dubois (2013), avec Éric Judor dans le rôle-titre.

Elle ne quitte cependant par le registre dramatique, en décrochant un petit rôle dans l’acclamé drame Le Passé (2013), d’Asghar Farhadi, sélectionné et primé au Festival de Cannes 2013. Pour rejoindre cette distribution dominée par Tahar Rahim et Bérénice Béjo, elle a dû convaincre le cinéaste iranien « Quand j’ai appris qu’Asghar Farhadi faisait un film en France, je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. J’étais allée voir son film Une séparation (2011) trois fois au cinéma. J’étais complètement fan. Mais Asghar cherchait une jeune fille maghrébine d’une vingtaine d’années non-professionnelle pour interpréter le rôle d’une Iranienne sans papiers fraîchement arrivée en France. Il m’a demandé si je savais jouer avec un fort accent iranien. Il fallait bien que je dise la vérité, je ne pouvais que lui promettre de travailler ma diction. Ça a marché. »

De son style de jeu, elle dit : « Je n’aime pas trop répéter pour garder une certaine fraîcheur. Peut-être des restes de ma rencontre avec Abdellatif [Kechiche]. Je n’apprends jamais mes textes. Je les lis deux, trois fois le matin. Mais j’essaye de me renseigner, d’aller à la rencontre des gens quand les sujets sont complexes comme le conflit israélo-palestinien évoqué dans le film Inch’Allah (2012) d’Anaïs Barbeau-Lavalette ou la grève du sexe des femmes marocaines dans La Source des femmes (2011). Pour Inch’Allah, je suis allée dans les camps de réfugiés en Cisjordanie, j’ai appris le palestinien »« ma première limite je pense et qui m’a posé pas mal de problèmes, pas mal de refus, c’est la nudité. Je t’avoue que je ne suis pas à l’aise avec ça. Donc la nudité, le sexe, en général. Cela vient peut-être de mon éducation ou de là où j’ai grandi. »

Elle reste fidèle au drame, en tenant des seconds rôles dans le thriller De guerre lasse (2014), porté par Jalil Lespert et Tcheky Karyo ainsi que dans le film historique franco-algérien L’Oranais (2014), écrit et réalisé par Lyes Salem. Mais surtout, elle tient le premier rôle féminin de la première réalisation du chanteur Abd Al Malik, le semi-autobiographique Qu’Allah bénisse la France (2014).

Elle passe vers un cinéma musclé en figurant au casting choral du remarqué film d’action français Antigang (2015), de Benjamin Rocher, mené par Jean Reno. Elle participe aussi à Imagine Paris, l’hommage des youtubeurs à la suite des attentats du 13 novembre.

 

Confirmation commerciale (depuis 2016)

Elle évolue dans la comédie potache Pattaya (2016), de Franck Gastambide, l’indépendant Toril (2016) de Laurent Teyssier, et tient surtout le premier rôle féminin du thriller financier L’Outsider (2016), de Christophe Barratier, face à Arthur Dupont et François-Xavier Demaison.

Elle possède une voix rauque : « De toute ma vie, jamais on ne m’a dit “Madame” ou ”Mademoiselle” au téléphone. Quand j’étais petite et que j’appelais mon père, j’avais beau prendre les intonations les plus aiguës, on lui annonçait toujours son fils à l’appareil » qui la faisait parfois percevoir comme agressive. En 2016, elle travaille sa diction pour se diversifier, notamment dans le doublage de films d’animations, comme Sahara (2017) aux côtés de Reem Kherici, Louane, Omar Sy et Franck Gastambide.

Elle enchaîne avec des comédies, où elle tient chaque fois un second rôle : elle forme, avec Édouard Baer et Audrey Tautou le trio central du film à petit budget Ouvert la nuit (2016); elle seconde Alexandra Lamy et Arnaud Ducret, héros de la comédie romantique L’Embarras du choix (2017).

Elle retrouve Franck Gastambide pour un second rôle dans troisième réalisation, l’attendue comédie d’action Taxi 5 (2018). Puis elle partage l’affiche de la comédie Demi-sœurs (2018) avec Alice David et Charlotte Gabris. Enfin, elle tient le premier rôle féminin du téléfilm Illettré (2018), face au jeune Kévin Azaïs.

Elle joue le rôle de Leïla dans Jusqu’ici tout va bien (2019) avec Gilles LelloucheMalik BentalhaSabrina Ouazani et réalisé par Mohamed Hamidi.

Source: Wikipédia

 

Filmographie

Trailers & Videos

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Photo de Sabrina Ouazani.

Bande annonce: Taxi 5 (2018)

Actrice, Réalisatrice

Bande annonce Jusqu'ici tout va bien (2019)

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