François-Xavier Demaison, né le à Asnières-sur-Seine, est un humoriste et acteur français.
Après des débuts sur scène, il est révélé au cinéma grâce au biopic Coluche, l’histoire d’un mec (2008), pour lequel il reçoit une nomination aux Césars 2009 dans la catégorie meilleur acteur.
Il se distingue dans les premiers rôles de la romance La chance de ma vie (2011) et de la satire Moi, Michel G., milliardaire, maître du monde (2011). Mais ses projets les plus remarqués seront la comédie dramatique Comme des frères (2013), d’Hugo Gélin et la franchise Le Petit Nicolas (depuis 2009) dans laquelle il prête ses traits au personnage du Bouillon.
François-Xavier Toussaint Demaison est le fils de Jack et Florence Ghisoni, corse, originaire de Saint-Florent. Tous deux sont avocats : son père est spécialisé dans le droit des sociétés et sa mère dans le droit social. Ils le prénomment François-Xavier en hommage à son arrière-grand-père, instituteur dans la Creuse. Dès son plus jeune âge, François-Xavier est fasciné par la comédie. Il a un frère cadet, Thibault, et deux sœurs, Laetitia et Céline, elles aussi dans le droit.
Élève à Sainte-Croix de Neuilly, il obtient son bac B. il fait ensuite les classes préparatoires littéraires au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. Devenu étudiant, il suit la classe libre du Cours Florent tout en menant de front des études universitaires (maîtrise de droit et maîtrise de sciences politiques en 1995 à l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne). Son entrée en deuxième année à l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, section éco-finance, coïncide avec l’abandon de ses cours de comédie. Il déclare par la suite : « Ma vocation première était le théâtre. Mais par peur, par lâcheté, pour rassurer mes parents qui me conseillaient d’être raisonnable, j’y avais renoncé ». Sorti diplômé en 1998, il commence sa carrière comme auditeur avant de rejoindre Landwell & Associés (cabinet d’avocats de PricewaterhouseCoopers PWC), dans le domaine de la fiscalité internationale, qui l’envoie en mission à son bureau de New York en août 2001. Plutôt bien noté, il est assez rapidement promu manager.
Le , il assiste aux attentats du World Trade Center depuis un bureau à Manhattan où il effectue un stage. Sous le poids de l’événement, il décide de ne pas continuer dans cette voie toute tracée et revient à son ancien amour, le théâtre. Il reprend contact avec d’anciens professeurs qui l’aident à mettre en scène son propre spectacle, Deuxième Acte, dans lequel il consacre ses 5 000 euros d’économies. Il présente une première mouture de cette pièce pour un acteur et vingt personnages à 800 invités en showcase au théâtre du Gymnase le .
Assistant à ce showcase, le comédien Samuel Le Bihan décide de produire son spectacle qui tient l’affiche, dans une version plus resserrée, dans plusieurs théâtres parisiens comme le Rond-Point, où un agent le repère, et le Déjazet. Parallèlement, il travaille toujours en journée chez PWC, n’en démissionnant que le 15 décembre 2003. Samuel Le Bihan lui présente alors Mickael Quiroga qui deviendra son co-auteur attitré. Le spectacle rebaptisé A story pour les gens qui believe in dreams, l’histoire de François « qui ne veut plus perdre sa vie à la gagner », se poursuit avec succès en 2005 au théâtre du Petit Mathurin (où il se joue à guichets fermés pendant 5 mois), au théâtre du Petit Montparnasse, à la Gaîté-Montparnasse en 2006, ainsi que dans certaines villes de France.
Il fait ses débuts à l’écran par de la figuration grâce au hip-hop : dans le clip de l’artiste Kool Shen L’avenir est à nous avec Dadoo et Rohff (premier rôle tenu par Tchéky Karyo) ; puis dans celui de Kayliah Belly Dance avec Pegguy Tabu (clip réalisé par John Gabriel Biggs), en tant qu’homme de ménage. Parallèlement, il tient des petits rôles au cinéma : les comédies Tout pour plaire (2005), de Cécile Telerman, Olé ! (2005), de Florence Quentin et L’Auberge rouge (2007), de Gérard Krawczyk.
En mars 2007, il rejoint sur scène François Berléand et Maruschka Detmers pour la pièce L’Arbre de joie au théâtre de la Gaîté-Montparnasse. S’imposant comme une valeur sûre de l’humour de composition, Demaison est repéré par France Inter et devient chroniqueur dans l’émission Le Fou du roi de Stéphane Bern. Ce dernier le propulse ensuite dans son émission Samedi pétantes sur Canal+.
Mais c’est l’année 2008 qui lui permet d’accéder à la révélation critique : Antoine de Caunes le choisit pour prêter ses traits à Coluche dans le biopic Coluche, l’histoire d’un mec (2008). Pour sa prestation, l’acteur reçoit une nomination au César du meilleur acteur en 2009.
L’année 2010 lui permet de passer au drame : il évolue aux côtés de Benoît Magimel dans le thriller d’action Sans laisser de traces (2010), de Grégoire Vigneron. Il est aussi à l’affiche de La Tête en friche (2010), de Jean Becker.
En 2011, c’est par la comédie qu’il tente de s’imposer en tête d’affiche : d’abord avec la romance franco-belge La Chance de ma vie (2011), de Nicolas Cuche, où il fait face à Virginie Efira. Puis surtout en jouant le rôle-titre de la satire Moi, Michel G., milliardaire, maître du monde (2011), de Stéphane Kazandjian. A la télévision, il participe à deux épisodes de l’acclamée série télévisée Fais pas ci, fais pas ça, alors dans sa saison 4.
L’année suivante, il revient vers des rôles moins exposés : d’abord en intégrant la distribution principale de la comédie potache Il était une fois, une fois (2012), de Christian Merret-Palmair ; puis en évoluant aux côtés de Nicolas Duvauchelle et Pierre Niney dans la comédie dramatique Comme des frères (2012), de Hugo Gélin. La même année, il fait une petite apparition dans le film choral 360 (2012), une co-production internationale de Fernando Meirelles.
Il se fait plus rare par la suite : il joue un avocat pour la comédie populaire Paris à tout prix (2013), première réalisation de la comédienne Reem Kherici. Et il endosse de nouveau le costume du Bouillon pour la suite Les vacances du Petit Nicolas (2014), toujours sous la direction de Laurent Tirard. Et enfin il tient l’un des rôles masculins de la comédie de femmes Arrête ton cinéma ! (2015), de Diane Kurys.
Parallèlement, en 2015, il décroche son premier rôle régulier à la télévision, qui lui permet de revenir à un registre dramatique : le commissaire Molina dans la mini-série thriller de France 2 : Disparue, développée par Charlotte Brandström.
Le , il présente comme animateur star dans l’émission Les Copains D’Abord chantent Piaf sur France 2.
L’année 2016 est de nouveau chargée côté cinéma. Il revient dans un rôle dramatique : celui d’un broker dans le biopic L’Outsider (2016), de Christophe Barratier, retraçant le parcours de Jérôme Kerviel. Puis il partage l’affiche de la comédie satirique Les Têtes de l’emploi (2016) avec Franck Dubosc et Elsa Zylberstein. Dans le cadre de la promotion du film, il participe à l’émission « Les Recettes Pompettes » avec Monsieur Poulpe.
Le , à l’occasion de fêter les 15 ans de D’art d’art, il présente le programme court sur France 2.
Enfin, il s’investit dans la production à travers les sociétés B2Films et Bitou Productions avec le film documentaire Mon Maître d’école (2016), réalisé par la journaliste Émilie Thérond. Il prépare les sorties de la comédie dramatique Comment j’ai rencontré mon père (2017), de Maxime Motte, où il donnera la réplique à Isabelle Carré, et de la comédie Jour J (2017), second essai de Reem Kherici.
Marié une première fois, il divorce au moment de son changement de vie après les attentats du 11 septembre. Il reconstruit un couple avec son attachée de presse, Emmanuelle, épousée en 2010. Ils ont une fille, Sasha née en 2007.
François-Xavier Demaison parraine Handigrafik, association loi de 1901 dont les membres sont essentiellement des personnes valides et handicapées qualifiées dans les différents domaines du multimédia et de l’édition, ainsi que l’association Le Rire Médecin, association loi de 1901 dont la vocation est de faire sourire et s’évader les enfants hospitalisés à travers les spectacles personnalisés de clowns professionnels.
Il parraine aussi une troupe d’humoristes belge, le Kings of Comedy.
Il est également le parrain de l’association l’Enfant Bien Entendu Normandie et de l’Association européenne contre les leucodystrophies (ELA).
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Comédie
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