En 1954 à Alger, le Front de libération nationale (FLN) diffuse son premier communiqué : son but est l’indépendance nationale vis-à-vis de la France, et la restauration de l’État algérien. Ali la Pointe (Brahim Hadjadj) propose des parties de bonneteau. Repéré par la police, il s’enfuit mais se fait agresser par un passant, il réplique et se fait tabasser par le reste du groupe. Rattrapé par la police, il se fait arrêter. Emprisonné, il assiste par la fenêtre de sa cellule à l’exécution d’une peine de mort par guillotine sur un nationaliste. Le FLN le contacte.
Cinq mois plus tard, il réalise une première mission pour le FLN : il tire au pistolet sur un policier. L’arme, qui lui est fournie au dernier moment, n’est pas chargée. Il s’enfuit. En rencontrant plus tard El-hadi Jaffar (Yacef Saadi), un homme important au sein du FLN, il apprend que cette mission était un test pour voir s’il était un agent d’infiltration de la police. Jaffar estime que l’organisation n’est pas encore prête à tuer un policier.
En , le FLN décide de bannir l’usage et la vente des drogues dont l’alcool, la prostitution et le proxénétisme. Un homme ivre dans la rue est battu par des enfants. Ali la Pointe assassine un homme condamné à mort par le FLN. Des mariages clandestins sont organisés par le FLN.
Le , une série d’attentats vise des policiers. Leurs armes sont volées. Les policiers répliquent et tirent sur des hommes armés. Les postes de police sont renforcés, des barrages filtrants sont montés par la police et des rues sont condamnées, bloquant ainsi les quartiers arabes. Des restrictions sont prises pour la vente de produits pharmaceutiques destinés à soigner des blessures par balle, les responsables d’établissement sanitaire doivent déclarer les blessés admis à la police.
Le , une nouvelle vague d’attentats fait trois morts chez les policiers. La population des quartiers européens se fait menaçante envers les Arabes. Aidé par un commissaire, un homme dépose une bombe dans la casbah, tuant plusieurs personnes. La population manifeste le lendemain, le FLN contient la manifestation. Trois femmes sont chargées de déposer des bombes. Pour sortir de la casbah sans se faire fouiller, elles s’habillent « à l’européenne ». Les bombes explosent dans deux cafés et dans une agence Air France.
Le , les paras de la 10ème DP entrent dans Alger avec pour mission de lutter contre l’activité des réseaux du FLN. Leur chef, le colonel Mathieu Philippe (Jean Martin), comme il l’explique à ses officiers dans un briefing sur la guerre anti-subversive, veut démanteler l’organisation pyramidale du FLN en procédant à des arrestations et des interrogatoires, sous-entendant le recours à la torture.
En prévision d’une discussion sur l’Algérie à l’ONU, le FLN organise huit jours de grève générale pour montrer le soutien dont il dispose parmi la population. La grève est massivement suivie, usant de violences, les militaires obligent une partie de la population à travailler. L’ONU refuse d’intervenir en Algérie.
Les méthodes de Mathieu s’avèrent efficaces, il obtient l’identité de l’État-major du FLN, dont font partie Jaffar et Ali la Pointe. Larbi Ben M’hidi (Mohammed Beghdadi), un des fondateurs du FLN est arrêté. Il meurt dans sa cellule dans des circonstances troublantes. La torture est employée au cours d’interrogatoires : chalumeau, électricité, eau… Les attentats continuent.
Les militaires remontent jusqu’à l’état-major du FLN. Pris au piège, Jaffar se rend le . Le , Ali la Pointe est aussi pris au piège avec d’autres combattants. Il ne se rend pas, l’armée fait exploser la cachette.
Le , après deux années de calme, la population d’Alger manifeste. Des militaires tirent sur des manifestants. L’opinion publique française est influencée par ces manifestations. Des hommes politiques français cherchent alors à redéfinir la relation de la France avec l’Algérie. Finalement, le , l’Algérie devient indépendante.
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