Sally Field, née le à Pasadena en Californie, est une actrice, productrice, réalisatrice et scénariste américaine.
Prix d’interprétation féminine du Festival de Cannes, elle est également deux fois lauréate de l’Oscar de la meilleure actrice.
Sally Field est la fille de l’actrice Margaret Field et de Richard Dryden Field, un officier de l’armée américaine1. Ils divorcent en 1950. Sa mère épouse plus tard l’acteur et cascadeur Jock Mahoney2. Elle est décédée le jour du 65ème anniversaire de Sally, le , à l’âge de 89 ans.
Après une enfance californienne, Sally se tourne vers des études supérieures à Birmingham High School où elle s’intéresse au théâtre. Après des cours suivis à la Columbia et quelques castings, elle entame une carrière pour la télévision, dans les années 1960, qui en fait une vedette populaire, notamment grâce à des interprétations enjouées et des personnages extrêmement positifs.
Dans les années 1970, soucieuse de faire évoluer sa carrière, elle suit les cours de Lee Strasberg à l’Actors Studio qui l’initient à la « méthode ». Elle se tourne alors vers des rôles plus complexes, comme dans le téléfilm Sybil où elle campe une jeune femme atteinte de troubles de la personnalité. Si sa performance est gratifiée d’un Emmy Award, celle-ci, plus sombre qu’à l’accoutumée, déroute le grand public habitué à ses prestations comiques. Cette réussite assure néanmoins sa crédibilité dans le répertoire dramatique et lui ouvre les portes du cinéma. Elle paraît d’abord privilégier les œuvres du circuit indépendant, engagées et soutenant une cause politique progressiste.
Elle joue le rôle de Carrie “Frog” dans Cours après moi shérif (1977) avec Burt Reynolds, Jackie Gleason, Jerry Reed et réalisé par Hal Needham.
Elle gagne ses galons de star internationale grâce à son rôle d’ouvrière syndicaliste dans Norma Rae (1979) de Martin Ritt qui lui vaut le Prix d’interprétation féminine du Festival de Cannes 1979 et l’Oscar de la meilleure actrice.
Lors du Festival de Cannes 1989, elle est vice-présidente du jury du réalisateur allemand Wim Wenders (le cinéaste américain Francis Ford Coppola aurait dû être le Président de cette 42ème édition mais se désista), soit dix ans après avoir reçu le Prix d’interprétation lors de la 32ème édition présidée par Françoise Sagan.
Elle semble aimer jouer les mères-courage pleines d’entrain et d’espoir devant l’adversité comme dans le controversé Jamais sans ma fille (1991) de Brian Gilbert, où elle incarne une ressortissante américaine retenue, avec sa fille, prisonnière en Iran par son mari. On la voit aussi souvent en femme active, issue d’un milieu socio-professionnel lui dictant sa conduite existentielle, comme dans Potins de femmes (1989) où elle donne la réplique à Julia Roberts et La blonde contre-attaque (2003), où elle campe une députée dénuée de scrupules lorsqu’il s’agit de servir la cause des grands lobbies. Ses interprétations, même dans des seconds rôles, sont toujours appréciées du grand public, notamment celles dans Mrs Doubtfire (1993) de Chris Colombus et Forrest Gump (1994) de Robert Zemeckis.
Très prolifique, elle travaille aujourd’hui pour la télévision où elle a produit, écrit et réalisé plusieurs films. Récompensée aux Emmys en 2007 pour la série Brothers and Sisters, elle s’est livrée dans son discours de remerciements à un réquisitoire contre la guerre, visant sans la nommer la politique de George W. Bush en Irak. Ses propos ont été en partie censurés et remontés par la chaîne Fox.
Mariée puis divorcée à deux reprises, de Steven Craig (1968–1975) et de Alan Greisman (1984–1993), Sally Field est mère de trois garçons, Peter Craig, Eli Craig et Samuel Greisman. Ses deux premiers enfants semblent vouloir suivre ses pas en se lançant dans une carrière artistique : son aîné, Peter, est romancier et son cadet, Eli, est réalisateur et comédien.
Sally Field a été la compagne de l’acteur Burt Reynolds durant plusieurs années.
Nom du film
Evaluations
Action, Comédie
Super Héros