Jackie Chan est né le à Victoria Peak, dans l’ancienne colonie britannique de Hong Kong, sous le nom de Chan Kong-sang (qui signifie « né à Hong Kong ») de Charles (1914-2008) et Lee-Lee Chan (1916-2002), des réfugiés de la Guerre civile chinoise. Il est surnommé Paopao (en chinois; ce qui signifie littéralement « Boulet de canon » à cause de son énergie débordante étant enfant selon certaines sources ou à cause de son poids à la naissance selon d’autres. Ses parents travaillant à l’ambassade de France à Hong Kong, Chan y passe une grande partie de sa jeunesse, notamment pour y étudier.
Il va à l’école primaire de Nah-Hwa sur l’Île de Hong Kong, où il échoue lors de sa première année. Ses parents décident donc de l’en retirer. En 1960, son père immigre à Canberra en Australie, pour travailler en tant que chef cuisinier à l’ambassade américaine. Ainsi, Chan est envoyé de 1961 à 1971 à la China Drama Academy, une académie d’étude du théâtre chinois dirigée par Yu Jim-yuen. Il s’y entraine rigoureusement pendant 10 ans, excellant dans les arts martiaux et l’acrobatie. Finalement, il fait partie du groupe The Seven Little Fortunes de l’académie, représentant un groupe des meilleurs étudiants. Il choisit alors le nom de scène Yuen Lo en hommage à son maître. Dans le même temps, il devient un ami proche de Sammo Hung et Yuen Biao, dont le trinôme est connu par la suite sous les appellations Les Trois Frères ou Les Trois Dragons. Après avoir intégré l’industrie cinématographique, Jackie Chan et Sammo Hung ont l’occasion de s’entraîner sous les ordres du grand maître Jim Pal Kim et de son supérieur Ji Han-Jae, et Chan atteint finalement le niveau de ceinture noire en hapkido.
À l’âge de huit ans, il apparait pour la première fois dans le film Big and Little Wong Tin Bar (1962), avec Li Li Hua jouant le rôle de sa mère. Chan apparait encore une fois avec Li l’année suivante, dans The Love Eterne (1963) et obtient un petit rôle dans le film de King Hu en 1966, L’Hirondelle d’or. En 1971, après une apparition comme figurant dans un autre film de Kong Fu, A Touch of Zen, Chan commence véritablement sa carrière cinématographique, en signant au départ avec la Chu Mu’s Great Earth Film Company. À l’âge de dix-sept ans, il travaille en tant que cascadeur dans les films de Bruce Lee, La Fureur de vaincre et Opération dragon sous le nom de Chan Yuen Lung. Il reçoit son premier rôle principal plus tard la même année dans Le Petit Tigre de Canton, qui ne sort que dans quelques salles à Hong Kong en 1973.
Par suite de l’échec commercial de ses premières aventures cinématographiques et de la difficulté à trouver du travail en tant que cascadeur, Chan joue en 1975 le rôle principal dans une comédie pour adulte, All in the Family. C’est le premier et seul film où Chan il apparaît nu dans une scène de sexe et dans lequel il ne participe à aucun combat ou cascade.
Chan rejoint ses parents à Canberra en 1976, où il assiste brièvement au cours de la Faculté Dickson et travaille en tant qu’ouvrier du bâtiment. Un camarade constructeur prénommé Jack prend Chan sous son aile, lui attribuant le surnom de Little Jack (Petit Jack). Plus tard, Chan reprend le surnom de Jackie, c’est ainsi que naquit le nom de scène de Jackie Chan qu’il porte encore aujourd’hui. Par ailleurs, vers la fin des années 1990, Chan change son nom chinois en Fong Si-lung, du fait que le nom de famille original de son père était Fong.
En 1976, Jackie Chan reçoit un télégramme de Willie Chan, un producteur de films à Hong Kong qui a été impressionné par le travail de Jackie en tant que cascadeur. Il lui offre un rôle d’acteur dans un film dirigé par Lo Wei. Lo a en effet vu la performance de Chan dans le film de John Woo, Hand of Death (1976), et l’envisage pour prendre le rôle principal dans La Nouvelle Fureur de vaincre, rôle précédemment interprété par Bruce Lee. Il change son nom de scène pour s’appeler Sing Lung (également retranscrit Cheng Long, signifiant littéralement « Devenir le dragon ») pour mettre l’accent sur la ressemblance avec Bruce Lee, dont le nom de scène est Lei Siu-lung (signifiant « Petit dragon »). Le film n’est pas un succès car Chan n’est pas accoutumé au style d’arts martiaux de Lee. Malgré l’échec du film, Lo Wei continue de produire des films sur des thématiques similaires, parvenant à réaliser quelques petits succès au box-office.
La première véritable percée de Chan se produit en 1978 avec le film Le Chinois se déchaîne, tourné alors qu’il est prêté à la Seasonal Film Corporation pour un contrat de deux films. Sous les ordres du réalisateur Yuen Woo-ping, Chan possède une liberté totale dans son travail de cascadeur. Le film établit le genre du kung fu comique et constitue une bouffée d’air frais pour le public de Hong Kong. Chan apparaît ensuite dans Le Maître chinois qui le propulse définitivement sur la vague du succès.
Dès le retour de Chan dans les studios de Lo Wei, ce dernier tente de reproduire l’approche comique du film avec notamment L’Irrésistible. Il donne également la possibilité à Chan de codiriger La Hyène intrépide avec Kenneth Tsang. Toutefois, lorsque Willie Chan quitte la société, il demande à Jackie Chan de réfléchir s’il veut ou pas rester avec Lo Wei. Au cours du tournage de La Hyène intrépide 2, Chan rompt son contrat pour rejoindre la Golden Harvest. Furieux, Lo menace Willie Chan avec l’aide de triades chinoises, lui reprochant d’être à l’origine du départ de sa vedette. Le conflit est finalement résolu avec l’intervention de l’acteur et réalisateur Jimmy Wang Yu, qui permet à Chan de rester avec la Golden Harvest.
Willie Chan devient l’agent et ami de Jackie, relations qu’ils conserveront pendant plus de trente ans. Il est à l’origine du lancement de sa carrière internationale, qui commence avec de premières apparitions dans le cinéma américain dans les années 1980. Son premier film à Hollywood est Le Chinois en 1980. Chan joue ensuite un petit rôle en 1981 dans L’Équipée du Cannonball, qui rapporte 100 millions de dollars dans le monde. Bien qu’il soit largement ignoré des spectateurs en faveur d’acteurs américains établis comme Burt Reynolds, Chan est impressionné par les scènes coupées insérées dans le générique de fin, ce qui va l’inspirer à faire de même dans ses futurs films.
Après l’échec commercial de Le Retour du Chinois en 1985, Chan arrête temporairement de travailler sur le marché américain pour se recentrer vers les films hongkongais.
De retour à Hong Kong, les films de Chan commencent à atteindre un plus large public en Asie orientale, avec quelques succès dans le lucratif marché japonais dont La Danse du lion en 1980 et Dragon Lord en 1982. La Danse du lion bat le précédent record du nombre d’entrées détenu par Bruce Lee et conforte Chan dans sa position de vedette du cinéma hongkongais. Avec Dragon Lord, il commence à expérimenter des séquences plus élaborées de cascades, dont une scène de combat sur une pyramide qui détient le record du nombre de prises pour une même scène avec 2 900 tentatives et la scène finale où il effectue diverses cascades dont un salto arrière depuis un appartement pour retomber sur le sol en contrebas.
Chan produit de nombreux films d’action comiques avec ses camarades de l’école d’opéra, Sammo Hung et Yuen Biao. Les trois acolytes apparaissent pour la première fois à l’écran en 1983 dans Le Marin des mers de Chine, dans lequel les dangereuses cascades sont récompensées par le prix des meilleures chorégraphies au cours des Hong Kong Film Awards de 1985. Les deux années suivantes, les Trois frères apparaissent dans Soif de justice et dans l’originale trilogie Étoiles chanceuses (Le Gagnant, Le Flic de Hong Kong et Le Flic de Hong Kong 2).
En 1985, Chan joue dans le premier film Police Story, une comédie d’action influencée par les États-Unis dans lequel il exécute de nombreuses cascades dangereuses. Le film obtient le prix du meilleur film aux Hong Kong Film Awards en 1986. En 1987, Chan joue Asian Hawk, un personnage proche d’Indiana Jones dans le film Mister Dynamite. Ce film constitue le plus gros succès domestique au box-office puisqu’il rapportera à Hong Kong plus de 35 millions de dollars.
En 1988, Chan partage pour la dernière fois l’affiche avec Sammo Hung et Yuen Biao dans Dragons Forever. Hung le coréalise avec Corey Yuen et le méchant du film est joué par Yuen Wah, qui sont également tous deux camarades de l’Académie d’études du théâtre chinois.
À la fin des années 1980 et au début des années 1990, Chan est à l’affiche de nombreuses suites à succès, à commencer par Police Story 2 qui remporte le prix de la meilleure chorégraphie aux Hong Kong Film Awards en 1989. Vient ensuite Opération Condor, la suite de Mister Dynamite, et Police Story 3, pour lequel Chan remporte le prix du meilleur acteur au Golden Horse Film Festival en 1993. En 1994, il reprend son rôle de Wong Fei-hung dans Combats de maître 2, la suite de Le Maître chinois, qui fait partie de la liste des cent meilleurs films établie par Time Magazine. Le quatrième volet de la saga Police Story, Contre-attaque connait un succès aussi bien sur le marché domestique que sur le marché étranger.
Jackie Chan ravive alors ses ambitions hollywoodiennes dans les années 1990, mais refuse les premières offres de méchants dans des films américains pour ne pas être catalogué dans ces futurs rôles. Par exemple, Sylvester Stallone lui propose le rôle de Simon Phoenix, un criminel dans le film futuriste Demolition Man. Chan décline l’offre et le rôle est finalement proposé à Wesley Snipes.
Finalement, Chan parvient à mettre pied sur le marché nord-américain en 1995 avec le film Jackie Chan dans le Bronx, distribué dans le monde entier et qui devient culte aux États-Unis, ce qui est rare pour un film comprenant des vedettes hongkongaises. Le succès de ce film conduit la diffusion en 1996 de Police Story 3: Supercop aux États-Unis sous le titre Supercop, qui génère un total de 16 270 600 dollars de recette. Le premier gros succès dans un blockbuster arrive en 1998 lorsqu’il partage l’écran avec Chris Tucker dans la comédie d’action Rush Hour, générant 130 millions de dollars de recettes uniquement aux États-Unis. Ce film fait de Jackie Chan une vedette à Hollywood. Pour améliorer sa communication commerciale, Jackie écrit également son autobiographie en collaboration avec Jeff Yang intitulée Je suis Jackie Chan.
En 1998, Chan joue dans son dernier film pour la Golden Harvest, Who Am I?. Après avoir quitté la société en 1999, il produit et joue aux côtés de Shu Qi dans Jackie Chan à Hong Kong, une comédie romantique qui se focalise sur les relations entre les personnages et ne contient que très peu de scènes d’action. En 2000, il participe à la création d’un jeu vidéo pour PlayStation appelé Jackie Chan Stuntmaster dans lequel il prête sa voix et effectue des captures de mouvements. Sa carrière hollywoodienne se poursuit en 2000 avec un film avec Owen Wilson, Shanghai Kid, une comédie-western qui connait une suite en 2003 avec Shanghai Kid 2. Entre temps, il retrouve Chris Tucker pour Rush Hour 2 en 2001, qui rencontre encore plus de succès que le premier opus et récolte 347 millions de dollars dans le monde. Sa popularité grandissante, il dépose ses empreintes de mains (no 2205) sur le Walk of Fame, l’avenue des stars de Hollywood en octobre 2002. Il s’essaie ensuite dans les films à effets spéciaux avec Le Smoking (2002) et Le Médaillon (2003). Mais ces deux films ne sont des succès ni critiques ni commerciaux. En 2004, il partage l’affiche avec Steve Coogan dans la libre adaptation du livre de Jules Verne, Le Tour du monde en quatre-vingts jours.
Malgré le succès des films Rush Hour et Shanghai Noon, Chan est frustré par Hollywood pour le type de rôles limités et le manque de contrôle sur le processus de création des films. Après le retrait de la Golden Harvest de l’industrie cinématographique en 2003, il lance sa propre société de production, JCE Movies Limited (Jackie Chan Emperor Movies Limited) en association avec Emperor Multimedia Group (EMG). À partir de ce moment, ses films contiennent de plus en plus de scènes dramatiques tout en continuant à rencontrer un succès au box-office. Parmi eux, il est possible de citer New Police Story (2004), The Myth (2005) et L’Expert de Hong-Kong (2006).
En 2007 sort le dernier volet de la série Rush Hour, Rush Hour 3. Il rapporte environ 255 millions de dollars. Toutefois, le film est une déception à Hong Kong où il ne rapporte que 3,5 millions de dollars pour son premier week-end d’exploitation.
Dans Le Royaume interdit, Chan collabore pour la première fois avec Jet Li. Le tournage se termine le 24 août 2007 et le film sort en salles en avril 2008. De nombreux effets spéciaux sont utilisés pour concevoir le film. Chan prête ensuite sa voix à maître Singe dans Kung Fu Panda aux côtés de Jack Black, Dustin Hoffman et Angelina Jolie. De plus, il assiste Anthony Szeto en qualité de conseiller pour le film Wushu sorti le 1er mai 2008. On y retrouve Sammo Hung et Wang Wenjie qui y jouent des rôles de père et fils.
En novembre 2007, Jackie commence le tournage de Shinjuku Incident, un rôle dramatique sans aucune scène d’art martial, sous la direction de Derek Yee. Il y interprète le rôle d’un immigré chinois au Japon. Le film sort le 2 avril 2009. Sur son blog, Chan exprime son désir de réaliser un film après Shinjuku Incident, chose qu’il n’a plus faite depuis plusieurs années. Ce film sera la suite de la saga Armour of God, commencée par Mister Dynamite et Opération Condor, et s’intitule Chinese Zodiac. Le tournage débute en 2009 et le film sort le 12 décembre 2012 en salles. En parallèle, fin octobre 2009, Chan commence le tournage du film Kung Fu Nanny au Nouveau-Mexique. Il y interprète un agent secret dont la couverture tombe après avoir voulu garder les enfants de sa petite amie. Dans Little Big Soldier, dont l’action se déroule en Chine pendant la période des Royaumes combattants, Chan joue le rôle d’un vieux fantassin rescapé d’une bataille qui capture un général ennemi blessé (Leehom Wang) afin de le ramener dans la capitale de son royaume.
Le 22 juin 2009, il quitte Los Angeles pour commencer le tournage à Pékin de Karaté Kid, un remake du film original. Le film sort aux États-Unis le 11 juin 2010 et constitue le premier film américain dramatique pour Chan. Il y interprète monsieur Han, un maître de kung-fu devenu homme d’entretien qui apprend au personnage joué par Jaden Smith le kung-fu, afin qu’il puisse se défendre à l’école. Dans son film suivant, Shaolin, Chan joue le cuisinier du temple plutôt qu’un rôle principal.
Son centième film, 1911 sort le 26 septembre 2011. Il y est coréalisateur, producteur exécutif et vedette principale. Le film sort le 14 octobre aux États-Unis, mais ne sort pas sur les écrans francophones.
Chan remporte le prix du meilleur botteur de culs aux Nickelodeon’s Kids’ Choice Awards en 2011 pour Karaté Kid. Durant le Festival de Cannes 2012, Chan annonce sa retraite pour les films d’action, prétextant qu’il est devenu trop âgé pour ce genre de films. Il précise par la suite qu’il ne va pas complètement se retirer des films d’actions, mais qu’il va effectuer moins de cascades et prendre plus soin de son corps.
Le 20 septembre 2012, sort à Pékin, CZ12 (Chinese Zodiac), Jackie Chan y reprend son rôle d’aventurier à la recherche de statues du zodiaque dérobées par les troupes britannique et française lors du sac du Palais d’été en 1860. Le film tourné en France (Paris, château de Chantilly, château de Courances, château de Corbeil Cerf), Lituanie, Chine, Hong-Kong, Taiwan et Australie totalise plus de 160 millions de dollars américains lors de sa sortie en Chine. Sa diffusion en France est prévue pour 2014.
Le magazine Forbes révèle le 1er juillet que Jackie Chan a gagné 50 millions de dollars entre juin 2014 et juin 2015. Il est donc le deuxième acteur le mieux payé du monde sur cette période juste derrière Robert Downey Jr..
Jackie Chan se marie en 1982 à Lin Feng-Jiao, une actrice taiwanaise : ils ont un fils, Jaycee Chan, né le , aujourd’hui acteur et chanteur. Il s’appelle Cheng Long en mandarin, Sing Lung en cantonais, mais son vrai nom est Chan Kwong-sang (Chan Kong-sang), qui signifie né à Hong Kong.
Chan est de confession bouddhiste. Il parle cantonais, mandarin, la langue des signes américaine, l’anglais et le français. Il a également quelques notions en allemand, coréen, japonais, espagnol et thaï.
Alors qu’il a 9 et 16 ans, il vit en Thaïlande pendant de courtes périodes. À cette époque, il apprend la boxe par un ancien boxeur professionnel qui s’est brisé la jambe.
Jackie Chan et les ours berlinois : Jackie Chan passa plusieurs semaines à Berlin en 2003, à l’occasion du tournage du film Le Tour du monde en 80 jours. C’est à cette époque que l’acteur tomba amoureux des ours berlinois. Il s’engagea pour que l’exposition de la ronde des United Buddy Bears (Les Oursons Unis), porte-parole d’un monde plus paisible, soit montée en 2004 à Hong Kong, à Victoria Park. Lors de l’inauguration de l’exposition, Jackie Chan a pu remettre des chèques d’un montant total de 4,14 millions de dollars HK à l’UNICEF et à deux autres organisations d’aide à l’enfance. Depuis, l’exposition a fait étape dans de nombreuses métropoles, sur tous les continents.
En 2009, il reçoit un doctorat honoraire de l’Université du Cambodge.
Chan est également un fan avide de football et il supporte les équipes nationales de Hong Kong et d’Angleterre ainsi que l’équipe de Manchester City.
Il est fan de l’acteur de cinéma français Jean-Paul Belmondo.
invité par David Cheng, Il participe au départ des 24 Heures du Mans 2016 pour un départ donné par Brad Pitt.
Jackie Chan exécute la plupart de ses cascades, qui sont chorégraphiées par la Jackie Chan Stunt Team. Il a déclaré dans ses interviews que la principale inspiration pour ses cascades lui vient de films tels que Le Mécano de la « General » dirigé et joué par Buster Keaton, qui était également connu pour exécuter ses propres cascades. Depuis la création de son équipe en 1983, Chan l’a utilisée dans tous ses films afin de faciliter les chorégraphies. Chan et son équipe se chargent également de nombreuses cascades exécutées par d’autres personnages, tournant les scènes de manière à ce que leurs visages soient assombris.
La nature dangereuse de ses cascades complique beaucoup l’assurance de Chan, notamment aux États-Unis, où son travail de cascadeur est contractuellement limité. Il fait partie du Livre Guinness des records pour « Le Plus Grand Nombre de Cascades pour un acteur encore en vie », qui insiste sur le fait que « aucune compagnie d’assurance ne couvre les productions de Chan, dans lesquels il exécute ses propres cascades ». De plus, il détient un record non reconnu pour le nombre de prises pour une seule scène réalisées lors d’un film. En effet, lors d’une scène complexe impliquant un jeu de badminton dans le film Dragon Lord, Chan a été obligé de filmer la scène plus de 2 900 fois.
Chan a été blessé un grand nombre de fois lors de tentative de cascades; beaucoup d’entre elles ont été montrées comme des chutes ou lors du bêtisier en clôture des films. Il frôle la mort lors du tournage de Mister Dynamite, lors de la descente d’un arbre où il se brise le crâne. À travers les années, il s’est disloqué le bassin et s’est cassé les doigts, l’orteil, le nez, les pommettes, les hanches, le sternum, le cou, la cheville et les côtes dans de nombreuses cascades ce qui lui valut le surnom de « l’homme aux mille fractures »
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Evaluations
Action, Comédie, Sport
Action, Comédie, Sport
Art Martiaux
Comédie