Albert Brooks (de son vrai nom Albert Lawrence Einstein) est un acteur, scénariste et réalisateur américain, né le à Beverly Hills (Californie).
Son père, Harry Einstein, était connu sous le pseudonyme de Parkyarkarkus, un comédien en langue grecque qui se produisait dans une émission radio d’Eddie Cantor. Albert grandit dans le milieu du show business sud-californien, fréquentant des fils de vedettes tels que Rob Reiner (fils de Carl Reiner) et Larry Bishop (fils de John Bishop). Son frère Bob baigne également dans ce milieu et deviendra plus tard célèbre avec le personnage de “Super Dave Osborne”.
Afin de se lancer dans le cinéma, Albert étudie à l’université Carnegie Tech à Pittsburgh puis prend le nom de Brooks et se lance dans une carrière de comique. Ses sketchs émaillent régulièrement les émissions de variété et autres talk-shows de la fin des années 1960 / début années 1970. Son personnage, nerveux et égocentrique, influencera d’autres comédiens tels que Steve Martin, Martin Mull et Andy Kaufman.
Après deux albums comiques à succès, il arrête ses spectacles pour se consacrer à la réalisation. Son premier film est un court métrage satirique, The Famous Comedians School (L’école des comédiens célèbres), qui est diffusé sur la chaîne PBS et s’avère être un précurseur du genre “mocumentaire” (documentaires de fiction). Puis il réalise 6 courts métrages pour la 1ère saison du Saturday Night Live sur NBC en 1975, et apparaît dans son premier grand film, Taxi Driver (1976), sous la direction de Martin Scorsese qui l’autorise à improviser face à sa partenaire Cybill Shepherd. Il fait également une brève apparition dans La Bidasse (1980) sous la direction de Goldie Hawn.
Brooks réalise son premier long métrage, Real Life en 1979, inspiré du documentaire An American Family diffusé sur PBS. Il y filme de façon odieuse une famille banlieusarde qui cherche à obtenir non pas un Oscar, mais le Prix Nobel !
Durant les années 1980 et 90, il coécrit (avec sa collaboratrice de longue date Monica Johnson), réalise et joue dans diverses comédies au succès mitigé, centrées sur son personnage névrosé et égocentrique. Dans Modern Romance (1981), il interprète un monteur de films, tentant désespérément de se réconcilier avec son ex-petite amie.
Son meilleur film, pour beaucoup, est Lost in America (1985), l’histoire d’un couple qui abandonne sa vie aisée pour vivre dans une caravane, ne découvrant finalement que les désavantages de la pauvreté. Le film comporte plusieurs scènes de bravoure, dont celle où Brooks tente sans succès de négocier avec Garry Marshall, propriétaire d’un casino de Las Vegas, ou encore la scène de “l’œuf du nid”.
Dans Rendez-vous au paradis (1991), il meurt et se retrouve dans une ville à mi-chemin entre le Paradis et la Terre, où il doit se justifier de ses sentiments humains et choisir son destin cosmique. Les critiques apprécient le thème original et l’alchimie surprenante entre Brooks et Meryl Streep.
Dans Mother (1997), il joue le rôle d’un écrivain dans la force de l’âge qui cherche à se réconcilier avec sa mère (Debbie Reynolds). La Muse (1999) présente Brooks comme un scénariste sur le déclin qui fait appel à une authentique muse grecque (Sharon Stone) pour retrouver l’inspiration.
Il continue à jouer dans des films réalisés par d’autres. Grâce au film de James L. Brooks, Broadcast News (1987), il est nommé à l’Oscar du meilleur second rôle masculin. Il est également acclamé dans Hors d’atteinte (1999) et My First Mister (2001), et il apparaît à plusieurs reprises (du moins, sa voix) dans Les Simpsons. Il fait également des doublages pour Dr. Dolittle (le tigre) ou Le Monde de Nemo (Marlin le poisson-clown).
Longtemps célibataire, il a des liaisons avec plusieurs vedettes telles que Linda Ronstadt et Kathryn Harrold. Il se marie finalement à l’âge de 50 ans et devient papa 1 an plus tard.
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