Réalisateur, Scénariste, Producteur, Acteur
Photo de Luc Besson.

Informations personnelles

  • Nom de naissance: Luc Paul Maurice Besson
  • Date de naissance: 18 mars 1959
  • Lieu de naissance: Paris (France)
  • Taille: 1.73 m
  • Nationalité: Français
Social:

Biographie

 

Luc Besson est un réalisateur, producteur et scénariste français, né le  dans le 15ème arrondissement de Paris.

En tant que réalisateur, il a été révélé à la fin des années 1980 par trois collaborations remarquées avec l’acteur Jean Reno : Le Dernier Combat (1983), Le Grand Bleu (1988) et Léon (1994).

Si son cinéma se caractérise par des femmes d’action, il signe surtout trois films portés par des héroïnes d’action : Nikita (1990), Jeanne d’Arc (1999) et Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec(2010). Durant cette période, il est aussi l’auteur de deux romances atypiques : Subway (1985), avec Isabelle Adjani et Christophe Lambert, puis Angel-A (2005), qui oppose Jamel Debbouze à l’inconnue Rie Rasmussen.

À l’échelle internationale, il s’impose en signant l’épopée de science-fiction Le Cinquième Élément (1997), avec la star américaine Bruce Willis et la mannequin Milla Jovovich, qui lui vaut le César du meilleur réalisateur. Il tente aussi de rivaliser avec Hollywood en écrivant et réalisant une trilogie de films fantastiques pour la jeunesse, Arthur et les Minimoys (2006). Mais c’est surtout en tant que producteur, avec sa société de production Europa Corp, qu’il génère plusieurs succès commerciaux : les franchises TaxiTaken et Le Transporteur. Il est également connu pour avoir fondé la Cité du cinéma. Il tente de lancer une nouvelle franchise, mais comme réalisateur, avec Valérian et la Cité des mille planètes (2017). Mais le film déçoit commercialement.

Parallèlement, le cinéaste s’ouvre à l’international en réalisant une seconde trilogie d’héroïnes visant ostensiblement un public mondial : celle-ci débute avec le drame historique The Lady (2011), avec Michelle Yeoh; se poursuit avec Lucy (2014), incarné par Scarlett Johansson; et se conclue avec Anna (2019)

En 2018, dans la foulée de l’affaire Weinstein, il est la principale figure du cinéma français accusée de viols et de harcèlement sexuel par plusieurs de ses collaboratrices.

 

Jeunesse et révélation

Luc Paul Maurice Besson naît dans le 15ème arrondissement de Paris. Luc Besson passe son enfance auprès de parents instructeurs en plongée sous-marine au Club Méditerranée, entre la Grèce et l’ex-Yougoslavie. Un accident l’empêche de poursuivre la plongée à haut niveau.

Il commence dans le cinéma en multipliant les postes d’assistant réalisateur en France et aux États-Unis, avant de mettre en scène son premier long métrage, un film de science-fiction coécrit avec Pierre Jolivet qui évoque la survie d’êtres humains dans un monde post-apocalyptique. Le Dernier Combat (1983), tourné en CinémaScope et en noir et blanc (fortement inspiré par La Jetée de Chris Marker, 1962), lui vaut d’être distingué au festival d’Avoriaz en 1983 et lui permet de signer un contrat avec la Gaumont pour réaliser deux ans plus tard Subway (1985), interprété notamment par Isabelle Adjani et Christophe Lambert. Récompensé par trois Césars, ce film impose sa griffe visuelle et donne à voir un univers graphiquement sophistiqué, très proche de la bande dessinée et du vidéoclip que certains apparentent au cinéma du look.

 

Consécration (années 1990)

Fort de ce succès, il entreprend la réalisation d’une œuvre qui lui tient à cœur: Le Grand Bleu (1988). Mal reçue au Festival de Cannes 1988, elle devient un phénomène de société faisant dix millions d’entrées et devenant l’objet de nombreuses analyses qui tentent d’expliquer son succès auprès du public et plus particulièrement auprès des jeunes. Son style proche de l’esthétique publicitaire installe un fossé entre le réalisateur et le monde de la critique.

Bien que la critique éreinte Besson, le public est au rendez-vous pour ses films suivants: Nikita en 1990 et Léon en 1994, qui renouvellent le genre grand public du film de tueurs. Ces deux productions assoient par ailleurs définitivement sa popularité en France et lui apportent la célébrité sur le plan international. Atlantis, en 1991, obtient en revanche un succès moindre.

En 1994, lors de la 20ème cérémonie des César, il décide de boycotter la cérémonie, à la suite de la remise du César du meilleur film étranger à Quatre mariages et un enterrement (1994) de Mike Newell au détriment de La liste de Schindler (1993) de Steven Spielberg.

Il se lance avec le groupe Gaumont dans un ambitieux projet de science-fiction: Le Cinquième Élément (1997). Il s’installe alors à Los Angeles avec son épouse, la comédienne Maïwenn et leur fille Shanna. Visant explicitement le marché américain, il place en tête d’affiche Bruce Willis, Milla Jovovich et Gary Oldman dans une histoire au canevas traditionnel de fin du monde évitée de justesse, traitée dans un mélange d’humour, d’ironie et de grand spectacle. Les décors et l’apparence des créatures du film sont dessinés par Mœbius et Jean-Claude Mézières, les costumes sont conçus par Jean-Paul Gaultier. Cette superproduction devient l’un des plus gros succès commerciaux d’un film français aux États-Unis (battu depuis par Taken (2008) de Pierre Morel). En couronnement de ce triomphe, Besson reçoit le César du meilleur réalisateur en 1998.

Sa version de Jeanne d’Arc (1999), interprétée par sa nouvelle compagne et épouse Milla Jovovitch, rassemble trois millions de spectateurs en salles. L’année suivante, il se voit confier la présidence du jury au 53ème festival de Cannes.

 

Adaptations littéraires (années 2000)

Les années 2000 seront essentiellement marquées par ses activités de producteur. Quant à ses activités de réalisateur, elles l’amènent à superviser l’adaptation d’une série de romans pour enfants qu’il co-écrit avec Céline Garcia, sous forme d’une trilogie cinématographique.

Mais d’abord, il préside le jury international du 15ème festival international du film de Tokyo en 2002, tout en se préparant au tournage de Angel-A (2005), un film expérimental en noir et blanc, avec un Jamel Debbouze à contre-emploi. Le film sort en 2005, alors que le réalisateur travaille déjà sur un projet ambitieux.

En 2006, il préside le jury des longs-métrages du Festival international du film de Shanghai, tout en finalisant la post-production de ce qui constituera son dixième film de cinéma.

Sorti à la fin de l’année 2006, Arthur et les Minimoys, qui bénéficie d’un budget colossal pour sa promotion et pour le lancement de plusieurs produits dérivés. Le film rassemble 6 millions de spectateurs français, et s’exporte dans le monde entier. Le cinéaste lance alors la mise en chantier de deux suites. Mais Arthur et la vengeance de Maltazard, sorti à la fin de l’année 2009, n’attire qu’à peine plus de la moitié de l’audience du premier film, tout comme le troisième opus, Arthur et la guerre des deux mondes, pour décembre 2010.

En 2009, il signe dans le journal Le Monde une tribune par laquelle il soutient le projet de loi « Création et Internet ».

En avril 2010, Besson dévoile une adaptation de la série de bandes dessinées de Jacques Tardi, Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, avec Louise Bourgoin dans le rôle-titre. La même année, il est président du jury du Festival international du film de Moscou.

 

Collaborations hollywoodiennes (années 2010)

Les années 2010 vont permettre au cinéaste de collaborer avec des acteurs étrangers, surtout nord-américains, tout en continuant à mettre à profit les nouvelles techniques permises par le numérique.

Dès l’été 2010, il commence en secret le tournage de The Lady (2011) en Thaïlande. Il s’agit d’un film biographique sur la femme politique birmane Aung San Suu Kyi, à l’époque retenue en résidence surveillée par le gouvernement birman. C’est l’actrice malaisienne Michelle Yeoh qui tient le rôle principal du film. Le long métrage sort dans les salles françaises le 30 novembre 2011.

Il dirige ensuite Robert De Niro dans une adaptation du roman Malavita de Tonino Benacquista dans un film éponyme sorti en 2013.

Il reprend ensuite son projet de science-fiction de longue date, intitulé Lucy (2014), avec Scarlett Johansson dans le rôle principal, alors qu’Angelina Jolie était évoquée depuis le début. Le tournage débute en septembre 2013 et a lieu à Paris, la Cité du cinéma, Étretat et à Taipei. Le film est un gros succès public : c’est le plus grand succès d’un long métrage français, toutes langues de tournage prises en compte, avec 459 millions de dollars, devant le précédent détenteur du record, Intouchables (2011) (445 millions de dollars ou 449 millions de dollars corrigé de l’inflation). C’est également le deuxième plus grand succès international (non corrigé de l’inflation) d’un film non-américain de toute l’histoire, après l’anglais Skyfall (2012) (1 108 millions de dollars) et juste devant Intouchables (445 millions de dollars).

En mai 2015, il annonce sur son compte Twitter fraîchement créé que son prochain long-métrage s’intitule Valérian et la Cité des mille planètes (2017), qui est adapté de la série de bandes dessinées Valérian et Laureline de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières. Les acteurs principaux sont Dane DeHaan et Cara Delevingne. Le film, tourné en France, sort en juillet 2017. Malgré un bon résultat au box-office français, le film déçoit en Amérique du Nord et ne dégage pas assez de revenus pour envisager la franchise que Luc Besson espérait. Le directeur général adjoint d’EuropaCorp, Édouard de Vésinne, cède début septembre la place à l’Américain Marc Shumger, directeur général. Même si le film se sauve en partie grâce à la Chine, le studio décide de diminuer ses productions internationales.

En octobre 2017, alors que des rumeurs annonçaient une suite à Lucy (2014), Luc Besson annonce le tournage imminent de son nouveau film, Anna (2018), dans lequel il dirigera le mannequin Sasha Luss, qui incarnait la Princesse Lihö-Minaa dans Valérian et la Cité des mille planètes, ainsi que les acteurs plus confirmés Helen Mirren, Luke Evans et Cillian Murphy.

 

Vie privée

En 1986, il s’éprend d’Anne Parillaud avec qui il a une fille, Juliette Besson (qui commence une carrière d’actrice en 2012). En 1990 Il donne à Anne Parillaud le rôle titre de Nikita, qui aura un succès mondial et pour lequel elle obtiendra le César de la meilleure actrice en 1991. C’est lors de cette cérémonie qu’il rencontre la jeune Maïwenn Le Besco, âgée de 15 ans.

En 1992, il se marie avec Maïwenn, de 17 ans sa cadette. À l’époque, le mariage pour les mineurs de plus de 15 ans était autorisé en France avec l’accord des parents. Elle donnera naissance quelques mois après leur mariage, le 3 janvier 1993, à la deuxième fille du cinéaste : Shanna. Luc Besson a donné à Maïwenn un petit rôle dans Léon (1994), puis celui de la diva dans Le Cinquième Élément (1997). C’est lors de la réalisation de ce film qu’il tombe sous le charme de Milla Jovovich, chanteuse et top-modèle américain d’origine ukrainienne reconvertie dans le cinéma.

En 1997, il quitte Maïwenn et épouse le  à Las Vegas, Milla Jovovich. En 1998, il lui donne le rôle titre du film Jeanne d’Arc. Pour l’imposer, il se fâche avec Kathryn Bigelow. Ils divorcent le .

Depuis le , il est marié à la productrice Virginie Silla, rencontrée en 1990, belle-sœur de l’acteur Vincent Pérez, avec qui il a trois enfants : Thalia, Sateen et Mao.

Dans l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron, il publie une lettre ouverte sur son compte Facebook, y estimant que le FN « regroupe l’élite du fascisme à la française ».

Le 19 mai 2018, il est visé par une plainte pour viol.

 

Producteur et distributeur

En 1990, il crée sa première maison de production Les Films du Dauphin, puis une deuxième le 15 janvier 1992, nommée Leeloo Productions.

En l’an 2000 avec Pierre-Ange Le Pogam, il change le nom de sa société Leeloo Productions pour EuropaCorp, dont l’objectif est de développer un nouveau courant du cinéma grand public en s’appuyant sur des films à succès comme la série des quatre TaxiYamakasi (2001), Le Transporteur (2002) ou encore Danny the Dog (2005). Il est souvent le scénariste des films qu’il produit, privilégiant la distraction et l’action. Cette orientation lui vaut la désaffection et même le mépris de la critique, qui lui reproche d’avoir fondé un empire où il règnerait sans partage. Le « système Besson », ainsi nommé, consisterait à produire et distribuer à la chaîne des films dont le but premier est la rentabilité financière et non la qualité artistique. On déplore aussi la faiblesse, le simplisme voire la démagogie de ses scénarios qui appliqueraient toujours la même recette pouvant être résumée de la manière suivante : un homme « costaud » est chargé de protéger une jeune femme, « jolie » de préférence, dont il va tomber amoureux avant d’éradiquer les méchants. Les Guignols de l’info se sont même emparés du phénomène, mettant en scène le cinéaste dans un sketch où il distribuait des scripts à de jeunes réalisateurs comme s’il s’agissait de plats de fast-food.

Cherchant à s’imposer sur le marché international, il veille néanmoins à conserver le contrôle et la nationalité française de ses films d’un point de vue juridique et fiscal. Au début des années 2000, il est l’initiateur et le moteur de la création de la Cité du cinéma à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.

Souvent producteur et désormais à la tête d’un studio très rentable, il n’en continue pas moins de tourner ses propres films : Jeanne d’Arc en 1999, avec Milla Jovovich (le couple divorce cette année-là), puis Angel-A en 2005, film en noir et blanc interprété par Jamel Debbouze et Rie Rasmussen dont l’accueil critique est mitigé et qui n’a pas le succès de ses prédécesseurs auprès du public.

Le , il annonce que Arthur et les Minimoys sera son 10ème et dernier film. Il décide malgré tout, au vu du succès de ce dernier, de tourner lui-même la suite.

Le , il annonce qu’il désire arrêter le cinéma et veut se consacrer à l’action nationale. Il essaie ainsi de monter une fondation pour aider les jeunes des banlieues. En parallèle, il joue en loisir au Paris-Saint-Germain où il côtoie notamment l’ancien joueur professionnel brésilien Raï.

En avril 2007, il a l’autorisation par l’AMF de placer une partie du capital de sa société sur le marché. Désormais coté en bourse, la « Besson Incorporation » a engrangé, en 2006, un profit de 8 millions d’euros pour un chiffre d’affaires estimé à un peu moins de 160 millions d’euros. 41 % de l’activité de la compagnie s’exerce par ailleurs à l’étranger.

En , Luc Besson et le publicitaire Christophe Lambert créent l’agence de publicité « Blue », « la première agence française d’advertainment » (mélange entre la publicité — advertising — et le divertissement — entertainment).

L’agence a eu entre autres comme client déclaré en 2009, l’UMP, parti pour lequel elle élabore une nouvelle plateforme de communication autour de Nicolas Sarkozy : le réseau social « les créateurs de possibles ».

À titre personnel, il a perçu en 2017 un revenu total de 44 millions d’euros.

 

Thèmes récurrents et gimmicks

Dans un article sur Le Cinquième Élément (1997), les Cahiers du cinéma définissent le cinéma de Besson comme un cinéma du gimmick et de l’image-choc. Pour certains critiques, en effet, l’un des traits des œuvres de Luc Besson, est leur construction, moins fondée sur une vision cohérente d’un thème (à l’exception, peut-être, de Léon), que sur l’articulation d’images-choc, de répliques marquantes, de situations pittoresques, indépendantes les unes des autres, scandant ses films. Des commentateurs voient dans le travail de Besson une sorte de catalogue de trouvailles.

 

Travelling d’ouverture

Le Grand Bleu (1988), Nikita (1990), Léon (1994), Le Cinquième Élément (1997) commencent par le même plan: la caméra survole (en plongée) une étendue régulière, puis l’axe de la caméra se redresse. Le titre apparaît au moment où l’axe de la caméra se confond avec la direction du travelling.

  • Le Grand Bleu: la caméra survole la mer, et le titre apparaît quand l’horizon apparaît;
  • Nikita: la caméra survole la chaussée humide, et le titre apparaît lorsque la caméra se redresse et laisse apparaître la bande de casseurs;
  • Léon: la caméra survole le réservoir Jacqueline Kennedy Onassis, dans Central Park, puis le parc lui-même, et le titre apparaît avec la ligne d’horizon de New York. Tournée à bord d’un hélicoptère, Besson omet volontairement de donner le signal au pilote pour qu’il sorte du rase-motte (et éviter de percuter un gratte-ciel) afin de pouvoir tourner le plus longtemps possible. Le pilote décidera finalement de faire une verticale au dernier moment après avoir désespérément attendu le signal de Besson;
  • Le Cinquième Élément: la caméra survole un champ d’astéroïdes, l’axe se relève, le titre apparaît avec un objet céleste à l’horizon.

 

Influences

La critique et plusieurs experts remarquent beaucoup de citations dans ses films venant du cinéma de genre américain même si le réalisateur ne les cite jamais en interview. Les détracteurs font aussi remarquer que le cinéaste utilise des effets présents dans les productions EuropaCorp. Critikat déclare qu’il est impossible de situer Besson dans un courant artistique : « En vérité, Besson avait ce mérite finalement rare d’avoir une vraie singularité, de ne faire des films qui ne correspondaient qu’à son idéal et à rien d’autre ».

 

Ses collaborations

Avec Éric Serra

Luc Besson a collaboré avec le compositeur Éric Serra dès le court métrage L’Avant-dernier en 1981. Éric Serra participera ensuite à tous ses films, excepté Angel-A (2005), Malavita (2013) et Valérian et la Cité des mille planètes (2017).

Éric Serra recevra la Victoire de la meilleure musique de film en 1985 et sera nommé aux Césars pour sa bande son de Subway. L’album devient rapidement disque d’or en France. Serra fait également une petite apparition dans Subway. Il joue Enrico, le bassiste d’Arthur Simms. Jean Reno jouait le batteur.

La bande originale du Grand Bleu (1988) s’est vendue à trois millions d’exemplaires dans le monde, dont deux millions en France. L’album contient, pour la première fois, une prestation vocale d’Éric Serra sur le titre My Lady Blue, coécrit par Luc Besson. Pour son travail sur la bande originale du Grand Bleu, il a reçu une Victoire de la musique, ainsi qu’un César pour la meilleure musique de film en 1988.

Pour la bande originale du documentaire Atlantis (1991), Éric Serra enregistrera un duo avec Vanessa Paradis.

Serra recevra d’autres récompenses comme les Victoires de la meilleure musique de film pour les compositions de Nikita (1990), Atlantis et Léon (1994).

En 2000, Serra a collaboré avec Luc Besson en composant la musique d’une série de publicités pour le compte du fournisseur d’accès à Internet français Club Internet.

 

Avec Jean Reno

Il rencontre l’acteur Jean Reno sur le tournage du film Les Bidasses aux grandes manœuvres (1981) sur lequel il est assistant réalisateur en 1981. Il tourne cinq films avec lui : Le Dernier Combat (1983), Subway (1985), Le Grand Bleu (1988), Nikita(1990) et Léon (1994). Il a fait de l’acteur une star internationale. Il a également été le producteur, scénariste de ces films : Wasabi (2001), Les Rivières pourpres 2 : les Anges de l’Apocalypse (2004) et L’Immortel (2010).

 

Avec Mylène Farmer

En 1983, Mylène Farmer (encore inconnue) fait de la figuration dans le premier film de Luc Besson, Le Dernier Combat.

En 1991, il invite la chanteuse en Arctique sur le tournage du film Atlantis. L’année suivante, il réalise pour elle le clip Que mon cœur lâche.

En 2006, Mylène Farmer prête sa voix à la princesse Sélénia pour Arthur et les Minimoys, un personnage inspiré des traits et du caractère de la chanteuse. Elle assurera également le doublage des deux volets suivants, Arthur et la Vengeance de Maltazard et Arthur 3 : La Guerre des deux mondes.

En 2007, le réalisateur s’apprêtait à produire L’Ombre des autres, un film de Claude Berri avec Mylène Farmer en rôle principal. Le décès de Claude Berri en 2009 mettra un terme au projet.

 

Avec Madonna

Il est choisi par la chanteuse américaine Madonna en 2003 pour réaliser le clip de son single Love Profusion, dernier extrait de son album American Life. Luc Besson réalise également la publicité pour le parfum Beyond Paradise d’Estée Lauder, dans laquelle on peut entendre Love Profusion. Après cette collaboration, il dirige la star dans Arthur et les Minimoys : sorti fin 2006 en France, on y retrouve Madonna prêtant sa voix à la princesse Sélénia. C’est le premier film animé auquel Madonna participe mais elle est remplacée par Selena Gomez pour les suites Arthur et la Vengeance de Maltazard et Arthur 3 : La Guerre des deux mondes.

Fin 2004, Luc Besson a également travaillé sur un projet de comédie musicale avec Madonna, dans lequel elle aurait interprété une femme mourante pensant à la vie qu’elle aurait mené dans différentes époques si elle n’était pas sénile. Cependant, Madonna n’était pas satisfaite du scénario écrit par Besson et elle a abandonné le projet et retravaillé les chansons de la section disco du script pour son album Confessions on a Dance Floor sorti en 2005.

 

EuropaCorp

Il fonde en 1999, sa société de production EuropaCorp avec Pierre-Ange Le Pogam ce dernier incarnait le garde du corps d’Isabelle Adjani dans le film Subway.

Aujourd’hui cotée en bourse, sa société a financé plus de 70 films, dont des blockbusters très rentables : la série de quatre TaxiYamakasiLe Transporteur et ses deux suites, Taken, mais aussi d’autres films plus intimistes comme Trois enterrementsLes Filles du botaniste ou I Love You Phillip Morris.

En 2008, EuropaCorp a acquis les droits d’adaptation cinématographique d’Adèle Blanc-Sec, l’héroïne de bande dessinée de Jacques Tardi, créée en 1976. Trois films sont prévus. Le premier est sorti en avril 2010, avec Louise Bourgoin dans le rôle principal.

EuropaCorp a aussi acquis les droits d’adaptation cinématographique de La Mécanique du cœur, le troisième roman de Mathias Malzieu, pour un film d’animation en 3D.

En mai 2019, la société EuropaCorp est placée en procédure de sauvegarde pour une durée initiale de six mois.

 

Intervista

Intervista était sa maison d’édition, aussi créée à la fin des années 1990 et arrêtée à la fin 2011. Elle a publié la collection « Auteur et découverte d’un film », une collection « fiction jeunesse » et une collection consacrée à la littérature générale, « Les Mues ».

 

La Cité du cinéma

La Cité du Cinéma est un projet de Luc Besson. Il a été présenté à la presse le .

Sur un vaste terrain de 6,5 hectares, situé à Saint-Denis sur le site d’une ancienne centrale électrique, un important projet immobilier mettra à disposition dix plateaux de tournage, des bureaux, des restaurants et une classe préparatoire à l’École Louis-Lumière.

Son coût initial est estimé à 140 millions d’euros, financé à hauteur de 130 millions par la Caisse des dépôts et consignations et de 10 millions par Vinci.

L’inauguration de ces studios, qui permettront à Paris de rivaliser avec les studios Pinewood de Londres pour les tournages de grande ampleur, a eu lieu le 21 septembre 2012.

 

Association Luc Besson

Luc Besson, sensibilisé aux révoltes de banlieue de 2005, déclarera à propos du Festival Cannes et Banlieues qu’il organise en 2007 dans plusieurs banlieues d’Île-de-France : « Un événement comme celui-là, en plein quartier difficile, sans aucune présence policière, si cela se passe bien, c’est la preuve que les quartiers ne sont pas aussi dangereux que la presse et le gouvernement veulent bien le laisser entendre. C’est la preuve qu’on peut leur faire confiance, qu’on peut travailler avec eux. Ce festival s’est extrêmement bien passé, pas une seule bagarre, pas un seul vol, pas un seul incident. Que du bonheur, du partage et des sourires. »

L’association Luc Besson, créée en 2006, a pour but de promouvoir la culture et de mener des actions philanthropiques et de bienfaisance dans les quartiers défavorisés.

En 2007, à l’occasion du 60ème anniversaire du Festival de Cannes, elle organise en partenariat avec Gilles Jacob et Thierry Frémaux, le « Festival Cannes et Banlieues ». Des films de la sélection cannoise sont alors projetés en avant-première et gratuitement, sur écran géant et en plein air, dans plusieurs villes d’Île-de-France. Face à son succès, cette opération sera renouvelée en 2008, dans une édition élargie à d’autres formes d’art (peinture, photographie, graff, musique, chant lyrique, sculpture, danse, etc.) avec le même objectif : proposer un cinéma différent et faire participer les habitants à un événement habituellement inaccessible. Grâce à un travail en collaboration étroite avec les associations locales, et au soutien de nombreuses personnalités comme Quentin Tarantino, Leonardo DiCaprio, le sculpteur Ousmane Sow, le violoniste Didier Lockwood, la chanteuse lyrique Caroline Casadesus, les rappeurs La Fouine, Sefyu ou Kery James, et une multitude d’autres prestigieux artistes, les festivals seront de fabuleux succès, réunissant chacun, près de 60 000 spectateurs. Le succès est phénoménal.

L’association Luc Besson organise des manifestations tout au long de l’année, notamment une grande distribution de cadeaux et de livres à Noël (près de 350 000 lots chaque année), mais aussi des projections de films, des sessions d’initiation aux métiers du cinéma, des visites de tournage, ou encore de nombreux parrainages et soutiens de projets.

Un grand nombre de projets ont pu émerger et de nombreuses collaborations de travail sont nées grâce aux actions de l’association de Luc Besson.

 

École de la Cité, cinéma et télévision

L’École de la Cité de Luc Besson est installée au cœur de la Cité du Cinéma à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Aucune condition de ressources ni de diplômes ne sont nécessaires pour y accéder.

« Quand j’ai voulu faire du cinéma à l’âge de 17 ans, toutes les écoles réclamaient le bac et souvent un minimum de deux ans d’études supérieures”, résume le réalisateur-producteur sur le site de l’école (www.ecoledelacite.com), en rappelant qu’il est lui-même “entré dans le cinéma par la toute petite porte”. Inventeur de la Cité du Cinéma – cet Hollywood-sur-Seine du 9-3, il entend recruter sur le talent, l’envie et la créativité. »

L’école propose deux formations (auteur-scénariste ou réalisateur), sur deux ans. L’objectif est de dispenser un enseignement pratique, en contact permanent avec les professionnels présents dans les studios de la Cité du Cinéma, qui dispose de neuf plateaux de tournage et d’ateliers techniques en vis-à-vis.

Luc Besson a débuté dans le cinéma à 17 ans, en apprenant sur le tas le métier de machiniste avant de devenir assistant-réalisateur. « L’apprentissage a été long et difficile », souligne-t-il sur le site de la nouvelle école, se souvenant avoir « servi des litres de café, photocopié un nombre incalculable de documents et porté des tonnes de matériel », heureux, aujourd’hui, d’offrir « une alternative » aux jeunes.

 

Récompenses et nominations

Premier film

  • 1984 : Nomination au César du meilleur premier film – Le Dernier Combat

 

Films

  • 1983 : Prix spécial du jury au Festival international du film fantastique d’Avoriaz – Le Dernier Combat
  • 1983 : Prix de la critique au Festival international du film fantastique de Bruxelles – Le Dernier Combat
  • 1983 : Meilleur film au Festival international du film de Catalogne – Le Dernier Combat
  • 1984 : Meilleur film au Fantasporto – Le Dernier Combat
  • 1986 : Nomination au César du meilleur film – Subway
  • 1986 : Nomination au BAFTA du meilleur film étranger – Subway
  • 1989 : Nomination au César du meilleur film – Le Grand Bleu
  • 1991 : Nomination au César du meilleur film – Nikita
  • 1995 : Nomination au César du meilleur film – Léon
  • 1996 : Lion tchèque du meilleur film étranger – Léon
  • 1998 : Nomination au César du meilleur film – Le Cinquième Élément
  • 2000 : Nomination au César du meilleur film – Jeanne d’Arc
  • 2000 : Prix Lumières du meilleur film – Jeanne d’Arc
  • 2011 : Nomination au César du meilleur film d’animation

 

Réalisateur

  • 1983 : Meilleur réalisateur au Festival international du film de Catalogne – Le Dernier Combat
  • 1984 : Meilleur réalisateur au Fantasporto – Le Dernier Combat
  • 1986 : Nomination au César du meilleur réalisateur – Subway
  • 1989 : Nomination au César du meilleur réalisateur – Le Grand Bleu
  • 1991 : Nomination au César du meilleur réalisateur – Nikita
  • 1991 : Ruban d’argent du meilleur réalisateur d’un film étranger – Nikita
  • 1995 : Nomination au César du meilleur réalisateur – Léon
  • 1998 : César du meilleur réalisateur – Le Cinquième Élément
  • 1998 : Prix Lumières du meilleur réalisateur – Le Cinquième Élément
  • 2000 : Nomination au César du meilleur réalisateur – Jeanne d’Arc
  • 2000 : Prix Lumières du meilleur réalisateur – Jeanne d’Arc
  • 2002 : Grand Prix Spécial des Amériques au Festival des films du monde de Montréal pour sa contribution au cinéma

 

Autre

Lors de la 40ème cérémonie des César en 2015, il reçoit la Médaille d’or de l’Académie des arts et techniques du cinéma pour sa « contribution artistique et entrepreneuriale exceptionnelle au cinéma français depuis 3 décennies »

Source: Wikipédia

 

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