Acteur, Réalisateur, Scénariste, Producteur
Photo de Jean-Claude Van Damme.

Informations personnelles

  • Nom de naissance: Jean-Claude Camille François Van Varenberg
  • Date de naissance: 18 Octobre 1960
  • Lieu de naissance: Bruxelles (Belgique)
  • Taille: 1.77 m
  • Nationalité: Belge
Social:

Biographie

 

Jean-Claude Van Damme, né Jean-Claude Van Varenberg le à Berchem-Sainte-Agathe, commune de Bruxelles, est un acteur, réalisateur, producteur de cinéma et pratiquant d’arts martiaux belge.

Après avoir appris intensivement les arts martiaux dès l’âge de dix ans, Van Damme connaît le succès national en Belgique comme lutteur d’arts martiaux et bodybuilder, remportant le titre de « Mr. Belgium » en bodybuilding.

En 1982, il émigre aux États-Unis afin de poursuivre une carrière au cinéma, et connaît le succès avec Bloodsport (1988) qui, pour un budget d’un million et demi de dollars en rapporte soixante-cinq dans le monde. Il atteint des sommets au box-office, notamment avec Universal Soldier (1992) et Timecop (1994), qui rapporteront à eux deux plus de deux cent millions de dollars de recettes, et feront de lui l’une des plus grandes stars du cinéma d’action des années 1990.

Jean-Claude Van Damme est souvent désigné par ses simples initiales JCVD ou, aux États-Unis, comme « The Muscles from Brussels » (« Les muscles de Bruxelles »)

 

Jeunesse

Jean-Claude Van Varenberg nait le 18 octobre 1960 à Berchem-Sainte-Agathe, une commune de Bruxelles, en Belgique. Il est le fils d’Eugène et d’Éliana Van Varenberg.

Il se lance dans les arts martiaux à l’âge de dix ans au sein d’une école de karaté. Son style de combat se compose de karaté Shotokan et de kickboxing. Il parvient d’ailleurs à obtenir sa ceinture noire en karaté. Il se lance ensuite dans le bodybuilding afin de mieux construire son physique, ce qui lui vaudra plus tard le titre de Mr. Belgium en bodybuilding. À l’âge de seize ans, il laisse tomber la danse classique qu’il a pratiquée pendant cinq ans. Selon lui, la danse classique « est un art, mais c’est aussi l’un des sports les plus difficiles. Si vous pouvez survivre à un entraînement de danse classique, vous pouvez survivre à l’entraînement de n’importe quel autre sport. ».

 

Le rêve américain

En 1982, avec trois mille dollars en poche et sans connaissance de l’anglais, qu’il avoue avoir appris par la suite en regardant Les Pierrafeu, Jean-Claude Van Varenberg part à Los Angeles « à la conquête d’Hollywood » où il est confronté à la difficulté de percer. Pendant plusieurs années, il enchaîne des petits boulots, tels que livreur de pizzas ou poseur de moquette, mais aussi entraîneur personnel et chauffeur de limousine; ce dernier travail lui permet de faire des rencontres.

Durant cette période, il fait la connaissance de Chuck Norris et Lou Ferrigno, et décroche quelques rôles au cinéma. Il fait une brève apparition, dans le rôle d’un karatéka homosexuel, dans Monaco Forever (1984), un film resté inachevé qui ne sera distribué que plusieurs années après, une fois Van Damme devenu célèbre. Dans Karaté tiger – Le tigre rouge (1986), il obtient son premier rôle important en interprétant le rôle du méchant, un karatéka russe. C’est à cette occasion que Jean-Claude Van Varenberg change son nom en « Van Damme ». Lors du tournage du film, quelques problèmes surviennent lors des cascades, lorsque Van Damme touche accidentellement les autres cascadeurs en leur portant des coups. Jean-Claude Van Damme joue par la suite dans Black eagle – L’arme absolue (1988), interprétant à nouveau le rôle du méchant – cette fois un agent soviétique – face au héros joué par Sho Kosugi. Il est ensuite engagé pour prêter sa silhouette au Predator dans le film homonyme, mais quitte l’équipe de cette production les jours suivant, le rôle du Predator est repris par Kevin Peter Hall. Quelques mois plus tard, il provoque la rencontre qui va lancer sa carrière en allant au-devant du producteur Menahem Golan à la sortie d’un restaurant et en lui faisant une démonstration d’arts martiaux sur l’aire de stationnement. Menahem Golan lui propose de jouer dans Bloodsport (1988) qui sera un succès international et donnera naissance à une saga sans Van Damme. Un procès l’opposera à Frank Dux, dont il joue le rôle dans le film.

Le personnage Johnny Cage du jeu vidéo Mortal Kombat est inspiré du personnage de Frank Dux dans le film. Johnny Cage est habillé (y compris les chaussures) comme Van Damme dans le combat final du film, et un des coups spéciaux de Johnny Cage provient du combat entre Frank Dux et le sumo dans le film. La société de jeu vidéo Midway, n’ayant pu obtenir les droits du film pour le jeu, a fait de Johnny Cage une star de cinéma pour l’histoire du personnage, et a adapté le concept de kumite en kombat.

 

Succès, échecs et films à petits budgets

Jean-Claude Van Damme joue dans Cyborg (1988) d’Albert Pyun et, dans Kickboxer (1989) de Mark DiSalle. Viennent ensuite Full Contact (1990), sous la direction de Sheldon Lettich ainsi que Coups pour coups (1990) de Deran Sarafian ( tourné avant mais sorti après Full Contact).

Ses films ayant tous rapporté beaucoup d’argent au box office, il collabore de nouveau avec Sheldon Lettich avec davantage de budget. Pour Double Impact (1991), on a le droit à un double Van Damme, le public est au rendez-vous et le film est un succès.

Mario Kassar (Carolco) signe avec lui pour le film Universal Soldier (1992) de Roland Emmerich, il est avec Dolph Lundgren en tête d’affiche. Van Damme touche son premier million, pour un budget de 23 millions de dollars, le film va en rapporter cinq fois plus à travers le monde et devient son plus grand succès au box office.

Les cachets de Van Damme montent alors en flèche, Cavale sans issue (1993) de Robert Harmon, qui marche particulièrement en Europe, avec un million de spectateurs en France, mais les fans apprécieront moins ce nouveau genre, montrant un Van Damme plus dramatique et délaissant les arts martiaux. Il enchaine avec Chasse à l’homme (1993) de John Woo (1993), qui sera le premier film américain du réalisateur chinois (et devenant un tremplin pour les autres réalisateurs asiatiques voulant percer aux États-Unis), et renouvellera le genre avec Ringo Lam et Tsui Hark. L’action est au rendez vous, mais John Woo a été contraint par les producteurs de couper au montage vingt minutes du film jugées trop violentes pour la classification R, permettant ainsi aux mineurs de moins de 17 ans de pouvoir voir le film. Le film connait un succès relatif. Vient ensuite Timecop (1994) de Peter Hyams, un film de science fiction basé sur le voyage dans le temps, qui rencontre son plus grand succès aux États-Unis.

Van Damme est alors au sommet de sa gloire, ne subissant aucun échec. Il devient l’un des acteurs d’arts-martiaux les plus populaires et les mieux payés au monde avec un cachet de 8 millions de dollars pour Street Fighter : L’ultime combat (1994) de Steven E. de Souza ; le film est descendu par la critique et les fans du jeu vidéo, cependant le succès est au rendez-vous.

Van Damme plonge alors dans la drogue, et avouera avoir refusé une offre d’une série de trois films avec un cachet de 12 millions de dollars par film de la part des studios Universal. Il demeure à ce moment-là sur une liste noire, mais entre-temps il avait signé pour Mort Subite (1995) de Peter Hyams, lui vaudra sa première déception, le film ne rapporte que 64 millions dans le monde pour un budget de 35 millions. Pensant pouvoir revenir avec un projet qu’il a en tête depuis des années et qui lui tient à cœur, il réalise son premier film, Le Grand Tournoi (1996), dont il est également scénariste, producteur et acteur, mais le film ne remporte pas le succès escompté. Van Damme tourne la même année Risque maximum (1996) de Ringo Lam, un semi-succès, et enchaîne Double Team (1997) de Tsui Hark, qui s’avère un échec cuisant.

Sa consommation de drogue augmente en 1998, il réussit tant bien que mal à tourner dans un état second Piège à Hong Kong (1998), toujours avec Tsui Hark; ce dernier profite de son état pour l’humilier afin de se venger de Double Team en ne le filmant pas à son avantage. Le film sort la même année que Légionnaire (1998) de Peter MacDonald; ces deux films sont des échecs.

Universal Soldier : Le Combat absolu (1999), est un fiasco, et fait sortir Inferno (1999) de John G. Avildsen directement en DTV (Direct-to-video) la même année. Van Damme fait alors une pause et soigne ses addictions, il est diagnostiqué d’un trouble bipolaire.

Van Damme revient en pleine forme avec Réplicant (2001) de Ringo Lam, qui sort directement en DVD malgré la popularité intacte de l’acteur en Europe. Mais, lors de la promotion du film en France, il se fait davantage remarquer pour son comportement que pour le film en lui-même. Le film est un désastre, avec seulement 100 000 entrées en salles.

En juillet 2001, il lance sa ligne de vêtements, Damage7, vendue uniquement chez Harrods à Londres.

À partir des années 2000, Van Damme apparaît dans un grand nombre de films « direct to video » à l’intérêt variable : The Order de Sheldon Lettich (2001), Point d’impact (Derailed) (2002) de Bob Misiorowski; il tourne encore avec Ringo Lam, dans In Hell (2003) qui sera son plus grand succès en location aux États-Unis; L’empreinte de la mort (2004) de Philippe Martinez, Ultime Menace (2006), The Hard Corps (2006), Jusqu’à la mort (2007) de Simon Fellows et The Shepherd (2008) d’Isaac Florentine; Universal Soldier Régénération (2009), Assassination Games (2011), Six Bullets (2012), Welcome to the Jungle (2013), Enemies closer (2013) et Pound of Flesh (2015).

 

Reconnaissance de son jeu d’acteur et retour au cinéma

Jean-Claude Van Damme continue cependant d’apparaître au cinéma, notamment en France, avec L’Empreinte de la mort (2004) de Philippe Martinez avec une sortie limitée, mais fait son grand retour dans les salles françaises avec JCVD (2008) de Mabrouk El Mechri. Le film a une sortie limitée aux États-Unis, cependant il reçoit des critiques très positives de la part du Los Angeles Times.

L’histoire de JCVD, film à mi-chemin entre fiction et réalité, se base sur la carrière et sur la personnalité de l’acteur. Bien que les critiques reconnaissent que Van Damme y déploie de vrais talents d’acteur, le public ne suit pas, et JCVD doit se contenter d’environ 165 000 spectateurs, ce qui est très peu, au regard de la large promotion télévisuelle dont le film a bénéficié. Malgré une offre de la Twentieth Century Fox, Van Damme refuse d’apparaitre dans la suite de Street Fighter (1994), notamment pour se consacrer à JCVD (2008). Le film de la Fox sera alors remanié pour devenir Street Fighter: Legend of Chun-Li (2009). Juste après, Van Damme auto produit The Eagle Path (2012) dont il est le scénariste et acteur, hésitant encore sur le choix du titre avec Full Love.

En 2009, l’acteur refuse l’offre que lui fait Sylvester Stallone de jouer dans Expendables : Unité spéciale (2010). Le 5 octobre 2011, il est à Grozny lors de la luxueuse fête du trente-cinquième anniversaire du président tchétchène Ramzan Kadyrov, qui l’a invité (ainsi qu’Hilary Swank ou Vanessa-Mae). En 2011, il est la voix de maître Croc dans Kung Fu Panda 2.

Pour la première fois depuis treize ans, il retrouve les salles de cinéma américaines avec Expendables 2 : Unité spéciale (2012). Celui-ci lui donne ainsi l’occasion de tourner un film avec Chuck Norris. Au Festival de Cannes 2013, il annonce être à la tête d’un projet de série télévisée réalisée à Dubaï. Cette série, Falconman, est produite par Fashion TV, et se composera de deux saisons, comportant chacune un film-pilote, et 12 épisodes.

En 2016, il redouble la voix de maître Croc dans Kung Fu Panda 3.

Il fait une apparition dans le film Haters (2021) avec Kev Adams, Estéban et réalisé par Stéphane Marelli.

 

Vie privée

En 1986, Jean-Claude Van Damme épouse la bodybuilder Gladys Portugues, ils ont deux enfants: Kristopher (1987), et Bianca (1990); ils divorcent en 1993. Il se remarie l’année suivante avec Darcy Lapier, qui lui donne un fils en 1995, puis divorce en 1997. En 1999, Gladys Portugues et JCVD se marient à nouveau.

En 2007, Van Damme révèle au magazine Empire sa liaison avec la chanteuse Kylie Minogue durant le tournage de Street Fighter (1994).

 

Combats de karaté semi-contact

Jean-Claude Van Damme ne possède aucun titre de karaté. Sa biographie officielle fait état d’un titre de champion de Belgique de light-contact en 1978 (variante moins violente du full-contact et du kick-boxing), d’un titre de champion d’Europe de light contact en 1978, et de sa participation aux championnats du monde WAKO en Floride en 1979, où il est éliminé par un autre Belge, Patrick Teugels, ce dernier terminant 2ème de la compétition. En septembre 1982, lors du tournoi de Madrid, lors du deuxième tour, il est battu par Pierre Dehard, au sommet de son art à l’époque.

 

Hommages

 Le 17 octobre 2010, la chaîne de télévision belge RTL-TVI lui consacre une émission biographique. Les personnes ayant marqué sa vie y sont invités (ses parents, son entraîneur Claude Goetz), il y reçoit également des mains de la ministre Belge de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Égalité des chances, Fadila Laanan, la médaille des Chevaliers de l’ordre de la Couronne. Le 31 octobre 2012, Jean-Claude Van Damme inaugure sa statue de bronze, grandeur nature, à Anderlecht (Belgique). Celle-ci est inspirée du personnage, Franck Dux, qu’il incarne dans le film Bloodsport (1988). L’acteur a par ailleurs inspiré la création de la danse du Kuduro (musique électro africaine).

Jean-Claude Van Damme apparaît comme un personnage clé du roman Comme un karatéka belge qui fait du cinéma de Jean-Claude Lalumière (Le Dilettante, février 2014).

Dans la série américaine Sense8, l’un des personnages, Capheus, est fan de Jean-Claude Van Damme. Chauffeur de bus, il nomme le sien Van Damn, en référence à son acteur fétiche. Il obtient le surnom Van Damn après avoir gagné un combat à mains nues.

 

Distinctions

Récompenses

  • 2012 : Bollywood Movie Award : Superstar internationale de films d’action.
  • 2013 : Le Prix de l’honneur de consécration de star de film d’action à Macao.

 

Nominations

  • Razzie Awards 1989 : nomination pour le Razzie Award de la « Pire révélation de l’année » pour Bloodsport.
  • Razzie Awards 1991 : nomination pour le Razzie Award du « Pire acteur de l’année » pour Bloodsport.
Source: Wikipédia

 

Filmographie

Trailers & Videos

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Photo de Jean-Claude Van Damme.

Bande annonce Bloodsport

Acteur, Réalisateur, Scénariste, Producteur

Trailer: The Expendables 2

Bande annonce: We Die Young (2019)

Bande annonce

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