Actrice
Photo de Mary Marquet.

Informations personnelles

  • Nom de naissance: Micheline Marie Marguerite Delphine Marquet
  • Date de naissance: 14 avril 1895
  • Lieu de naissance: Saint-Pétersbourg (Empire russe)
  • Taille: 1,81 m
  • Nationalité: Française
  • Date de décès: 29 août 1979 (à 84 ans)

Biographie

 

Mary Marquet est une actrice française, née le  à Saint-Pétersbourg et morte le  en son domicile dans le 18ème arrondissement de Paris.

Mary Marquet est issue d’une famille d’artistes : ses parents sont comédiens, une de ses tantes est danseuse étoile à l’Opéra de Paris, une autre officie à la Comédie-Française.

Elle entre en 1913 au Conservatoire national supérieur d’art dramatique et suit les cours de Paul Mounet. Elle échoue aux examens de sortie, mais est aussitôt engagée dans la troupe de Sarah Bernhardt, cette dernière étant une grande amie de la famille. Elle jouera à ses côtés dans La cathédrale d’Eugène Morand.

Elle connaît ensuite la consécration avec son rôle dans L’Aiglon d’Edmond Rostand, dont elle fut la maîtresse de 1915 à sa mort (1918).

Elle débute au cinéma en 1914 dans un film muet resté inachevé, Les Frères ennemis. Son premier grand rôle au cinéma est dans une réalisation de Léonce Perret: Sapho (1932).

Après la Première Guerre mondiale, elle entre en 1923 à la Comédie-Française, où elle restera plus de vingt ans, avant de passer au théâtre de boulevard.

Dans les années 1950, elle se tourne vers le récital poétique, tout en continuant une carrière théâtrale sur les boulevards. Elle tourne également pour l’ORTF, quelques Maigret, dans Les Cinq Dernières MinutesLes Saintes chéries ou encore dans l’adaptation télévisée du roman de Stendhal, Lucien Leuwen. Enfin, il faut évoquer une carrière parallèle d’antiquaire, puisque Mary Marquet tient pendant des années un stand au “Village Suisse”, alors un marché d’antiquaires important de Paris. Elle s’y révèle redoutable vendeuse, mêlant souvenirs théâtraux et intérêts commerciaux bien compris/ le nombre d’objets, dessins et divers vendus par elle et provenant, sans autre garantie que sa mémoire ……, de chez Sarah Bernhardt, Edmond Rostand ou autres, relève du prodigieux.

Parmi ses films les plus réussis, nous retiendrons ses rôles dans, Landru (1962), de Claude Chabrol, La Grande Vadrouille (1966) avec Bourvil, Louis de Funès et réalisé par Gérard OuryCasanova (1975) de Federico Fellini. Elle tourna au total une quarantaine de films. Après ces trois petits rôles de troisième couteau elle incarne deux rôles marquants dans La vie de château (1966) en mère de Philippe Noiret et belle-mère de Catherine Deneuve et dans Le malin plaisir (1975) en compagnie de Claude Jade et Anny Duperey.

Cette comédienne, qui mesurait 1,81 m, au fort tempérament, s’éteint d’une crise cardiaque, dans son appartement de la rue Carpeaux, à 84 ans. Elle est inhumée au cimetière de Montmartre, où une amie fidèle l’accompagne jusqu’à cette dernière demeure : la princesse Grace de Monaco.

 

Vie privée

Elle eut comme premier amant, Edmond Rostand vers 1915 ; ils vivront trois ans de passion. Elle épouse en 19202 Maurice Escande, futur administrateur de l’illustre maison de Molière, en divorce en 1921, avant de rencontrer Firmin Gémier, avec lequel elle vit une nouvelle passion. Le directeur du tout nouveau TNP est cependant marié. En 1922, Mary donne le jour à un fils, François. Gémier est le plus heureux des hommes, sa femme, la comédienne Andrée Mégard, n’ayant pu lui donner d’enfant. Pendant la Seconde Guerre mondiale, durant l’occupation, elle demande la protection auprès d’officiers Allemands afin de protéger son fils qui l’a informée de son intention d’entrer dans la Résistance. La réponse fut l’arrestation et la déportation de ce dernier qui meurt au camp de Buchenwald, à 21 ans. C’est cette attitude qui, probablement, lui causa quelques problèmes au moment de la Libération. Ainsi, à cause de ces prétendues relations avec l’ennemi, Mary est arrêtée et envoyée à Drancy puis à Fresnes. Elle est relâchée faute de preuves.

Avant la disparition de Gémier en 1933, Mary Marquet devient la maîtresse du président du Conseil de l’époque, André Tardieu, liaison quasi officielle. Ayant rompu avec Tardieu, elle se remarie avec Victor Francen. Le couple se sépare après sept ans de vie commune. Pleine d’imagination, Mary Marquet n’hésitera pas à inventer une liaison prétendue avec Serge Lifar, dans son autobiographie Ce que j’ose dire, ce qui relève de la pure fantaisie, comme nombre d’anecdotes qu’elle raconte dans ses livres de souvenirs qui ne peuvent être pris pour argent comptant.

 

Prix et récompenses

  • 1976 : prix du Brigadier pour ses récitals poétiques, théâtre des Bouffes-Parisiens et théâtre Saint-Georges
Source: Wikipédia

 

Filmographie

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Photo de Mary Marquet.

Bande annonce: La grande vadrouille (1966)

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