Acteur
Photo de Jérôme Le Banner.

Informations personnelles

  • Nom de naissance: Jérôme Le Banner
  • Date de naissance: 26 décembre 1972
  • Lieu de naissance: Le Havre (France)
  • Taille: 1.91 m
  • Nationalité: Français
Social:

Biographie

 

Jérôme Le Banner né le  au Havre (Seine-Maritime) est un ancien kick-boxeur professionnel français de niveau mondial, participant notamment au championnat du K-1, et un acteur occasionnel. Il mesure 1,90 m pour environ 120 kg. Il est surnommé par ses fans français et étrangers de différentes manières : GeronimoHyper Battle CyborgK-1 BanchoThe Bad Boy ou The Bulldog of Normandy.

 

Carrière

Débuts

Il dispute, à 18 ans, son premier combat de full-contact. À 20 ans, il obtient le titre français de l’ISKA, puis s’empare de la ceinture européenne face à l’anglais Andy Mayo, avant la ceinture intercontinentale, en Afrique du Sud, face à Mike Bernardo.

 

K-1 (1995-2009)

Le 3 mars 1995, il fait ses débuts en K-1 face à Nokveed Devy en remportant les cinq rounds de la rencontre. Deux mois plus tard, le 4 mai 1995, il dispute son premier K-1 World Grand Prix Final à Tokyo (Japon), passe les deux premiers tours face à Massaki Satake et Mike Bernardo, pour s’incliner en finale du tournoi devant le fameux Peter Aerts.

Le 7 décembre 2002, au K-1 World Grand Prix 2002 Final, après sa victoire en quart de finale contre Musashi, puis en demi-finale face à Mark Hunt, il rencontre en finale du tournoi la superstar du circuit, le Néerlandais Ernesto Hoost. Ce dernier, à l’époque, a déjà remporté par trois fois le K-1 WGP, et s’annonce comme un adversaire difficile pour le Français. Malgré un combat plus que bien débuté par Jérôme Le Banner, il se fracture le bras au troisième round. En dépit de cette grave blessure, Jérôme Le Banner remontera sur le ring six mois après, à l’occasion du K-1 2003 de Paris. Il remporte son match de retour grâce à ses combinaisons de coups de poing face au Biélorusse Vitaly Akhramenko.

Le 2 décembre 2006, après sa défaite contre Semmy Schilt au K-1 World Grand Prix Final, il annonce sa retraite des tournois du K-1 WGP pour se consacrer à des évènements mineurs de K-1.

Début 2007, après son combat au K-1 World Grand Prix 2007 à Yokohama, il subit une opération du genou et fait son retour dans le ring en 2008. En raison d’une récupération rapide, il annonce sa participation le 29 septembre 2007 au K-1 World Grand Prix 2007 Final 16 de Séoul (Corée) pour rencontrer le Russe Ruslan Karaev. Deux jours avant le combat, le Russe est remplacé par un ancien pratiquant de taekwondo, le Coréen Yong Soo Park. Jérôme Le Banner met cinquante-quatre secondes pour envoyer le Coréen définitivement au tapis, cela à l’aide de ses punches dévastateurs. Ainsi, il se qualifie pour la finale du K-1 WGP 2007 Final.

Le 8 décembre 2007 à l’Arena de Yokohama, dans la 9ème édition du K-1 World Grand Prix Final, Jérôme Le Banner remporte le quart de finale face au Coréen Choi Hong-man sur décision unanime. Il perd ensuite contre sa bête noire, Semmy Schilt, en demi-finale : au second round, le Néerlandais heurte le genou récemment opéré de Jérôme Le Banner, qui ressent alors une vive douleur. Ainsi, le match est stoppé par un jet de l’éponge de son coin, pour ménager sa blessure.

 

Ses exploits

Jérôme Le Banner s’est illustré au sein du K-1 où il a chaque fois atteint les huitièmes de finale. Il n’a jamais remporté la finale du K-1 World Grand Prix au Japon malgré deux accessions en finale en 1995 et 2002. Une sérieuse fracture au bras contractée lors de sa finale perdue face à Ernesto Hoost en 2002, ne l’empêche pas de vouloir continuer le combat -cet évènement a contribué à l’image de guerrier dégagée par le Français. Il a été blessé à la suite d’un coup de tête lors d’un super-fight à Paris-Bercy contre le Français Cyril Abidi, ce qui a entraîné un gonflement spectaculaire de son arcade sourcilière.

Le , il remporte son match de qualification, pour la finale du K-1 WGP, contre Choi Hong-man, le combattant le plus grand et le plus lourd du circuit K-1, par décision (3-0). Ainsi, le , il ouvre la grande finale du K-1 WGP en affrontant le champion en titre, le Hollandais Semmy Schilt (2,12 m) et se fait éliminer aux points. Schilt remporte cette année-là le K-1 World Grand Prix 2006 Final de Tokyo (Japon).

Au , Jérôme Le Banner totalise, en kick-boxing, quatre-vingt-trois combats. Il compte soixante-dix victoires pour onze défaites, un match nul et un no contest. Il a battu les meilleurs combattants de sa génération : Ernesto Hoost, Peter Aerts, Remy Bonjasky, Mark Hunt.

Toujours dans le cadre de l’organisation du K-1 – Fighting and Entertainment Group (FEG), il a entamé une petite carrière en combat libre en remportant trois victoires successives face à Yoshihiro Akiyama, Alan Karaev et Jimmy Ambriz (ancien champion du King of the Cage) ; sans compter un match nul face à la superstar Bob Sapp lors d’un affrontement original où les deux hommes alternent rounds de kick-boxing et de combat libre. Le 23 mai 2009, Jérôme retrouve ses premières amours avec la boxe anglaise et bat l’allemand Werner Kreiskott au Casino de Deauville.

Le 23 juillet 2010, il bat le Canadien Thomas Novack (tenant du titre) par KO à la 5ème reprise, lors du Championnat du monde de boxe muay thaï.

Le 4 août 2013, il entame une série de 3 combats à la Fight Night de Saint Tropez qui le meneront à conclure sa brillante carrière en apothéose au cœur de la Citadelle Tropézienne. Lors de la première Fight night en 2013, il bat par KO au 2ème Round sur Vitaly AKHRAMENKO (BRU). En 2014, Il terrasse George Collin (NL) d’un magistral coup de pieds au foie. En 2015, après une entrée d’anthologie accompagnée par son ami Joey Starr, il met un terme à ces activités pugilistiques après un combat en 5 rounds de 3 min contre Carl Roberson (USA).

 

Carrière de catcheur

Le Banner commence sa carrière de catcheur au Japon à l’Inoki Genome Federation (IGF), une fédération de catch dont le style pratiqué est très proche du combat libre. Il participe au tournoi pour désigner le premier champion IGF où il se hisse en finale en éliminant Shinichi Suzukawa puis Erik Hammer avant de remporter le titre après sa victoire sur Kazuyuki Fujita qui a remplacé Josh Barnett.

 

Cinéma

Parallèlement à sa carrière de combattant, Jérôme Le Banner s’est essayé au cinéma. Il apparaît dans plusieurs films comme Scorpion (2007), Disco (2008), Babylon A.D. (2008), Astérix aux Jeux olympiques (2008) et Fatal (2010), ainsi que dans des vidéos comme Kaïra Shopping. Il joue le rôle d’un membre de la main noire dans Nicky Larson et le parfum de Cupidon (2018) avec Philippe LacheauÉlodie FontanDidier Bourdon et réalisé par Philippe Lacheau.

 

Vie privée

Il est aussi un ami de JoeyStarr, de Kery James, des membres du groupe 113, de Sinik et du champion de kickboxing Fabrice Allouche, et de Gérard Depardieu qui l’accompagnait lors du K-1 World Grand Prix 2002 où Jérôme, après un parcours incroyable, fut finaliste.

Jérôme est également surnommé le « roi sans couronne », en allusion au fait qu’il n’a jamais gagné un K-1 WGP malgré son talent. Le Banner est ainsi réputé être un meilleur combattant de « main event » ou de « superfights » (donc de combats spontanés) que de championnats.
Les fans japonais le nomment « Ré Banna » (en japonais, Jérôme Le Banner, donne /Djéromou Ré Banna/).

Respectueux des valeurs du sport, il s’est fait remarquer le  en sauvant un chauffard du lynchage à Annecy, empêchant la foule en colère de frapper l’homme au sol et retenant ce dernier jusqu’à l’arrivée de la police. Il déclara à ce propos « Je ne pouvais laisser la foule lyncher cet homme aussi coupable soit-il. Nous avons une Police et une Justice et ce sont eux qui doivent faire le travail. J’ai donc protégé cet homme tout en le retenant afin que les forces de l’ordre puissent l’interpeller et le présenter à la justice ».

Source: Wikipédia

 

Filmographie

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Photo de Jérôme Le Banner.

Bande annonce Nicky Larson (2018)

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