Modot Gaston

Acteur, Scénariste, Réalisateur

Informations personnelles

Nom de naissance: Gaston Victor Modot
Date de naissance: 31 décembre 1887
Lieu de naissance: Paris (France)
Taille: 1,83 m
Nationalité: Français
Date de décès: 19 février 1970 (à 83 ans)

Biographie

Gaston Victor Modot était un acteur, scénariste et réalisateur français, né le 31 décembre 1887 dans le 14e arrondissement de Paris et mort le 19 février 1970 au Raincy.

Enfance

Fils d’un architecte, Gaston Modot s’intéresse à la peinture et fréquente des artistes comme Picasso et Modigliani, mais aussi des écrivains (Blaise Cendrars). Après s’être essayé à la peinture, il crée des décors de cinéma et de ce fait devient acteur.

Carrière

Il débute au cinéma à l’époque du muet et mènera pendant plusieurs décennies une carrière d’acteur de seconds rôles.

Il débute sa carrière d’acteur dans le court métrage Le fer à cheval (1909) de Jean Durand.

Dès 1909, il se consacre au cinéma et participe à l’aventure comique de la bande des « Pouittes », avec Jean Durand. Il joue dans les séries Onésime et Calino. Avec Joë Hamman, il tourne, en Camargue, des séries de western.

Le premier long métrage dans lequel il joue est Mater dolorosa (1917) écrit et réalisé par Abel Gance.

Après guerre, Gaston Modot s’intéresse davantage au cinéma intellectuel français. Il prend part aux projets de Louis Delluc, Germaine Dulac ou Abel Gance.

Il est dans L’Âge d’or (1930) de Luis Buñuel, puis enchaîne des rôles marquants dans Sous les toits de Paris (1930) de René Clair, L’Opéra de quat’sous (1931) de Georg Wilhelm Pabst, Fantômas (1932) de Paul Fejos, La Bandera (1935) et Lucrèce Borgia (1935) de Gance. Il joue le rôle de Jimmy, un homme de la bande dans Pépé le Moko (1937) avec Jean Gabin, Gabriel Gabrio, Saturnin Fabre et réalisé par Julien Duvivier.

Il collabore beaucoup avec Jean Renoir : La Grande Illusion (1937), La Marseillaise (1938), La Vie est à nous (1937), La Règle du jeu (1939), French Cancan (1955), Elena et les hommes (1956), Le Testament du docteur Cordelier (1959).

On le trouve aussi dans Les Enfants du paradis (1945) de Marcel Carné, Antoine et Antoinette (1947), Rendez-vous de juillet (1949), La Beauté du diable (1950) de René Clair, Casque d’or (1952) de Jacques Becker, Cela s’appelle l’aurore (1956) de Luis Buñuel et Les Amants (1958) de Louis Malle : une filmographie impressionnante de 333 rôles.

Son dernier rôle est dans le téléfilm L’amour médecin (1964) de Monique Chapelle.

De son expérience d’acteur de cinéma muet, il a gardé une gestuelle très expressive.