Actrice, Chanteuse
Photo de Fréhel

Informations personnelles

  • Nom de naissance: Marguerite Boulc'h
  • Date de naissance: 13 juillet 1891
  • Lieu de naissance: Paris (France)
  • Nationalité: Française
  • Date de décès: 3 février 1951 (à 59 ans)

Biographie

 

Marguerite Boulc’h, dite Fréhel, née dans le 17ème arrondissement de Paris le  et morte le  dans le 9ème arrondissement de Paris, était une chanteuse et actrice française qui a marqué la période de l’entre-deux-guerres.

 

Enfance

Née le  à Paris, au numéro 109 du boulevard Bessières, Marguerite Boulc’h est la fille d’un couple de Bretons originaire de Primel-Trégastel, hameau de la commune de Plougasnou dans le Finistère. Son père Yves Marie Boulc’h est un ancien cheminot devenu invalide, ayant perdu un bras, happé par une locomotive. Sa mère Marie-Jeanne Daniel, concierge, se livre accessoirement à la prostitution.

À neuf ans, elle chante déjà dans des estaminets, vit avec ses parents au 14 rue Vallier (actuelle rue Louise-Michel) à Levallois-Perret et travaille pour l’entreprise de sel Cérébos, pour laquelle elle fait des livraisons pour les restaurants. La jeune Marguerite grandit dans les quartiers les plus populaires de Paris. À quinze ans, elle est vendeuse de cosmétiques de porte à porte. Son travail lui permet de rencontrer la « Belle Otero », artiste alors adulée, qui admire son audace et ses formes ainsi que sa voix particulière et lui propose de chanter sous le nom de « Pervenche ».

 

Carrière

Chanteuse

Son répertoire « réaliste » commence à la faire connaître entre 1905 et 1910.

Sous le nom de Pervenche, elle grave son premier disque 78 tours en 1908 (C’est une gosse / Odéon).

Le , elle épouse dans le 2ème arrondissement de Paris Robert Hollard (alias Roberty), un jeune comédien amateur de music-hall qu’elle avait rencontré à la taverne de l’Olympia. Le couple donne naissance à un enfant, qui meurt en bas âge, et la jeune mère est rapidement abandonnée par son séduisant compagnon qui lui préfère Damia. Leur divorce est prononcé le . Elle noue ensuite une relation de courte durée avec Maurice Chevalier, qui décide de la quitter pour Mistinguett.

Bien qu’auréolée de succès, Fréhel ainsi surnommée désormais en référence au cap breton du même nom fuit une vie sentimentale désastreuse et finit par plonger dans l’alcool et la drogue. Elle quitte la France pour l’Europe de l’Est et la Turquie. On la retrouve en Russie, hôte de la duchesse Anastasia de Mecklembourg-Schwerin, cousine du tsar Nicolas II. Elle se produit également au Majestic de Bucarest, en Roumanie.

Durant la Première Guerre mondiale, Fréhel séjourne dans une ferme à Piatra-Neamt, en Roumanie. À la fin du conflit, après une tournée en Russie, l’ambassade de France s’occupera de son rapatriement, en 1923, dans un état lamentable.

Accueillie à Paris par son ex-mari Robert Hollard, l’« inoubliable inoubliée », complètement transfigurée par les excès, remonte sur les planches de l’Olympia en 1925, pour le plus grand plaisir d’un public qui ne se lasse pas de ses couplets réalistes. En 1932, elle se produit au cabaret Le Bosphore, rue Thérèse.

Elle se produit durant toute la Seconde Guerre mondiale et effectue même trois tournées en Allemagne. Elle avait pourtant enregistré en 1935 Il n’est pas distingué une chanson écrite par Marc Hély sur une musique de Paul Maye où elle se moquait d’Hitler. Elle interprète Où est-il donc ? dans Pépé le Moko en 1936 et La Java bleue dans Une java en 1939.

En 1950, Robert Giraud et Pierre Mérindol invitent Fréhel à se produire devant le public parisien dans une ancienne salle de bal, les Escarpes, située près de la place de la Contrescarpe. Ce sont les dernières apparitions publiques de la chanteuse.

 

Cinéma

Son physique méconnaissable elle s’est considérablement empâtée lui ouvre paradoxalement les portes du cinéma. Elle débute sa carrière d’actrice dans le film Cœur de lilas (1932) de Anatole Litvak.

Puis on la voit dans les films La rue sans nom (1934) de Pierre Chenal et Amok (1934) de Fyodor Otsep. Elle joue le rôle de Tania dans Pépé le Moko (1937) avec Jean GabinGabriel GabrioSaturnin Fabre et réalisé par .

Ensuite on la voie dans les films Gigolette (1937) de Yvan Noé, Le puritain (1938) de Jeff Musso, L’innocent (1938) de Maurice Cammage et La rue sans joie (1938) de André Hugon.

Elle tourne notamment dans La Maison du Maltais (1938) de Pierre Chenal, Une java (1939) de Claude Orval, Berlingot et Cie (1939) de Fernand Rivers, L’entraîneuse (1939) de Albert Valentin, L’enfer des anges (1941) de Christian-Jaque, L’homme traqué (1947) de Robert Bibal et Maya (1949) de Raymond Bernard.

Son dernier rôle est celui de la femme de Buck dans le film Un homme marche dans la ville (1950) de Marcello Pagliero.

 

Vie privée

Le , elle épouse à Paris Georges Boettgen.

Après la Libération de 1944, elle est concierge d’un immeuble situé à l’angle de la rue Ballu et de la rue Blanche, dans le 9ème arrondissement de Paris. Elle ne se relèvera jamais de ses drames passés.

 

Décès

C’est dans une chambre sordide d’un hôtel de passe, au 45 de la rue Pigalle, qu’elle meurt seule le . Elle est inhumée au cimetière parisien de Pantin (division 23) ; une foule importante assiste à son enterrement.

Depuis, nombre de chanteurs se sont réclamé de son influence : Charles Trenet, Serge Gainsbourg, Jacques Higelin, Mano Solo ou Renaud.

Source: Wikipédia

 

Filmographie

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