Stephan Rosti était un acteur, scénariste et réalisateur égyptien, né le en Italie et mort le
au Caire en Égypte.
La mère de Stephan Rosti était une danseuse italiano-égyptienne qui travaillait en Égypte quand elle rencontra le père de Stephan Rosti, qui était l’ambassadeur de l’Autriche-Hongrie au Caire. Quand il fut temps pour le diplomate de rentrer au pays, sa femme ne voulut pas le suivre et resta en Égypte avec leur fils. Pour échapper aux tentatives du père de récupérer Stephan, elle s’établit à Alexandrie.
Jeune adulte, Stephan Rosti partit en Autriche pour chercher sans succès à obtenir la reconnaissance de paternité de son père. Il dansa et fit des petits boulots en Autriche, Allemagne et France, puis Stephan Rosti se lia d’amitié avec deux cinéastes égyptiens, Mohammed Karim et Sirag Mounir, qui l’encouragèrent à rentrer en Égypte pour travailler dans le cinéma, notamment à cause de sa maîtrise de l’arabe égyptien. Il y suivit des cours dans une école de cinéma du Caire et accepta d’être acteur dans le premier long métrage égyptien, Laila (1927) avec Aziza Amir.
Puis on le voit dans les films Salama fi khair (1937) avec Nagib El-Rihani, Rajulun la yanam (1948) avec Youssef Wahbi, El Millioner (1950) avec Ismail Yassin, Ketar el lail (1953) avec Samia Gamal et dans El kalb loh ahkam (1956) avec Faten Hamama.
Il joue le rôle de Shafeek Sayedat el kasr (1958) avec Faten Hamama, Omar Sharif, Zouzou Madi et réalisé par Kamal El Sheikh.
Ensuite il apparaît dans les films Katia tarik (1959) avec Rushdy Abaza, Seraa el gababera (1962) avec Ahmad Mazhar et dans El Garima El Daheka (1963) avec Ahmad Mazhar.
Le dernier film dans lequel il est joué est le film Hekayet nus el lail (1964) avec Zizi El Badrawy et réalisé par Isa Karamah.
Nom du film
Evaluations
Romantique